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” Tu me suces ou je t’égorge “

C’est violent. Un dimanche soir, il est 19h30, je remplace le médecin de garde et cet homme à un cutter. Il Je suis seule avec lui dans le cabinet médical. Je m’imaginais réagir d’une certaine manière, trouver les mots, un échappatoire, mais devant l’ultra-violence c’est la peur, la peur physique, celle qui paralyse.
Il est 20h30, et je suis prostrée. Je sais que je dois réagir. Je sais qu’il est de mon devoir de porter plainte, mais comme toutes je veux préserver mon entourage, mes proches, ne pas leur faire de peine. Et la gêne…je ne voulais pas être celle qui …
Je n’avais pas encore passé ma thèse, et j’ai depuis orienté ma vie sur un autre chemin, vers une autre activité qui me tenait à coeur. J’avais fait médecine pour aider mon prochain, mais ma vie a basculé un dimanche soir.

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Jécoute
Jécoute
6 années plus tôt

Un patient ou un collègue?

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Tetu
Tetu
6 années plus tôt

Il faudrait mentionner le nom de ce collègue.
Je ne comprends pas pourquoi avoir arrêté la pratique médicale car si on pousse le raisonnement vous ne devriez plus communiquer avec aucun être humain…heureusement la plupart des médecins sont normaux.

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Delly
Delly
6 années plus tôt

Je relis mon témoignage et je me rends compte de son manque de clarté, mais même écrire est difficile.
Je parle d’un “patient”, et non pas d’un médecin.

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Audrey
Audrey
6 années plus tôt

J’exerce en libéral depuis 5 ans, et on en voit des vertes et des pas mûres, heureusement pour moi rien d’aussi grave ( mais il faut éviter d’être seule en consultation, surtout dans les endroits difficiles ). Les agressions de médecin sont un sujet tabou dans notre société ! Sans parler de certains patients hommes, qui prennent un malin plaisir à consulter avec une femme pour certains problèmes … !

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n n
n n
6 années plus tôt
Répondre à  Tetu

Le choc est d’une violence extrême (avec un curseur selon l’agression et la sensibilité)
Il y a une montée brutale d’émotions extrêmement fortes, telle qu’on pourrait la comparer à un coup de massue imprévu, ou comme le monde qui s’ arrête de tourner (d’où l’état de sidération ou de tétanie souvent décrit). Il y a une sensation de mort imminente, d’un danger sans nom mais absolument terrifiant. Je comparerais à être en perte d’équilibre sur le bord d’une falaise dont on ne voit du fond qu’une noirceur effrayante.
(Pour certaines sensibilités -les enfants notamment, mais pas que-, le choc est tellement violent que le cerveau choisit d’envoyer la scène dans les oubliettes, pour éviter le basculement dans la folie).
Il faut ensuite gérer ce choc émotionnel,(et d’autres choses encore, principalement la sensation extrêmement douloureuse d’avoir été nié(e) en tant qu’être humain, chosifié(e) quoi),
choc donc qui a laissé le psychisme de la personne comme un paysage après un tsunami (si toutefois il ne l’a pas complètement détruit)
La raison peut intervenir, prendre certaines décisions pour participer à la “reconstruction” (porter plainte, consulter un psychothérapeute…), mais les émotions qui restent, elles, (dégoût, culpabilité, honte, peur…) ne peuvent pas être raisonnées (mettez une araignée sur la main d’une personne arachnophobe, et essayez de la raisonner!).
Se mettent donc en place des mécanismes de protection et de rejet non raisonnés. Il ne s’agit pas de décisions qui sont prises, mais de mécanismes de survie (hyper protection) et de tentatives d’évacuation de ces émotions qui se mettent en place tous seuls. Il y a des réactions irrépressibles.
Parmi ces mécanismes de protection, on peut ressentir la nécessité de faire disparaître de sa vue ou de s’éloigner de la moindre chose qui pourrait rappeler l’agression et raviver les émotions associées qui sont insupportables.
C’est selon la sensibilité des personnes, mais pour certaines cela peut aller effectivement jusqu’à l’agoraphobie, ou de ne plus pouvoir être approchée par un homme.

J’ai beaucoup parlé de moi, mais -sans vouloir prétendre savoir ce qui est arrivé à Delly- il y a peut-être des éléments de réponses pour expliquer pourquoi elle s’est éloignée du monde médical.

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miss
miss
6 années plus tôt

vous faites bien de dire que cela vous a poussé à abandonner la médecine car il faut réaliser que ces agressions, ces viols ont un impact et qu’il ne se limite pas à la seule victime, oui ces actes ont un impact important sur la société, tandis que certains oeuvrent pour réduire les femmes au silence, pour briser leur vie, les forcer à la soumission, d’autres comme vous ont le courage de témoigner, merci

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Elisabeth
Elisabeth
6 années plus tôt

Bonjour Delly, je suis médecin généraliste également, votre témoignage me glace car j’ai subi une agression similaire en 2011, par un patient alcoolisé qui sortait de prison. Je comprends parfaitement votre ressenti, la souffrance engendrée.
C’était dans la région bordelaise

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