J’ai régulièrement le droit à des réflexions par mes collègues hommes au boulot sur mes tenues, mes attitudes, mes gestes. Un exemple qui a eu lieu pas plus tard qu’hier :
Je suis en pantalon et veste de tailleur, je me prend une première réflexion “en jupe c’est mieux pour faire un truc vite fait” (ne me demandait pas je n’ai pas compris ce qu’il voulait me dire). Le midi, je mange avec les collègues au restaurant du bureau, je revois la même personne. Il me dit “tu as l’air d’aimer ça les bananes avec un clin d’oeil” en regardant ma banane sur mon plateau. Dans l’aprés-midi, je revois encore ce collègue, je me baisse pour ramasser quelque chose, il arrive derrière moi “on ne va pas faire ça ici, vient plutôt chez moi”.
Je n’ai pas pu me retenir et j’ai fini par lui dire “gros comme tu es, tu y arrives encore”. Il est parti sans rien dire de la pièce.
Très très bien! Le voilà mouché pour longtemps! Vous avez bien de la chance d’avoir la répartie fulgurante, j’espère qu’il y avait du public pour écouter cette belle réplique. Et même si personne d’autre n’ a entendu, c’est vraiment rigolo et bien trouvé.
Ou encore “tu es trop gros, es-tu bien sûr de la retrouver ?”. Pour ce qui est de l’autre porconnard, mon hypothèse est qu’il entendait que pour faire sa petite affaire à vos dépends c’est mieux une jupe… Vous êtes décidément bien entourée de porcs de burelingue, une espèce bien glauque et puante, attention à vous, ils agissent en hardes et peuvent être très méchants, cela peut vous nuire si vous ne les neutralisez pas ou si vous n’avez pas les bons appuis. Pour l’autre porconnard à la banane, vous pouvez lui réserver des sextoys pour homme sur JLIST qui seront livrés au bureau sous paquet discret, à la façon japonaise, c’est cher mais cela peut faire son effet, lors d’un pot de vacances ou autres… Bon trève de plaisanterie, je vous conseille de préparer une bonne réserve de répliques bien sûr mais de bien regarder sur l’échiquier politique de la boîte, et surtout de consulter le site institutionnel stop violences femmes où tout est expliqué sur le harcèlement au burelingue.
Dans ce genre de réplique, j’ai toujours craint qu’un débile se mette vraiment à exhiber son sexe pour prouver qu’il en a dans la culotte, et à entrer en contact forcé.
Mais vu les nombreux témoignages où ce genre de remarque remet l’obsédé à sa place, il faut croire que l’obsession est inversement proportionnelle à la taille de l’engin
Chère Lagar, une hypothèse intéressante quoique difficile à tester, sauf à faire comme dans le papier canular “Dog park”. Vous avez parfaitement raison, le récent témoignage “tous les matins” se passe avec un type qui retire sa ceinture si je me souviens bien. C’est le risque de voir le porc se la jouer branluche, il est de toute évidence plus élevé sans témoins. On a pas toujours un spray de peinture dorée sous la main non plus ou une bouteille de cumlub, encore moins du bon vieux poil à gratter…
Cela m’arrive tout les jours au travail