J’ai 60 ans, j’en avais 57 lors de notre rencontre (par le réseau amical) qui a duré 10 mois, il en avait 62, était veuf et respecté sur sa ville. J’ai décidé de notre séparation après de nombreuses situations blessantes, mais il a refusé et a commencé un harcèlement impossible à stopper malgré une plainte au procureur. L’homme en question est photographié, avec prise d’empreintes et d’ ADN, mais le tribunal, qui parle d’atteinte à la vie privée et de violation de domicile, classe l’affaire. Le harcèlement continue ponctuellement.
J’aurais aussi pu porter plainte pour viol finalement, car ce type de comportement chez ce genre d’homme, est indissociable de conduites intrusives, irrespectueuses, à peine dissimulées par un vernis de bienséance, où le non-consentement n’est découvert (surprise à peine feinte) qu’après l’acte… Il est trop tard, les dégâts sont faits. Les actes , devrais-je dire, car la répétition est de mise bien sûr …
Mais la prise de conscience est lente, et demande un travail sur soi accompagné par des professionnels. Alors je ne suis pas encore allée jusqu’à me plaindre de ces actes là.
J’y repenserrai s’il y a une Xième récidive au harcèlement.
Évidemment, on ne quitte pas un homme comme celui là ! Il le fait payer, menace discrètement, rode toujours… Chaque fois plus “crédible” que sa victime…
Ce monde est long à changer, mais cela se fait , petit à petit. La peur changera de camps un jour. Courage à toutes celles et ceux qui luttent pour ce changement.
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