Autres agressions que je n’ai pas citées impliquant toutes un porc ou un gros porc (pardon à ces animaux innocents) :
Enfant, le grand-père de l’amie de ma mère chez qui nous sommes en vacances pour quelques jours en Bretagne s’isole avec ma petite sœur et moi (respectivement 4 et 8 ans) et commence à me caresser, la main sur la cuisse et remontant vers la fesse et le reste. Je file vers la porte et ma sœur me suit, plusieurs autres tentatives du vieux pervers dégueulasse se soldent par des échecs, Ayant compris je ne veux plus rester seule avec ! Et je défends ma sœur (que je n’aime pourtant pas) et lui évite sans doute le pire en empêchant le vieux salaud de l’emmener dans une chambre isolée. Lors d’un séjour ultérieur chez ces amis de la famille, mêmes tentatives pareillement déjouées (j’avais 11 ans). Paris. En me rendant à l’école (8/9 ans) je passe devant un jeune homme portant un jeu de société sous le bras. Je ne me méfie pas et lui dis jonjor, il remontre son sexe ! Je détale en courant (jamais de ma vie je n’ai couru aussi vite). Frotteurs et tripoteurs dans le métro :
j’ai 14 ans, un gros type les yeux globuleux me caresse la cuisse en profitant de l’affluence de ce matin où je me rends à
l’école. J’essaie en vain de lui échapper, personne ne bronche. Une jeune femme a repéré le manège et me regarde d’un air
apitoyé mais ne fait rien. Je finis par planter mes ongles dans la main du type qui s’arrête illico.Un autre exhibos (la
trentaine élégante ), l’été de mes 20 ans sur un quai de Seine, me déballe toute sa boutique. Même fuite éperdue de ma part.
Jusqu’ici pas de mal encore.
A 21 ans, étudiante, en sortant de chez le dentiste l’idée saugrenue me vient d’aller au Monoprix local. Mal m’en prends: un vigile arabe (la quarantaine, très moche) m’accuse d’avoir volé (avec les deux mains occupées par mon porte-document de travail et mon sac ?), et me force à le suivre dans son bureau au sous-sol. Là il met son doigt dans le cul (enfin au milieu) ce qui constitue un viol au sens juridique, sous le prétexte d’y chercher de la marchandise. Devant mon regard effaré, accusateur, il me laisse partir. Je n’avais pas encore connu d’homme. Arrivée chez moi je passe deux heures sous la douche pour me laver de ce contact indicible, malpropre, ignoble. Mes parents et moi déposons plainte, Le sale type est inquiété et muté à des kilomètres en lointaine banlieue. Le groupe de petits jeunes qui apprennent le métier avec lui se vengent en nous harcelant toute ma famille et moi : fouilles systématiques à chaque fois qu »on entre dans ce magasin. Cela durera plusieurs mois. J’espère sincèrement qu’ils sont tous devenus S.D.F.! Ma sœur, cette idiote, ne regrette qu’une chose, être embêtée en même temps que moi car elle trouve un de ces petits jeunes à son goût elle l’a toujours eu mauvais en la matière). Un an ou deux après, son mec avec qui elle commence à sortir officiellement, lui raconte (à tort) que je l’ai dragué ce qui me vaut une semonce familiale gratinée, on m’accuse de vouloir piquer le copain de ma sœur (bin non il est pas du tout à mon goût !). Ce qui s’est passé c’est qu’apprenant que cela devenait sérieux entre eux j’ai voulu discuter un peu avec lui pour mieux le connaitre (jusque là je l’avais purement et simplement ignoré car je ne le calculais pas). Le pauvre type ne s’est plus senti et a été raconter que je lui avais fait des avances (au moins n’a t-il pas tenté d’en faire). Ma période rock parisienne: un parfait inconnu essaie de m’embrasser de force dans la rue, un autre m’enlace par les épaules et il faut que je le frappe pour qu’il me lâche. Fête de la musique où je porte des pantalons collants rayés noir et blanc avec un petit ruban en bas : un type tente de me kidnapper et de m’emmener de force dans sa chambre en me trainant par le poignet dans la rue. Quand j’appelle au secours ce sale prédateur prétend qu’il s’agit d’une querelle d’amoureux. Ce qu’entendant les gens qui se portaient spontanément à mon aide s’en retournent aussitôt. comment peut-on être aussi crédule ??!? Finalement je m’en sortirais toute seule, en baratinant le type et en racontant que je vis une très grande histoire d’amour ce qui me sauve. Il finit par me laisser partir à regret après m’avoir collée plus d’une heure. A la fac, le labo où je fait mon stage de DEA : l’animalier antillais
me trouve très à son goût et ne cesse de me faire des avances, certaines déplacées. En plus marié et père de famille. Idem
cela prend des mois avant qu’il comprenne enfin qu’il ne m’intéresse pas. La moitié du stage en fait. D’innombrables autres
incidents, la drague dans la rue par exemple avec des hommes qui se montrent insistant et dont je ne parviens à me
débarrasser qu’en devenant aggressive. Certains (en particulier d’origine arabe) me sifflent ou me balancent des compliments douteux, et m’insultent si je les ignore « Salope! Pour qui tu te prends ! En plus tu es affreuse ! » (alors pourquoi tu me dragues connard !). Très souvent, un mix de l’une, l’autre ou des 3 phrases. Une seule fois l’importun reconnaitra « Ah
c’est bien ça se voit que tu n’es pas une pute ! » (bin même réflexion alors ! si je n’ai pas l’air d’une fille facile inutile d’approcher). D’autres fois j’ai droit à des « je te fais un compliment tu pourrais dire merci ! » (compliment non
sollicité – no comment). Un autre de ces individus m’a proposé 500 balles je l’ai royalement ignoré), Comme les types assis
en terrasse d’un abr très connu de Paris disant à vois haute celle-la je vais l’épouser ! ». A la fac, le cartel d’étudiants
provinciaux bluffés par mon look de rockeuse (ne comnniassant rien aux « codes’parisiens », se persuadant que j’étais
lesbienne. Ils m’ont harcelé toute l’année universitaire avec ça. Dommage pour celui que je trouvais mignon dans le tas. Il
ne l’a naturellement jamais su. J’ai finalement cassé le mobbing en me pointant avec mon petit ami du moment, un musicos
blond à lunettes très sexy. Grosse crise de deux des idiots de province qui essaient de nous écraser avec leur voiture mon
ami et moi (on y échappe de justesse et je leur dédie un superbe bras d’honneur – tête des écraseurs). N’aimant pas les
flics à l’époque, je n’ai pas porté plainte. Les deux petist saligots s’en sont tirés à bon compte mais j’avais bien ri en
voyant leur bobine après mon geste de mépris. Les gamins arabes de mon quartier : certains auront essayé jusqu’à 20 fois, 50 fois de ma brancher (ça ne lui est pas venu à l’esprit à celui là, 1 fois, 10 fois, 50 fois, aucune chance !). Deux dernières agressions sexuelles importantes : un jeune dentiste, le Dr Bavoux, frais émoulu de la fac dentaire me tripote sur le fauteuil au lieu de s’occuper de ma dent de sagesse fort endommagée (et douloureuse !), sa main descendant vers mon sein de manière appuyée, il a le culot de dire qu’il fait cela pour me détendre. S’impatientant, il finit par mettre un grand coup de crochet dentaire sur la dent dans l’idée (évidente !) d’écourter la séance pour passer à autre chose, me faisant très mal, ce qui me donne la force de sauter hors du fauteuil. Je réussis à prendre la fuite au baratin et ne reviens jamais au cabinet. S’ensuit un déluge de SMS sur mon portable qu’il a pu avoir via ma fiche de patiente ! Je ne donne pas suite mais suis à 2 doigts de porter plainte contre lui pour agression sexuelle et harcèlement. A l’hôpital de banlieue ou je travaille à l’époque, comportant un important contingent de personnes de couleur, un nouvel arrivant marocain au teint de miel, a la facheuse idée de me serrer contre le mur du bureau de ma chef (une mégère redoutée de tout le service, absente ce jour-là) pour essayer de m’embrasser de force. Je parviens de justesse à m’extraire des bras musclés du gaillard et prends le large. Je devrai l’éviter soigneusement pendant les deux ans que je passerai encore comme administrative dans cet établissement. Heureusememtn le type est en emploi aidé donc peu dangereux (emploi aidé donc aucun pouvoir). Quand je dénonce cette agression c’est tout juste si on ne m’en rend pas responsable ! Beaucoup de femmes d’un certain âge (d’un âge certain ?) dans le service et donc de jalousies féminines. Bien sûr le connard n’est pas sanctionné.
Posté dansCercle familial Lieu public Milieu scolaire
Votre témoignage me conforte dans l’idée que certaines d’entre nous ont de quoi écrire un livre sur la totalité des agressions sexuelles, sexistes, racistes (peau mais aussi cheveux), basées sur de la discrimination sociale (look), l’apparence physique (taille inférieure à la moyenne, surpoids…) ou le handicap — cela est bien dénoncé par Dre Muriel SALMONA comme une cible privilégiée des violences, comme quoi les violAnts sont plus que lâches.
Portez plainte. Faites le pour protéger les futures victimes.
En ce qui concerne le dentiste je continue de recevoir de SMS de RDV pour des consultations,heureusement peu fréquents – lamentable !