a cette époque, je suis une travailleuse du sexe, je suis une bitumeuse, a l ancienne, j’avais 25 ans..dans cet univers la violence rode a tous les coins de rues, chaque soir, a chaque moments. c est un univers ou il est essentiel et vital d être sur ses gardes. l enfant craintive et apeurée que j étais va rapidement s endurcir a son contact. et la menace ne vient jamais de la ou on l’attend .
c était une époque ou l on subissait les rafales quotidiennes pratiquement. des pratiques qui tendaient plus a nous faire perdre de l’argent et du temps, humiliante, qua amuser les flics. dès que le fourgon pointait, c était le “sauve qui peut “général pour fuir et trouver un endroit ou se cacher et attendre que cela passe. un jeudi chat et la souris ou nous étions la plupart du temps les perdantes.
un soir pour échapper à une énième rafle, je monte inconsciemment dans le véhicule d un homme qui prétexte de m aider. pas le temps de me méfier , comme a chaque clients.
un tour en voiture m’aurait sauver du panier a salade et de la garde a vue.
il gare sa voiture près d un entrepôt, sort sa carte de police et une arme, m’ordonne de le suivre dans l entrepôt . de toute évidence c ‘est une planque , il en possède les clefs, et connait les lieux. un bureaux, une armoire métallique qu’il pousse pour en laisse apparaitre une ouverture et une autre pièce, plus sombre.
sous la menace de son arme, il m ordonne de me déshabiller , me frappe et me pénètre violemment.
tout a coup un bruit, il s’interrompt, se relève et quitte la pièce sans oublier de me menacer de me tuer si je tente quoi que ce soit.
je suis terrorisé, mais mon instinct de survie fut plus fort, plutôt que de continuer a subir ce supplice, je préfère tenter la fuite.
dans un instant il sera revenu et dieu sait ce qu’il fera de moi.
je fonce vers la porte, comme je peut, cherche la sortie dans le noir, sans me retourner. j ai cru que mon coeur allait exploser, que mes jambes ne porterais pas jusqu’a la sortie.
j’ y suis arrivée , pendant des jours je suis restée , terrée, chez moi, saisie par la peur, l angoisse.
je connais son nom, et n’oublierais jamais son visage
c était un flic , haut gradé du service des moeurs.
merci pour votre témoignage ; ça ouvre les yeux;
Il faut le dénoncer en citant son nom.
C’est primordial qu’il soit inquiété ou au moins sali humilié cassé publiquement.
Si son nom est rendu public il est plus facile aux associations procureurs avocats honnêtes courageux de poursuivre des ripoux.
Les forces de l ordre le système judiciaire lorsqu’il est ripoux est encore plus dangereux “protégés” que les voyous criminels ce qu’ils sont.
Vous avez eu le courage de témoigner.
Allez plus loin en citant son nom publiquement.
Il n’y a pas assez d associations pouvant matraquer les ripoux en France. C’est bien dommage.
Nous avons aussi nos pourris en Suisse, et étonnant ce sont les mêmes qui ouvrent des salons de massage et des cabarets pour pouvoir profiter des filles et de leur silence.
J’espère que la révolte est en marche parce que tout ce que je vis et subis m’est devenu intolérable. De tout coeur avec toi.