J’avais 13 ans, mes parents étaient en plein divorce. Après un mois d’été chez mon père en Corse. Ma mère m’amène dans un hôtel dans l’attente d’un logement. En fin de journée,elle me demande si cela ne me dérange pas que son copain dorme avec nous. J’ai 5 ans,on ne m’a pas appris a m’exprimer mais a obéir à ses parents. Pendant la nuit,ils ont eu un rapport sexuel. Je me suis mise en position fœtale sous la table. Il a dit « qu’est-ce qu’elle a, elle veut la même chose celle là ? « . Je vous laisse imaginer mon état psychologique. Dès le lendemain nous avions une chambre avec un lit pour moi et un pour eux. Rapidement j’ai compris qu’il avait un appartement à Paris où il aurait pu dormir… On a emménagé dans un appartement au bout de 6 mois . J’étais constamment sur mes gardes, j’avais constamment peur notamment quand mes 2 frères et moi étions seuls avec lui. Environ 6 mois après, il jouait à chat avec mes frères et je me suis lâchée, juste ce jour là, et j’ai joué avec eux. Arrivée dans ma chambre ,il m’a plaquée sur mon lit,c’est allongé de tout son poids sur moi et a frotté son sexe sur le mien… Je n’en ai pas parlé a ma mère car je pensais que c’était ma faute ,qu’elle n’avait pas senti le danger dès le 1er jour et que je ne voulais pas cassé son « bonheur ». J’ai perdu le peu de confiance et d’insouciance qui me restais… Ma mère est restée 2 ans avec lui… J’avais peu d’amis. A vingt trois ans j’ai failli me faire écraser 3 fois par une voiture en traversant. J’ai décidé de vivre et d’aller chez un psy qui m’a aidé a comprendre que je ne portais pas mes problèmes. Quinze ans après,J’ai réussi a en parlé à ma mère qui m’a dit d’un air détaché « je m’en doutais, c’est pour ça que je l’ai quitté ». A 25 ans je suis partie vivre ma vie. Je suis heureuse aujourd’hui,mais, ça laisse des traces qui se réveillent dès qu’une affaire d’agression sexuelle passe aux infos…
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Un « beau- père » prédateur
Scandaleux comme comportement, comment ta mère n’est pas intervenue puisqu’elle avait des doutes ? Et tu n’as pas pu te confier à ton père non plus ?
Triste enfance que tu as eue. Je ne peux que te souhaiter, de tout mon cœur, que le meilleur pour l’avenir.