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Viol pendant mon sommeil par mon ex qui ne s’est pas arrêté à un seul.

Bonjour à tous,
Raconter ce que j’ai vécu est encore très douloureux pour moi. Je me suis dit qu’au sein d’un témoignage anonyme cela serait plus facile.

C’était il y a 4 ans/4 ans et demi, j’avais alors 17 ans (j’en ai actuellement 22). J’étais avec mon copain de l’époque depuis plusieurs mois, voir un an. Je passais la plupart de mon temps chez lui : les mercredis après-midi et tous les week-ends. Il vivait avec sa mère.
J’ai toujours su qu’il avait un caractère particulier, il semblait très sombre. Mais je ne voyais que le bon chez lui évidemment car j’étais très amoureuse. Notre relation se dégradait petit à petit. Il commençait à être “violent” avec moi, il me plaquait contre les murs en me serrant la gorge lors de nos disputes, il me giflait, il me rabaissait constamment.
Un soir, alors que tout allait relativement bien, nous étions dans son lit en train de regarder un film et je sentais qu’il avait envie de faire l’amour avec moi sauf que je n’avais absolument pas envie à ce moment là, nous nous étions disputés plus tôt dans la soirée, l’envie n’était pas au rendez-vous.
Je me suis alors endormie. Le lendemain, je me réveille, sans culotte (alors que j’en avais une la veille), je me suis dit que j’avais du rêver et que j’avais oublié d’en mettre une, puis je me lève pour aller aux toilettes. Et là je sens quelque chose qui coule le long de mes cuisses et en abondance. Je commence alors à paniquer, je ne sais absolument pas ce qu’il se passe. Je touche et trouve la substance visqueuse. Je ne me rappelle de rien de la veille, comme si j’avais trop bu.
Je vais alors voir mon copain pour lui faire part de mon angoisse et c’est là qu’il me dit “hier je t’ai chauffé mais tu voulais pas te réveiller alors j’ai quand même continué, j’avais trop envie j’allais pas rester comme ça”. Et là coup de massue, je ne comprends absolument pas pourquoi il a fait ça et encore à l’heure actuelle je me pose les mêmes questions. De plus, je suis quelqu’un avec un sommeil extrêmement léger, je me demande comment je n’ai pas pu me réveiller alors qu’il était en train de me pénétrer.

Plusieurs autres actes non consentis ont suivi au fil des mois mais cette fois-ci j’étais éveillée. Un jour, nous étions en plein rapport car il avait très envie, j’avais donc cédé. Au bout d’un moment, j’étais fatiguée, j’avais mal et je ne ressentais aucun plaisir; j’ai donc voulu arrêter, je l’ai verbalisé plusieurs fois mais il n’était pas de cet avis. Il m’a donc plaqué sur le ventre, m’a bloqué les mains et la tête et à continuer jusqu’à ce qu’il finisse.

Un autre fois, je me rends compte à l’heure actuelle que je n’aurai jamais du faire ça, il m’a forcé à essayer la sodomie. J’avais toujours 17 ans. J’ai dit oui pour ne pas l’énerver car au final j’avais peur de lui. Mais j’ai eu tellement mal. J’ai honte de moi.

Voilà, c’est très difficile de raconter cela je pense que nous ressentons toutes la même chose derrière nos écrans. Cela fait 4 ans et je n’ai réussi à en parler à ma mère qu’il y a seulement une semaine et encore elle ne sait que la partie en surface.
Je pense que nous devons sortir du silence, être fortes, se soutenir mutuellement pour que jamais plus cela ne se produise.

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Louve
3 années plus tôt

Bonjour et un grand merci pour ce courageux témoignage. J’espère que la réaction de votre mère a été à la hauteur car ce que cette ordure vous a fait est en dessous de tout. Il est déjà dans la toute puissance et il n’arrêtera pas en si bon chemin. Je pense à tous ces pervers qui doivent essayer de ce contenir durant le confinement.
J’aurais juste envie de vous conseiller d’aller voir un (e) thérapeute compétente en la matière pour pouvoir vous aider à gérer les conséquences “morales” de tels actes.
Je suis plus âgée à présent mais lorsque j’avais 20 ans je me suis réveillée avec du sang plein le drap et ça coulait encore au petit matin au point que j’ai cru avoir mes règles. J’ai su plus tard que j’avais été sodomisée. Je ne me souviens de rien. Mon petit ami était dans le lit avec une autre. J’y repense encore car j’ai été formatée pendant de longues années à subir, à ne rien dire et à trouver ces maltraitances “normales”. Non ce n’est pas normal et le fait que vous ne vous en souveniez plus m’intrigue aussi d’autant que dans votre cas, il n’y a pas eu d’alcool.

Lorsque j’étais en souffrance, j’ai appelé le numéro gratuit 0 800 05 95 95. Ils m’ont été d’un grand soutien.
https://cfcv.asso.fr/

Prenez bien soin de vous et encore bravo pour votre courage !

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Zaragan
3 années plus tôt

Chère anonyme, c’est effectivement très dur de parler surtout avec cette culpabilité illégitime que l’on ressent. Pourtant , parlez peut grandement soulager la douleur. Je vous félicite pour l’avoir écrit, c’est très courageux! En faite, même 10, 20 ,30, 40 ans après les faits, cela peut toujours être aussi douloureux. Malheureusement, on ne s’en remet jamais totalement… Bien qu’une thérapie , être suivie par de bon psychiatre et psychologue, soulage grandement la douleur.
Vous n’êtes coupable de rien, n’ayez pas honte de choses traumatisantes que vous avez subie. Ce n’est pas vous qui devriez avoir honte, mais ce gros porc qui vous a violée et abusée! Vous dites ” je n’aurais jamais du faire ça “, mais vous n’avez rien fait du tout! C’est lui qui vous a contrainte et forcé, c’est lui le coupable! Vous êtes totalement innocente. Mais comme toute victime, vous vous sentez coupable , mais je vous assure que vous ne l’êtes pas ! Une victime n’est jamais coupable de quoique ce soit. Je pense que vous avez été droguée au premier viol , ce qui expliquerait pourquoi vous ne vous êtes pas réveillée et votre sensation d’avoir bu de l’alcool. C’est une situation aggravante puisque vous n’étiez même pas consciente…

Vous devez peut-être souffrir d’un psychotraumatisme, renseignez vous. Vous comprendrez peut-être mieux certaines choses. Si vous avez des symptômes (et je m’en doute), il faut absolument que vous soyez suivie par un thérapeute :
** La sidération: pourquoi une victime ne réagit-elle pas durant l’agression? 
→ Site filsantejeunes.com → Accueil → Mal être → Violences → Des info sur… → violences physique → L’état de sidération
https://www.filsantejeunes.com/letat-de-sideration-psychique-20843
** la mémoire traumatique ; site de Muriel Salmona: voir son article mémoire traumatique en pdf + rubriques « Psychotraumatismes » et « Que faire en cas de violence? » sur le site.
https://www.memoiretraumatique.org/
où on peut trouver des brochures expliquant simplement les choses :
→ ** mémoiretraumatique.org : publication et outils : Brochure d’information :BROCHURES D’INFORMATION SUR LES VIOLENCES, PLUSIEURS VERSIONS : dernière version de 2018
https://www.memoiretraumatique.org/assets/files/v1/Documents-pdf/201806-Brochure_victimologie.pdf
** Sur le site du CPIV : vous trouverez une rubrique sur le stress post traumatique avec les symptômes et les différents types (TSA, TSPT et TSPT complexe)  :
http://www.cpiv.org/le-trouble-de-stress-post-traumatiq

Même si c’est très dur, il faut que vous en parler pour être aidée et soignée. Vous avez besoin de consulter un psychiatre ainsi qu’un psychologue. Commencez par appeler des associations, n’ayez crainte, elles ne vous jugeront pas : dites leur tout. Ces femmes entendent des millions de victimes qui ont aussi honte, elles vous comprennent et vont vous rassurer. Après, vous n’êtes pas obligé de tout dire d’un coup si c’est trop éprouvant, vous pouvez faire plusieurs appels ou vous pouvez aussi l’écrire par mail . Les associations peuvent apporter plusieurs aides, notamment celles pour accéder à des soins. Malheureusement, avec le confinement, c’est compliquer de consulter. Néanmoins, vous avez besoin de soutien et de parler. Vous pouvez aussi en parler à votre médecin traitant qui pourrait vous rediriger vers un psychologue/psychiatre.
Avec le numéro que vous a donné Louve, vous pouvez aussi appeler le 3919 (dispo du lundi au samedi, de 9- 19h)
http://www.solidaritefemmes.org/
Vous pouvez aussi voir si il y a une association près de chez vous que vous pouvez téléphoner dans cette période de confinement :
** sur la liste d’asso en région du site stop-violences-femmes.gouv.fr/,cochez la case «  violences au sein du couples ». Il y a 248 associations en tout.
https://www.stop-violences-femmes.gouv.fr/-les-associations-pres-de-chez-vous-.html
Il existe aussi une plateforme de signalement des violences anonyme, où vous serez mise en relation avec des policiers qualifiés pour traiter ce type de plainte. Vous serez donc conseillée :
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/R50509

Si vous avez des idées suicidaires/noires, appelez le 15 pour demander une hospitalisation ou alors appelez l’une de ses lignes d’écoutes :
**Suicide Écoute : 01 45 39 40 00 (7/7 , 24h/24h)
https://suicideecoute.pads.fr/
**SOS suicide phenix : 01 40 44 46 45 (13h à 23h)
email: [email protected] ( réponse dans les 72h)
https://sos-suicide-phenix.org/  
En région : https://sos-suicide-phenix.org/qui-sommes-nous/nos-associations
**SOS Amitié: 09 72 39 40 50 ( 7/ 7 , 24h/24h)
https://www.sos-amitie.com/  
numéro des postes près de chez vous:
 https://www.sos-amitie.com/carte
par message (réponse dans les 48h)
https://www.sos-amitie.com/web/internet/messagerie?from=suicideecoute
par chat (13h – 3h du matin)  :
https://www.sos-amitie.com/web/internet/chat

Sachez que vous pouvez toujours porter plainte contre lui , (bien que l’important est que vous soyez soignée et soutenue) je vous met des liens pour vous informer :
**Viol sur majeur :
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1526
** livret juridique du CFCV : très complet, informe les victimes d’agressions sexuelles et de viol sur leur droits, ce que dit la loi, le déroulé des procédures et autres info et conseils. On peut trouver un exemple d’un certificat médicale et d’une lettre au procureur de la République.
→ cfcv.asso.fr/ → rubrique : Vous cherchez de l’aide ? → Faire valoir vos droits → télécharger le livret juridique en version pdf
https://cfcv.asso.fr/wp-content/uploads/2018/02/Livret-juridique-2018.pdf
ATTENTION !! IL Y A DES INFORMATIONS QUI NE SONT PLUS VALABLES. VEUILLEZ DONC CONSULTEZ LE COMPLEMENT EGALEMENT !!
** Pdf complément Loi du 3 août 2018
https://cfcv.asso.fr/wp-content/uploads/2019/07/Livret-juridique-complt-220719-ok2.pdf
Vous n’êtes pas sa première victime, en tout cas, il a dû en faire pleins d’autres après vous. Les pervers ne s’arrêtent jamais…Vous pouvez retrouver d’autres victimes avec :
**L’association Parler qui permet d’accéder à des groupes de paroles, trouver un thérapeute et retrouver des victimes du porc
https://www.associationparler.com/
Notamment avec le site suisjeseule.org, voici un lien avec toute les informations dessus :
https://www.associationparler.com/copie-de-les-campagnes
** Coabuse un site qui permet de retrouver d’autres victimes du porc. Remplissez simplement le formulaire anonyme
http://www.coabuse.fr/

N’oubliez pas que personne n’a le droit de vous forcer à quoique ce soit et que c’est très grave.Vous êtes un être humain, pas un objet sexuel !
Si vous vous faites encore agressée, mettez vous à l’abris et appelez le 17 ou envoyez un message au 114.
Sachez que vous n’êtes pas seule, qu’il y a des gens pour vous aider et vous écouter.
Vous pouvez vous en sortir et être heureuse. Prenez soin de vous.
De tout cœur avec vous.
Courage !

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