Un vrai porc
On dira qu’il s’appelle Claude. Claude, il en voulait toujours plus par jour. Un type étouffant, porté sur la chose, sans souci aucun de ma volonté, de mon envie. Un véritable obsédé. Un jour, je le suis dit qu’il fallait tout arrêter. C’était impossible de vivre avec un tel obsédé. Plus possible d’avoir une vie sociale digne de ce nom. Au fur et à mesure de notre relation, des choses m’ont fait tiquer dans son comportement à l’extérieur, notamment un intérêt poussé pour les petites filles. Nous étions un jour chez des amis à moi et il dévorait des yeux leur gamine qu’il n’a cessé de filmer. Ça m’a mis mal à l’aise. Mes amis l’ont trouvé inquiétant aussi. Bref, j’ai rompu. J’ai été amenée à le revoir mais il la littéralement sauté dessus. Lorsque je lui ai dit que c’était fini, il la littéralement traînée dans la boue, prononçant à mon égard des propos d’un autre monde, se fichant de moi. Ce jour là, j’ai eu très peur de lui. Il avait un regard pour le moins inquiétant et m’a dit tellement de choses horribles que j’ai eu très peur. Je me suis enfuie. Il m’a dit que je reviendrai moi même le chercher parce que personne ne pourrait me baiser aussi bien que lui. Je ne suis bien sûr jamais retournée le chercher. Ce type là était tout bonnement un porc qui n’a aucune limite. Un type inquiétant. Aujourd’hui, je suis à des kilomètres de lui. Je suis partie par peur loin de lui, changeant de métier, et sans laisser d’adresse. Je n’ai pas pu reconstruire une vie de couple. Ce type là m’a durablement dégoutée de l’amour.
Un pervers, qui a peut-être trouvé une autre victime.
Ce n’est pas le schéma d’un amoureux éconduit que vous racontez; vous avez bien fait de vous éloigner définitivement