Viol en situation de détresse

Il y a un an et demi, j’ai dû fuir mon domicile car mon conjoint me faisait vivre ce que lui avait vécu pendant plus de 15 ans avec son ex-compagne qui est une perverse narcissique avérée. J’ai fuit avec ma fille en ayant aucun hébergement et les associations d’aides n’avaient rien à nous proposer. La seule solution était soit la rue soit accepter d’aller chez mon ex-mari (qui n’a jamais accepté notre séparation. Séparation dû en grande partie à ses problèmes d’addiction au cyber-porno) qui a proposé de nous recueillir. Nous sommes allés chez lui. Je me de tais détruite car j’avais fuie mon domicile et surtout l’amour de ma vie qui me faisait vivre un enfer. Le 1er soir mon ex mari est venu à côté de moi sur le canapé ;une fois que les enfants étaient couchés) et a commencé à me mettre la main dans ma culotte. Je lui ai expressément dit que je ne voulais pas, qu’il devait arrêter tout de suite. Il a continué en me disant cette phrase : « t’inquiète pas, ça va te détendre ». J’ai compris qu’il n’arrêterait pas et j’ai figé. Incapable de dire quoi que ce soit et incapable de bouger. Cela a recommencé plusieurs fois jusqu’au moment où j’ai repris suffisamment mes esprits et où je suis sortie de ma torpeur (grâce à une psychologue d’ailleurs). Je lui ai dit d’arrêté en me mettant en colère. Colère qui a été assez violente. Il a eu cette autre phrase : « au moins ça aura payé ton loyer ». Bien qu’il s’agisse de père de mes enfants, cette personne a abusé de ma faiblesse et je peux dire aujourd’hui qu’elle m’a violé à plusieurs reprises car il n’y a jamais eu consentement de ma part. Je m’en veux énormément d’avoir figée comme je l’ai fait, de ne pas mettre débattu, de ne pas avoir hurler etc. Je ne comprends toujours pas pourquoi j’ai eu cette non-réaction sauf le fait que je me sentais vraiment détruite par ma fuite. J’ai une énorme colère en moi encore aujourd’hui. Mon ex mari savait très bien ce qu’il faisait. Quand cela a cessé suite à cette colère que j’ai eu, il m’a poussé à lui écrire un message pour lui dire que j’étais consentante. Ce que j’ai fait car de toute façon soit je lui écrivais soit je me retrouvais à la rue. Aujourd’hui je me sens encore dégoûtée des hommes que je considère extrêmement mal et de moi même. De moi même pour m’être laissé faire dans le débattre.

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