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Tout part de là…

Oui, tout part de là, je veux dire, qu’après une thérapie, et bien que mon inconscient ait refoulé les faits, j’ai tout lieu de penser que mon père se montrait gentil pour que je lui fasse des attouchements, et une petite fille a besoin d’un papa gentil !
Jusqu’à ce que j’en prenne conscience, il n’y a pas si longtemps (et j’ai 60 ans), ma relation avec les hommes a été complètement déformée.
Pour me faire aimer, je croyais qu’il fallait satisfaire leurs besoins sexuels.
A l’adolescence, pour fuir la maison, je sortais prenant des risques en faisant du stop, pensant trouver de l’affection quelque part.
Je m’habillais à la mode du moment pour me faire remarquer, susciter de l’intérêt, mais les garçons le voyait autrement et il se servaient de moi, se donnant bonne conscience en pensant que j’étais une fille facile ; j’ignorais qu’il pouvait y avoir d’autres relations. Je suis sûrement tombée enceinte, me rappelant que le médecin m’a donné quelque chose à prendre. Et évidemment, une mère ne voulant rien voir, elle-même sous la fatalité, ne sachant que dire “les hommes ne pensent qu’à çà”.
Lors de la visite médicale de mon 1er travail, le toubib m’a fait déshabiller complètement, a fait mine d’un examen gynéco et s’est permis de me caresser, pensant sûrement faire mon apprentissage. J’en ai été choquée, n’ai pu dire un mot, ni en parler à personne, mais apparemment les autres le connaissaient aussi.
Le chef de service que j’avais à mon premier emploi à Remiremont 88200 (il est maintenant mort, pitié pour son âme), avait sûrement remarqué ma faiblesse.
Je croyais qu’il m’aimait, alors je le suivais dans le sous-sol ; il me prenait par derrière. J’ai fini par démissionner sous prétexte que je suivais mon futur conjoint, à une soixantaine de kilomètres seulement.
Ne le satisfaisant plus, le conjoint a fini non sans violence, par partir voir ailleurs,.
L’ophtalmo (alcoolo) qui me suivait depuis l’enfance m’a opérée d’un strabisme, contre avis de l’orthoptiste, sous prétexte que je serais belle. Résultat, opération loupée, et j’ai vu double pendant 20 ans, ayant eu cinq interventions dont la dernière lourde.
Un autre conjoint, stérile, qui, une fois qu’il a pu adopter un enfant grâce à vous, vous laisse tomber dans l’épuisement où vous êtes ; vous avez signé les papiers pour lui et l’enfant, et vous vous êtes ignorée et personne ne vois rien, sauf un professionnel grâce à qui vous commencez à comprendre votre fonctionnement et qu’il est temps de réagir avant de toucher le fond.
Et puis, et puis…
Les réflexions machistes de certains arbitres d’un club de scrabble, dès qu’un mot s’y prête, sort ; dans ce même club, les gens qui ne prennent pas parti avec vous quand vous refusez de recevoir des mails sur des histoires de blondes et en dessous de la ceinture et que vous dîtes qu’un club public n’est pas le lieu pour régler son problème avec les femmes, que les hommes n’ont qu’à se débrouiller avec leur testostérone.
Les névrosés qui se réfugient dans la religion et font des victimes.
Et puis, et puis…
Tant mieux, les langues se délient mais les traumatismes subsistent.
J’en arrive à penser aussi : les hommes sont-ils tant frustrés de ne pouvoir porter un enfant qu’ils en font subir les conséquences aux femmes ?
Messieurs, rassurez-vous, vous n’êtes pas tous pourris et il est bien vrai que l’éducation est primordiale ainsi que les médias sur l’image de la femme.

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