J’en fait toujours des cauchemars. Quand j’étais petite mes parents m’envoyaient à chaque vacances chez mes grands parents à la campagne. Et chaque vacances, j’avais le droit au attouchement de mon grand-père, j’avais beau en parler mais personne ne me croyait car cet homme était comme un messi pour tout le monde, celui qui est là pour sauver tout le monde. A 17 ans, mes parents m’ont laissé prendre le train toute seule pour aller chez eux, sauf que je ne suis jamais allée chez eux et je ne suis jamais rentrée chez moi non plus. Maintenant je suis mariée et j’ai des enfants qui tous ceux qu’ils me disent je les crois, pas comme mes parents. Le plus triste dans tout ça c’est que mes parents ne m’ont jamais recherché, maintenant ils sont tous morts : grand-parents et parents et je n’ai eu aucune tristesse pour eux
Tu as eu du courage de partir. Je comprend quand tu dis que personne ne voulais entendre ce que tu disais. Moi ça été pareil. Je te souhaite une belle vie et je vois que tu n’as pas du tout envie de suivre celle que tes parents ont eu avec toi.
Chère Anonyme,
A 17 ans, avoir eu le courage de partir, de tout quitter, vous m’impressionnez !
En même temps, je ressens votre profonde tristesse ! Votre Moi Enfant pleure et pleurera jusqu’à la fin de vos jours ! Je reconnais ces larmes, elles me sont familières ! Ce sont celles d’un enfant non aimé par ses parents !
Aussi, je comprends que le sort de votre funeste famille vous indiffère !
J’ai une question : comment savez-vous que vos parents ne vous ont pas cherchée ?
Avez-vous été sur le site des enfants disparus pour le savoir ou vous-êtes vous renseignée auprès des Autorités compétentes ?
En tous cas, je suis heureuse de savoir que vous avez pu vous reconstruire et créer votre propre famille.
Je vous souhaite une vie douce et belle.
Toute ma tendresse !
Malgré que je ne suis jamais retournée chez mes parents, j’ai toujours observé mes parents de loin pour voir si mon absence était pesant mais non ils ont continué leur vie comme s’ils avaient jamais eu de fille
Chère Auteure du témoignage, merci pour votre réponse !
Comme vous devez et avez dû souffrir !
Mes parents agissent envers moi comme les vôtres l’ont fait envers vous ! Ils n’ont qu’une fille, moi, je n’existe pas !
Aussi, je sais et je partage votre profonde et infinie tristesse, ainsi que votre Intense et immense affliction ! Je pleure avec vous et mon cœur saigne avec le vôtre !
A tous les enfants non aimés de leurs parents et dont l’existence est niée, sachez que vous n’êtes plus seuls, nous sommes vos sœurs de cœur et nous vous aimons !