Je suis heureuse que se soit les vacances car il y a un garçon dans ma classe qui me fait peur. Il vient toujours s’asseoir prés de moi. Il me donne des petits mots. (Ex : Je rêve tous les soirs que tu me suces) et c’est tous des petits mots dans ce genre. Une fois je me suis retrouvée seule dans les couloirs avec lui. Il m’a bloqué contre le mur pour essayer de m’embrasser. J’ai réussi à m’échapper et je suis partie en courant. J’en ai parlé avec un prof mais il ne me croit pas.
Anonyme,
vous êtes en train de subir un harcèlement sexuel et cette tentative de vous embrasser de force est une agression sexuelle. C’est grave. La peur que vous ressentez, c’est votre cerveau qui vous signale un danger important. Vous êtes malheureusement tombée sur un prof incapable de vous aider. Mais cherchez de l’aide ailleurs, il faut absolument que vous soyez aidée, protégée, et que ce garçon prenne conscience de la dangerosité de ses actes. Prévenez vos parents si vous les sentez capables de vous écouter, l’infirmière scolaire de toute urgence, L’adjoint-e à la vie scolaire, le ou la proviseur.
Selon moi, vous êtes aussi parfaitement en droit de vous défendre physiquement. Une bonne gifle à la moindre remarque ou petit mot douteux. C’est difficile, mais essayez.
Gardez courage!
Les petits mots sont une preuve.Conservez les originaux et photocopiez pour remettre à un adulte de confiance. Ne jamais demeurer seule en sa présence car il a senti votre vulnérabilité. Un coup de genou dans les testicules si besoin en cas d’agression renouvelée… Surtout ne pas taire les choses mais les clamer preuves à l’appui ! Courage
Ou bien un bon coup de pied dans le tibia avec la partie intérieure de la chaussure. On a moins de risque de rater son coup qu’en visant les parties intimes, c’est extrêmement douloureux aussi, et ça donne le temps de s’enfuir.
Pour le no man’s land du couloir, on peut aussi toujours avoir le compas en main et frapper en dernier ressort (éviter le visage) , se préparer à crier très fort, à courir…
Et surtout alerter les adultes, signaler la professeur incapable et lâche, montrer les photocopies des mots (originaux pour la Police, même le proviseur pour avoir la paix s’il est du même acabit que le prof peut vous les perdre et dire qu’il ne les a jamais vus ), les montrer à tout le monde, parents, profs, camarades de confiance…), ce taré doit dégager de votre classe.
Vous n’en sortirez que par un esclandre public.
Bonjour,
Garde les mots qu’il te donne comme preuve et raconte à tes parents le plus vite possible ce qu’il se passe.
Si ils minimisent les choses, va voir d’autres adultes de ton école.
Il faut absolument en parler autour de toi. Il est en train de tester tes limites et ça ira de plus en plus loin si il voit que tu as peur.
Courage à toi
PS : je rejoins également le conseil du genou dans les parties intimes, faites le si il insiste !
Il vaut mieux aller chez le proviseur que de continuer à se faire harceler (au moins, tu auras une occasion d’expliquer la situation)
Infos utiles :
• Le compas : mauvaise idée car Anonyme ne pourra pas invoquer la légitime défense, elle sera vue comme l’agresseuse et le porc pourra porter plainte contre elle pour agression !
Bilan : dommages et intérêts à verser au porc si porte plainte + risque de renvoi de l’établissement scolaire + l’agression d’Anonyme inscrite sur son livret scolaire + condamnation pour agression physique inscrite sur casier judiciaire B1!
Préférer une épingle à nourrice ! Plus facilement escamotable et jetable !
• Garder les petits mots comme preuves: il faut pouvoir prouver que les petits mots sont du porc !
L’expertise en écriture n’est pas une preuve recevable par les juges, c’est juste un commencement de preuve qui peut être contradictoirement débattu !
Le juge rendra sa décision en fonction de son appréciation souveraine des faits et circonstances de la cause, ainsi que des éléments de preuve contradictoirement débattus !
Chère Anonyme,
Voilà ce que préconise l’Education Nationale en cas de harcèlement à l’école:
Toute la problématique du harcèlement, c’est l’isolement ; l’enfant se replie sur lui, se sent responsable de son harcèlement, il se dit que c’est de sa faute. C’est contre cela qu’il nous faut œuvrer pour permettre un changement de posture, au quotidien, et que l’enfant soit sûr de trouver un soutien indéfectible et une écoute.
Si vous êtes victime :
• Je suis au collège ou au lycée
Si vous subissez des violences verbales, physiques et/ou morales de façon répétée (bousculades, vols, surnoms méchants, insultes, moqueries, rejets…), vous êtes victime de harcèlement.
Lorsque ces mêmes faits se déroulent sur les réseaux sociaux, par SMS ou par mail, on parle alors de cyberharcèlement.
Cette situation peut avoir des conséquences graves pour :
– votre scolarité (baisse des résultats scolaires, décrochage scolaire)
– votre santé (maux de ventre ou de tête, perte de l’estime de soi, profond mal être).
Aucun enfant, aucun élève ne doit subir cela, personne ne doit rester silencieux !
• Comment être aidé quand on est harcelé?
Il faut en parler pour trouver de l’aide et des solutions :
– À un adulte de votre établissement en qui vous avez confiance (un professeur, le CPE, l’assistant d’éducation, l’assistant de service social, l’infirmier, la direction, le conseiller d’orientation psychologue…). Ils sont là pour vous écouter, vous aider et trouver des solutions.
– À vos parents ou un membre de votre famille ou de votre entourage: ils pourront vous conseiller et contacter l’établissement au besoin.
– À un élève de la classe ou de l’établissement : il pourra en parler avec un adulte de l’établissement pour vous aider.
Parler du harcèlement c’est agir pour faire cesser la violence que vous subissez c’est aussi agir pour que d’autres élèves ou vous-même, ne soient pas victime une autre fois.
Lorsque vous en parlez, il est important d’expliquer en détail la situation que vous subissez.
Le meilleur moyen de ne rien oublier est d’écrire l’ensemble des faits même s’ils vous semblent mineurs.
Notez la date, l’heure, les personnes présentes, la description des faits, leur répétition, face à cette situation.
Pensez aussi à conserver les preuves éventuelles du harcèlement subi, notamment sur les médias sociaux (capture d’écran…).
Ce que vous ne pouvez pas faire
Ne tentez pas de résoudre vous-même la situation et n’utilisez pas la violence, cela pourrait l’aggraver.
Si vous avez besoin de conseils complémentaires, contactez le :
N° VERT « NON AU HARCÈLEMENT» : 3020
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 20h et le samedi de 9h à 18h (sauf les jours fériés)
Si le harcèlement a lieu sur internet, appelez le :
N° VERT « NET ÉCOUTE » : 0800 200 000
Gratuit, anonyme, confidentiel et ouvert du lundi au vendredi de 9h à 19h
• Vous voilà renseignée sur ce que vous devez faire ! Bon courage !
De tout cœur avec vous !
A voir, http://www.education.gouv.fr/cid135779/jeudi-8-novembre-2018-journee-nationale-de-lutte-contre-toutes-les-formes-de-harcelement.html
GARDEZ les PREUVES, PARLEZ-en à des adultes, Vous n’êtes pas la FAUTIVE.
Ne faites pas justice vous-mêmes, cela peut risquer de se retourner contre vous.
Je pense par rapport à ta situation que tu devrais d’abord en parler à tes parents et de leur demander un conseil, ils sauront forcément quoi faire. Sinon si tu ne veux pas aller leur en parler tu devrais aller voir les gendarmes. Je sais que c’est très compliqué d’en parler parce qu’on a peur de passer pour une balance à l’école mais crois moi si je n’en avais pas parler à mes parents je ne serai surement pas la a t’écrire ces quelques lignes, il faut vraiment que tu parles a quelqu’un, tu peux en parler au CPE, au chef d’établissement, à la COP, ou a tout autre adulte de ton établissement scolaire, sinon il y a tes parents, tes amis, ou encore bien les gendarmes. Mais surtout ne reste pas comme ça et retourne parler a quelqu’un de confiance.