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Victime ou fautive ?

Ça remonte à quand j’étais petite. Je ne me souviens plus exactement de mon âge, je devais sûrement avoir cinq ou six ans. Mes parents, mon frère, ma sœur et moi vivions dans un petit appartement. Je me souviens encore de comment il était. Par fois, il me manque. Tout comme l’ambiance et l’amour familiale dont je me souviens, malgré les disputes fréquentes de mes parents. J’étais encore à peu prêt innocente et insouciante, mais déjà blessée et soumise par mes camarades à l’école. Je ne saurais  dire si j’étais heureuse. Malgré les notes grises qui tâchaient quelques pages de ma vie, je pourrais dire que oui. Je n’étais pas encore l’enfant traumatisée, je crois. Mes souvenirs sont brumeux. Je ne me souviens pas de tout, ni des détails, pourtant je vais essayer d’en donner le plus possible.
   Un jour, les enfants d’une amie à ma mère sont venues pendant quelques semaines vivre chez nous. La raison ? Aucune idée. Elles étaient trois filles. La plus grande devait avoir treize ou quatorze ans. Exactement comme ma sœur avec qui elle était copine. Les deux autres avaient le même âge que mois, cinq, six ans.
  Je possédais une petite lumière en plastique en forme de goutte d’eau. Elle était ronde et s’affinait au bout. Le haut était légèrement pointu sans non plus pouvoir piqué ou coupé. Un jour, la plus grande des sœurs et moi étions dans une chambre avec ses petites frangines. Je ne me rappele plus à qui celle-ci appartenait, et me souviens à peine, voir presque pas, de comment elle était. Je ne sais même plus comment tout ça à démarré. Mais je me suis retrouvée avec les cuisses écartées et la petite lumière entre les jambes, la grande me masturbant. Les deux autres regardaient. Rien que d’écrire ce passage me fait honte. Le pire, s’étais que j’étais consentente. Consentente comme une gamine de cinq, six ans qui voulait découvrir les mystères de son corps. Elle ne m’a pas juste masturbée une fois. Je crois qu’elle l’a fait plusieurs fois. À chaque fois, je me sentais de plus en plus mal. En plus, cela était physiquement douloureux. Je ne saurais pas décrire les émotions ou les sensations qui me traversaient dans ces moments. Je sais juste que j’étais toujours de plus en plus mal à l’aise. Je n’osais pas lui demander d’arrêter. Et puis un jour, j’ai réunis mon courage et y mit fin à ces conneries, à ces choses que nous n’étions pas sensé faire. Alors, elle l’a fait sur ses petites sœurs. Exactement pareil que moi, avec la petite lumière et la mini moi comme spectatrice.
  Je crois bien que je me sentais mal de ce qu’on avait fait, et que c’est pour cela que j’en avais parlé à mon grand-frère qui à l’époque avait onze ou douze ans. Aucune idée de ce qu’il m’a dit. Nous étions à table avec uniquement ma maman. Je mangeais avec mon aîné alors qu’elle continuait de faire la cuisine. Nous étions seuls dans la pièce. Et là, mon frère m’a demandé s’il pouvait le dire à ma mère. J’ai répondu que oui, alors il l’a fait. Aucun souvenir de ce qu’elle a répondu. Je crois même qu’elle à strictement rien fait. Je ne me souviens plus comment tout ça c’est arrêté. Si c’est quand les filles sont parties ou avant.

Malheureusement, ce ne fut pas la seule chose qui me soit arrivé. Je sais qu’on jour, je me suis retrouvé seule avec mon frère dans une chambre et que l’inceste a eut lieu sous notre toit. J’ai eut mal, mais quand je lui ai demandé d’arrêter, il l’a fait. Les âges n’avaient pas changés. J’avais cinq ou six ans et lui onze ou douze. Je ne me souviens plus si ce qui c’est passé c’est produit avant l’histoire des filles qui dormaient à la maison, ou après. Vraiment aucune idée. Encore une fois, j’étais consentente. Et c’est le plus douloureux dans tout ça. Me dire que j’étais consentente pour une telle atrocité. Je m’en veux énormément, j’en ai horriblement honte. Même si je n’étais qu’une enfant d’âgée d’à peine six ans. Je n’en n’avais parlé à personne.
   Les années ont passées et j’y ai juste oublié. Je m’en souvenais que très très très rarement et y oubliait aussi vite. Mais la période de l’adolescence m’a ramenée ces souvenirs. Je me souviens de la première fois où ces images sales m’ont mit une véritable droite dans la gueule. J’étais une pré-ado. Je pleurais souvent pour ça et n’arrêtait pas d’y penser. Ces souvenirs pourrissaient en moi en même temps qu’ils prenaient de la place et de l’importance. Je n’étais qu’un ballon qu’on remplissait d’air jusqu’à le faire exploser. J’avais honte et le pire dans tout ça c’est que la seule personne a qui j’en voulais, s’était à moi-même. J’étais responsable. J’avais voulu ce qui m’étais arrivée. J’étais consentente. C’était de ma faute. J’ai voulus en parler à mon père. Mais qu’allait il se passer ? Pour moi ? Et puis pour mon frère surtout ? J’ai encore l’image de moi-même en larmes derrière la porte de ma chambre, hésitante à l’ouvrir, me disant que je ne réussirais pas à tout déballer. Quand j’ouvrais cette porte, je traversais le couloir, mais restait toujours bloquée en haut des escaliers, incapable, angoissé, triste, honteuse.
  Je disais à personne que j’allais mal. J’ai toujours été une bonne actrice quand il fallait simuler le bonheur. Personne n’a rien vu. J’ai oublié de le préciser, mais ce passage d’intense tristesse s’était produit pendant les vacances. À la rentrée, l’école et mes amies m’ont changé les idées. Ça commençaient à allez mieux. Mais surtout, je vivais un véritable déni. Je refusais d’accepter cette réalité qui me faisait tant souffrir. Je me répétais que ce n’était qu’un rêve, que j’avais tout inventé. Et j’ai fini par y croire.

Malheureusement, j’étais trop jeune pour savoir des détails concernants l’anatomie masculine. Malgré ça, tout allait mieux, je fuyais les souvenirs. Mais j’avais beau courir moi aussi, ils ont été trop rapide et ont finit par me rattraper. J’apprends à accepter ce qui c’est passé, à ne pas en vouloir à cette fille et à mon frère que j’aime à l’heure d’aujourd’hui énormément. Seulement, je suis toujours en quête de savoir si ce que j’ai vécu est un viol ou non. J’étais consentente, oui, mais n’étais je pas trop petite pour l’être véritablement ?
   Me voilà aujourd’hui en dépression, sociophobe avec une phobie scolaire. Je ne sais pas si ça à des liens mais durant mon enfance, après ces événements, j’étais une vraie peste. Je criais sur ma mère et mes grands-parents. Si bien qu’ils m’avaient interdit pendant une semaine de venir chez eux tellement j’étais odieuse. Vous voyez le genre de gosse insupportable que moi-même je veux fracasser ? Bah c’était moi. J’étais insupportable, brute et brusque. Aussi, je mimais beaucoup de rapport sexuels entre mes barbies et playmobils. Des fois, je jouais même sur le viol. Je ne sais pas si ce sont des signes concernant mon histoire ou si tous les enfants sont comme ça ?

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gfyyyy
gfyyyy
2 années plus tôt

Consentente non, je dirais sous emprise.

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gfyyyy
gfyyyy
2 années plus tôt

Je pense que quand on vous a demandé vous aviez dit oui sans savoir ce qu’elle allait faire et donc c’est des viols, trop petite vous ne connaissez rien à la vie à ce moment-là,
La fille vous a mis sous emprise en touchant sa petite soeur suite à votre refus, il faudrais aussi savoir ou certains gamins voyents-ils ces choses de la vie?
Lui-as ton fait subir cela aussi?
Non rien de ce que vous decrivez n’est normal.

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Line100
Line100
2 années plus tôt

Bonjour, ce qu’ il s’ est passé n’ est absolument pas de votre faute, vous étiez un enfant innocent et vous ne pouviez pas être consentante.
Même ces enfants qui ont abusé de vous, n’ étaient que des enfants au moments des faits et ont probablement vécu des viols, corruptions ou autres maltraitances de la part d’ adultes. Je suis persuadé qu’ils ne savaient même pas ce qu’ ils faisaient.
Tout cela montre que dans votre famille, il y a probablement un problème profond.
Des adultes portent certainement la réelle culpabilité dans cette histoire et pas les enfants.

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