il y a maintenant 13 ans, j’ai pu goûter à mes premières étreintes sexuelles. Elle ne furent pas réellement comme je me les imaginaient, mais, après tout, je n’y connaissait encore rien.
Des soirées alcoolisées au bord de la rivière du village, des garçons plus âgés, de la musique “in”, du mauvais shit. On rigole, on se pavane, on se drague. L’adolescence. Un de ces garçons me plait. Il a 20 ans, moi 15. Les heures passent, les verres se vident, se remplissent, et nous nous éclipsons. Je lui plait. Chouette! Dans le noir de la nuit, au bord du canal au dessus de notre petite fête, il commence à me déshabiller. Je suis d’accord avec ça, enfin je crois. Cependant, il est brutal, excité, me secoue. Je sens les cailloux pointus me piquer les fesses. Ce n’est pas agréable. Je n’ai plus tellement envie, heureusement, ça ne dure pas “longtemps”. Il est fier. Me demande “tu as aimé?”. Je dis “ouai!”. Le véritable truc tordu c’est que je n’ai pas le temps de me rhabiller qu’il appelle discrètement son frère pour me “passer dessus”. Certainement étais-ce pour rire. Un truc de fratrie. “t’es taré toi!” lui balance-je. Je retourne alors vers le groupe, et déjà les questions fusent. Je suis fière d’avoir enfin couché pour la première fois, je me confie à une amie, mais je me sens sale et confuse. L’alcool m’enivre encore. J’essaie d’oublier la dernière partie de cette aventure sexuelle. Je souris.
Plus tard, il aura fait de même avec d’autres filles, aura essayé de briser des histoires d’amour et m’aura fait passer pour une sale menteuse. PETITE MERDE QUE TU ES. Voila mon histoire.

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