J’ai subi des abus sexuels, un viol en réunion, des abus physiquement, mentalement, des menaces de mort, lavage de cerveau. Lorsque j’ai été violée et où l’on me disait des choses abominables, j’avais l’impression d’avoir le droit de mourir non seulement car mes agresseurs m’ont dit « que tout ce qui se passait était normal, et que c’est ce que je voulais » ils étaient mes amis et parce qu’à ce moment-là j’avais l’impression d’avoir quitté mon corps et, j’avais peur de m’enfuir, ils me retrouveraient. Je me suis figée, et c’était comme si je pouvais me voir de l’extérieur. Une partie de moi que je n’ai jamais retrouvée. Je n’allais pas bien et je ne vais pas bien. Et j’ai ressenti pour la première fois de la honte, du dégoût, jetait paralysée je n’ai plus rien ressenti et ce jusqu’à aujourd’hui je ne ressens plus rien Je n’étais plus en vie. Ma force mentale est brisée je garde en moi une peur constante qu’ils reviennent me chercher, je passe mes nuits à faire des cauchemars immondes et ils sont tous là mais je ne peux pas voir leur visage je suis nu et je dois faire la morte. Ce qui me blesse c’est qu’on est dépossédé une partie de moi, ce qui a changé ma vie, un choc absolu, j’ai senti une partie de moi disparaître, une partie de moi que je n’ai jamais jamais retrouvée bien que cette histoire ait maintenant 9 ans à l’époque j’avais 13 ans j’en garde les séquelles ma santé physique et mentale en pâtissent et j’ai vécu tout ce temps sans savoir où j’en étais j’ai pensé vraiment que je devenais folle, des journées de crise d’angoisse qui ne s’arrête jamais à trembler sans pouvoir bouger comme si je revivais cet instant chaque instant essayant de m’en sortir. je n’ai trouvé aucune aide, et les portes étaient toutes fermées, j’essaie de me soigner seul mais parfois ce n’est pas si simple. Le viol n’est pas quelques minutes de traumatisme mais c’est une mort lente.
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