Un cousin pervers
Je devais avoir dans les 10 ans et lui 4 de plus mes souvenirs de cette époque sont flous et glauques . Mais je suis sur d’une chose j’ai été violer par lui au moins une fois
Ça à commencer par des atouchements sexuel puis au fil du temps devenait plus violent et donc jusqu’au viole par fellation . Aujourd’hui j’ai 54 ans mes parents m’on jamais crus pour eux c’était un jeu . Depuis il a construit une famille sa propre fille a porté plainte contre lui pour attouchements sexuel . Moi pendant ce temps , problème sexuel et alcool (en guérison de ce côté là) voilà mon témoignage
Merci pour votre témoignage.
C’est assez courant d’avoir une mémoire floue lors de violences sexuelles dans l’enfance et d’inceste. Moi aussi. Cela a beau être flou, c’est quelque chose que l’on sait au fond de nous-même et on ne peut pas l’oublier. Peut-être est-ce de la mémoire traumatique? Je vous conseille de visiter le site “Mémoire traumatique et victimologie” qui parle de ce phénomène mais aussi les conséquences des violences. Les problèmes d’alcool et de sexualité sont assez courants suite à des violences sexuelles.
Je suis désolée que l’on ne vous ai pas crue et donc pousser au silence. C’est horrible. Malheureusement, ce n’est pas rare lors d’inceste. L’omerta, la loi du silence est forte… Je ne comprendrais jamais comment on peut considérer cela comme “un jeu”. Faut vraiment ne jamais l’avoir vécu pour oser dire ça. En quoi toucher les parties intimes d’un enfant et l’amener à faire une fellation est un jeu?
Il ne mérite pas sa famille ou sa liberté. Sa place est en prison, il a agresser et violer deux personnes au minimum et il peut toujours faire d’autres victimes. J’espère que ni vous, ni sa fille, ni aucune autre personne qu’il a peut-être agresser, ne continuent à le côtoyer. On ne peut pas se reconstruire si on voit encore notre agresseur, s’il est toujours présent dans notre vie. Il nous renvoie constamment aux violences, nous plonge dans la peur ou le déni, on ne peut pas se sentir en sécurité avec.
Parler, écrire, dessiner, chanter de/sur ce qu’on a vécu, peut aider à aller mieux. Il y a aussi des groupes de paroles, l’EMDR, un suivi thérapeutique ect… Les associations en particulier celles contre l’inceste et la pédocriminalité peuvent fournir ces ressources.
Porter plainte aussi peut aider, ça serait un acte symbolique. Vous pouvez toujours même s’il y a prescription.
Bravo et bon courage pour votre guérison par rapport à l’alcool en tout cas! J’espère que vos autres souffrances guérirons aussi. Pour ce qui est du traumatisme, ça ne s’efface pas, je pense que vous l’avez compris depuis, en revanche on peut le soulager.
J’espère que vous rencontrez de belles personnes qui vous aide et vous comprenne.
Vous n’êtes pas seule. Nous représentons 10% de la population et encore peut-être sommes plus nombreux en réalité.
Courage
De tout cœur avec vous.