Pour mon second fils, une césarienne était prévue (octobre 1998).
J’étais alors en un état de grand stress et extrêmement fatiguée suite à une grossesse difficile.
La péridurale a été terriblement douloureuse pour moi. Le fait de ne plus sentir mes membres, d’être paralysée a été très angoissant.
C’est l’aide-soignant qui pendant toute l’opération a profité de mon mal être et n’a pas cessé de me peloter, de se frotter contre mon corps inerte, de me chuchoter à l’oreille des obscénités.
J’étais entre le choc et la culpabilité de n’avoir pu m’exprimer rapidement. C’est quand il a voulu venir dans ma chambre que là j’ai pu crier que j’étais mariée et qu’il devait me laisser tranquille.

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