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tsa manipulé ciblé pour l’abus, prêtre complice malgré lui…

Nous étions tous étudiants entre 20 et 25 ans. Un gars étudient rencontré au hasard d’un anniversaire faisait le joli coeur tout en prétendant partager une discussion intello-culturelle avec moi, puis me vola un baiser en s’en allant. Naïvement, je lui avais déjà donné mon téléphone avant, trop tard pour annuler alors qu’il s’évaporait des lieux aussitôt.
Le jour où il m’appela pour proposer de se voir, je lui informais refuser et lui expliquais le malentendu du baiser volé, insistant clairement sur le fait que je n’envisageais fermement pas de relation ni le frustrer ou l’humilier , et signalant qu’il était mieux de ne pas se revoir.
Il insista pour se voir en amis, prétextant respecter ma posture et ne plus penser au baiser volé soit-disant oublié depuis longtemps.
Amusé, il m’informait qu’il était l’ami d’un prêtre et qu’il se comportait de façon respectueuse et engagée vis à vis de valeurs morales…, qu’il ne souhaitait me revoir que pour ma soit-disant intelligence et discussions intéressantes.
Méfiante, habituée à être sur mes gardes vis à vis des inconnus , j’acceptais tout de même de prendre un verre une fin d’après midi dehors puis il repartit.
C’était une erreur. Je n’avais pas respecté mon intuition de départ qui était de refuser la rencontre.
Plus tard il me téléphona pour se voir prétextant être accompagné de son ami prêtre étudient en master philo (apprenti au séminaire) qui souhaitait me rencontrer.
Je me laissais berner, curieuse de découvrir cet ami prêtre dont il m’avait déjà parlé la fois précédente.
On se retrouva à une terrasse très fréquentée , sans risque, + un 3ème autre pote inconnu . Le gars et le pote inconnu restèrent boire des coups, le prêtre et moi partions marcher pour bavarder, loin de l’ambiance alcoolisée.
J’étais athée ou agnostique, mais l’ “apprenti” prêtre et moi avions de longues conversations philosophiques, ce qui convenait à mon état d’esprit analytique hpi et tsa.
Le prêtre proposait qu’on se revoit.
Je ne comprenais pas pourquoi il traînait avec ces gars peu intéressants : il m’informait d’une part qu’il acceptait très occasionnellement de les côtoyer à leur demande car ces garçons disaient se sentir cadrés et rassurés vis à vis de leur questionnements coupables et comportements alcoolisés.., d’autre part qu’il trouvait intéressant de me fréquenter mais avait des scrupules de laisser tomber ces gars qui nous avait présentés.
Le jeune prêtre et moi nous sommes ensuite revus seulement entre nous , quelques fois. Nous devenions amis.
Un soir, j’avais invité le prêtre à mon domicile car il était en attente d’accompagner les 2 jeunes autres gars qui semblaient trop alcoolisés et qui insistaient pour le retrouver avant de rentrer chez eux. À cette occasion ils ont connu mon adresse.
Un WE suivant les 2 gars sont revenus toquer à ma porte , sans le prêtre. Il prétendaient qu’ils avaient pour mission de la part du prêtre de me questionner sur mon investissement amical ou amoureux envers le prêtre et exigeaient une réponse à lui donner. ., insistant sur le fait que le prêtre était dans le doute entre son engagement au séminaire et ses sentiments naissants envers moi .
Sonnée d’apprendre cette information , j’étais fâchée que le prêtre ne me questionne pas de lui-même et j’ai naïvement répondu que j’étais définitivement juste 1 amie.
Les 2 gars insistent pour boire une de leur bière chez moi avant de partir dans un de leur pub, pendant que je bois un thé. Le lendemain je me réveille nue sans comprendre à quel moment je me suis endormie. J’avais été droguée à un probable GHB.
J’ai vécu un état de choc pendant plusieurs jours au cours desquels le prêtre m’a téléphoné en panique. Il m’expliquait avoir reçu une demande de confession de l’un des 2 gars au cours de laquelle le prêtre apprenait “ce qu’il s’est passé” ce soir là.
Le prêtre se confondait en excuses et de responsabilité honteuse de ne pas avoir été présent ce soir là , il me questionnait sur mon état, si j’acceptais de le revoir pour qu’il m’aide à surmonter le drame.
Il m’informait qu’habituellement il venait me rendre visite en même temps que ces 2 gars car il redoutait que les 2 gars me contacte et il pensait que sa présence les dissuadait d’abuser de moi.
J’apprenais qu’il savait que les 2 gars projetaient de m’abuser mais qu’il pensait qu’il s’abstiendraient du fait que lui et moi étions devenus amis, du fait qu’ils les surveillait et que ces gars s’étaient engagés auprès de lui à ne pas agir. Il pensait que les 2 gars ne viendraient pas me rendre visite en son absence. Ce soir du drame il était parti rejoindre sa famille , regrettait ne pas avoir pu me protéger et que nous ayons été trahis par les 2 gars . J’apprenais aussi qu’il ne doutait pas de son engagement au séminaire, que les questionnements des 2 gars concernant nos supposés sentiments étaient mensongers .
J’apprenais que le prêtre me côtoyait pas seulement en tant qu’amie mais parce qu’il campait le rôle de protecteur.
Cela sans m’informer des intentions au début réprimées que lui confessaient ces gars.
J’étais consternée d’effroi et de trahison, concernant le fait que le prêtre savait que les 2 gars me convoitaient secrètement, alors que le prêtre ne m’en avait pas parlé. Simultanément au fait d’être en état de choc d’avoir été la cible de prédateurs et d’avoir été abusée.
J’étais tétanisée d’effroi, de douleur, de dégoût, de colère envers eux tous. J’ai accusé le prêtre d’être inconséquent et partiellement responsable de m’avoir induit en erreur en ne m’alertant pas des risques et des envies de prédation que lui confessaient les 2 gars. Il me répondait qu’il était informé dans le cadre de la confession , qu’il était engagé à ne pas trahir la confession en tant que prêtre, qu’il pensait qu’il ne s’agissait que d’un fantasme ou une pensée honteuse que ces gars ne mettraient pas en pratique. Il m’informait que lorsqu’il venait me rendre visite c’était pour me protéger d’eux.
Peut-être qu’il me protégeait étant donné que je sais pas si j’aurais poursuivi de revoir le gars violeur et si il aurait réussi à me piéger.
Mais peut-être aussi que je n’aurai pas revu ce gars violeur en l’absence du prêtre et peut-être que je n’aurais pas été confiante au point d’ouvrir ma porte s’il n’avait pas été l’ami du prêtre.
J’ai eu l’impression d’avoir été manipulée et trahie par eux tous et par le prêtre lui aussi malgré lui.
Je n’avais aucune clémence vis à vis de son histoire de secret de la confession.
D’autant que si le prêtre n’était pas devenu un ami, je n’aurais probablement pas accepté de revoir de moi-même ces gars.
Pour moi le prêtre était lui aussi responsable en m’ayant menti par “omission” et de part son soit disant secret de la confession intolérable.
J’ai froidement et sèchement rejeté toute amitié avec le prêtre imposant de ne plus jamais revoir aucun d’eux bien sur et lui compris aussi.

Le choc à perduré encore plusieurs années chargées de mutisme, peur, dépression, phobie sociale , sentiment de trahison , dégoût de la vie, isolement, colère et méfiance envers tout humain, apathie , auto-décomposition de moi même, je suis devenue un fantôme , etc.
Je n’étais pas en mesure de porter plainte ni chercher de l’aide, la sidération puis l’amnésie créée par le choc me laissant sans comprendre mon état pendant plusieurs décennies ( malgré un suivi psychiatrique et de psychologie intenses).
Les psychiatres qui me suivaient m’informaient que mon hpi mêlé à mon TSa à haut niveau de fonctionnement pourtant invisible, pouvaient générer l’angoisse et la phobie.., mais je n’ai pas souvenir qu’il m’aient questionnée sur la possibilité de chocs traumatiques liés à un abus ou liées à l’amnésie de l’abus.
Pendant les rares tentatives de survie psychique et de volontarisme pour me re- sociabiliser, pourtant très méfiante , ultra sélective, voire parano, au cours des 20 années suivantes j’ai encore rencontré ou échappé à 3 autres prédateurs distincts . Comme une damnation ou comme si les stigmates étaient lisibles au point que d’autres prédateurs identifiaient en moi une proie potentielle.
Les psychiatres pourraient se bouger plus activement , non ? Il pourraient au moins alerter d’avantage les patients et la population sur la question de l’amnésie traumatique et les indices stigmatisés , cela pendant que les prédateurs maintiennent leur agissements sur d’autres !

J’ai appris récemment ( par mes recherches personnelles auprès de chercheurs spécialistes de l’autisme) que le Tsa même lorsqu’il est invisible et même accompagné d’un hpi, est un indice “flairé” par les prédateurs favorisant d’être considéré comme une cible.
Le tsa favorise de surcroît que la personne avec tsa doute de ses perceptions et choix sociaux, du fait de parfois se tromper en n’ayant pas toujours ou pas tout à fait accès à la lisibilité et à la compréhension de certaines intentions bienveillantes comme malveillantes,
Personnes avec TSA : attention à vous aussi !

J’ai compris aussi quel était le risque de se penser une femme indépendante, féministe, qui a le droit de coexister sur la base d’interactions intellectuelles ou mentales seulement.
Une de mes erreurs était de me comporter de façon autonome, solitaire, en indiquant ce signal supplémentaire que je rencontrais des quasi inconnus en étant seule.
Dans ce monde encore trop emprunt de prédation et d’abus misogynes, les plaintes étant souvent classées sans suite, la parole étant encore peu crue, l’amnésie post traumatique créant la perte des souvenirs mais avec traumatisme bien présent, le mutisme, les criminels étant assez peu souvent inquiétés, nous sommes contraints de toujours être plus méfiants . Les femme ou les personnes ciblées sont encore aujourd’hui culpabilisées, ou suspectées, ou méprisées . . .
Avec tsa ou pas, dans tous les cas, il me semble incontournable de toujours être accompagné(e ) d’un ou de plusieurs vrais autres amis fiables pour toute rencontre nouvelle, cela à plusieurs reprises , de connaitre les noms , adresses, amis, lieu de travail , de ne jamais côtoyer quiconque seul(e) , de ne pas être isolé dans un lieu avec une personne que cela soit dans le privé comme dans le travail etc, de ne jamais boire de verre ou tasse sans le perdre du regard et qui ne soit pas rempli par soi même, d’être plus que vigilent(e) à tout instant.
La méfiance s’impose de façon quasi permanente car les actes prédateurs ne sont pas sanctionnés à la mesure de leur fréquence et gravité.
Monde humain merveilleux . . .

Bon courage à tous et à toutes.

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