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Tripotée, bécotée de 11 à 14 ans…j’en ai 46.

Depuis quelques années, j’assiste avec bonheur à la libération de la parole des femmes. Balance ton porc, l’expression n’est pas très chic mais dieu qu’elle est explicite. Voilà. Tout aurait pu s’arrêter là. Mais non. Il y a peu. Très peu de temps, je réalise que moi aussi, j’ai eu mon porc.
Je ne peux pas dire que j’en enfoui l’évènement. Je l’ai juste « arrangé ». Je vous raconte. Parents séparés, père quasi absent, mère partout sauf à son poste, professionnelle à fond, mère déserteuse.
Mes grands-parents de cœur avaient une maison à la campagne où nous allions presque tous les week-ends. Un endroit que j’adorais. Un parc, des bois, et derrière, le temps de passer un petit muret, des chevaux. Une écurie de trotteurs tenue par un homme d’une quarantaine d’année à l’époque, divorcé et souvent entouré par des femmes, souvent jolies, souvent jeunes.
Il me parlait bien. Doucement. Chuchotait. Me draguait. À 11/12 ans, j’avais déjà presque ma taille adulte (1,72 m), des seins, un corps de jeune femme. Autant vous dire que dans ma tête, je portais encore des couettes. Et voilà. Pendant des années, je suis venue sans que ma mère ne soucie de rien, me faire tripoter, embrasser. Quelqu’un, un homme s’intéressait à moi. Bonheur. Un jour, j’ai senti qu’il fallait que j’offre plus pour ne pas le perdre. Cela aurait pu être ma première fois. De mémoire, il n’avait pas pris la peine de se protéger. De toutes les manières, j’étais tellement tendue que je n’ai pas réussi à le laisser me pénétrer.
Voilà. Jusqu’à aujourd’hui, je n’ai pas fait le lien entre vos porcs à vous et le mien. Parce que le mien m’apportait (pensais-je) ce que je ne trouvais pas chez moi.
Aujourd’hui, je sais qu’il a eu tord. Je sais qu’il a usé de sa position et de ma détresse pour abuser de moi. C’est sans doute ce qu’on appelle un prédateur. Oui. Sans doute ne suis-je pas la seule à être tombée dans ses filets.
C’est la première fois que je mets des mots sur cette histoire. Autant vous dire que je vois un peu noir. Très noir.
Je crois que de parler mon porc, de ce sal porc, ça me fait du bien. Déjà. Merci

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Catoune
5 années plus tôt

Chère Anonyme,

Vous écrivez : “il a usé de sa position et de ma détresse pour abuser de moi.”

Nul doute qu’il a profité de votre jeunesse, de votre naïveté, et vous avez raison, il a surtout exploité l’immense souffrance et la profonde tristesse qu’entraînent un manque d’affection et d’amour!

D’ailleurs, vous l’écrivez vous-même : “Quelqu’un, un homme s’intéressait à moi. Bonheur.”

Le prédateur sexuel qu’il est, a perçu cette faille, ce besoin de tendresse et d’attention!

Il n’a eu ensuite qu’à vous manipuler pour vous amener à vous donner à lui !

Vous écrivez : “Un jour, j’ai senti qu’il fallait que j’offre plus pour ne pas le perdre.”

Et c’est infiniment pervers d’agir comme il l’a fait, car votre offrande lui a assuré votre silence!

Mais le pire, c’est que vous avez dû travestir la vérité pour ne pas avoir honte et culpabiliser, ceci afin de survivre !

Vous écrivez : “je réalise que moi aussi, j’ai eu mon porc.
Je ne peux pas dire que j’en enfoui l’évènement. Je l’ai juste « arrangé »”

Maintenant que vos souvenirs sont revenus, il va vous falloir y faire face !

Ce qui va vous meurtrir le plus, c’est votre “offrande”, “votre consentement à coucher avec lui”!

Vous écrivez : “C’est la première fois que je mets des mots sur cette histoire. Autant vous dire que je vois un peu noir. Très noir.”

N’oubliez jamais que vous aviez peur de le perdre ! Il s’agit donc d’un chantage sexuel de sa part, même si les mots n’ont pas été prononcés !

Vous aviez peur de perdre ce que vous preniez pour de l’attention, de l’affection, de la tendresse, de l’amour, et vous étiez prête à tout pour ne pas éprouver à nouveau cette cruelle perte et vous retrouver seule !

C’est bel et bien un chantage à l’affection pour obtenir des faveurs sexuelles ! Et c’est punissable par la Loi !

Surtout ne vous reprochez rien ! Vous n’êtes coupable en rien ni responsable en quoi que ce soit !

Cette ordure est un prédateur, un pervers sexuel, un pédophile, et il a profité de la défaillance affective parentale pour vous violer !

Eh oui, je parle bien de viols !

Ce genre de rapports n’est pas considéré comme des rapports normaux et consentis, vu qu’il y a eu chantage sexuel, et les enfants ou les adolescents ne sont pas conscients des conséquences que cela implique!

Ne broyez plus du noir ! Ne culpabilisez plus ! N’ayez pas honte ! Ne vous sentez pas sale!

Tous ces ressentis, laissez-les au porc ! Rendez-les lui ! Évacuez ce poison qu’il a mis en vous!

Aujourd’hui, il vous faut continuer à en parler et pour cela, je vous invite à consulter une psy spécialisée dans les viols et à rejoindre un groupe de parole, s’il y en a un près de chez vous !

Vous pouvez contacter les Associations suivantes :

• CFCV : Collectif féministe contre le viol n° vert : 0 800 05 95 95 gratuit et anonyme en France et DOM depuis un téléphone fixe.
Du lundi au vendredi de 10h00 à 19h00.
Adresse : 9, villa d’Este 75013 Paris
Tél. 01.45.82.73.00
Site : cfcv.asso.fr
Une permanence téléphonique aux personnes qui ont subi des violences sexuelles, une écoute, un soutien, une solidarité ainsi que des informations nécessaires aux différentes démarches qu’elles peuvent entreprendre, tout en respectant leur anonymat si elles le désirent.
Un groupe de parole à Paris.

• SOS FEMMES
sur le site on trouve toutes les associations qui viennent en aide aux femmes.
Le site : sosfemmes.com/ressources/contacts_tel_local.htm

• FNSF – Fédération nationale solidarité femmes : solidaritefemmes.asso.fr

• Femmes solidaires :
Site : femmes-solidaires.org

Vous avez déjà fait un premier pas en nous confiant votre histoire et c’est bien ! Vous avez mis des mots sur l’indicible ! Pas facile!

Maintenant, il faut soigner cette plaie qui saigne et qui risque de s’infecter ! Vous risquez en effet une dépression sévère !

Alors, contactez le CFCV pour trouver une Association près de chez vous pour rencontrer gratuitement des psychologues ou des psychiatres spécialisées dans les viols !

Prenez soin de vous surtout !

Toute ma tendresse et toute mon affection!

Catoune

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