Viol
À 15 ans, lors d’un événement familial, un cousin de 26 ans m’emmène à l’écart et me viole. C’est mon entrée dans la sexualité, traumatique et dévastatrice.
La chape de plomb qui recouvre l’événement m’enferme dans un silence qui ne se libère que trop tard au vu des délais de prescription.
Impunité du violeur donc, malgré mes révélations tardives, comme c’est souvent le cas.
L’imprescriptibilité devrait s’imposer pour des traumatismes infantiles ou adolescents, dont on sait très bien que l’après coup ne s’exprime que bien longtemps après le drame.
Chère Anonyme,
Tout à fait d’accord avec vous !
Avez-vous signé la pétition contre la prescription des viols lorsqu’ils concernent des mineurs ?
Avez-vous porté plainte contre votre cousin, même s’il y a prescription ?
Comment va votre vie aujourd’hui ?
J’espère que vous avez pu vous reconstruire!
De tout cœur avec vous !