Bonsoir, à seulement 11 ans tu ne pouvais pas réagir. Tu n’as clairement rien à te reprocher. Tu étais un(e) enfant, ton oncle un adulte, c’est lui qui savait si ce qu’il faisait été bien ou non.
Peu importe
6 années plus tôt
À 11 ans tu ne peux pas t’en vouloir, tu n’as rien fait de mal…
n’inverse pas les rôles, laisse ton oncles dans sont role d’homme malsain et de pédophile
Bonjour et bravo de témoigner. Si ton oncle vit encore, peux-tu envisager de porter plainte contre lui? Aurais-tu des gens pour t’aider dans cette démarche, dont il faut savoir qu’elle est très difficile et au résultat incertain, mais qui te permettrait de te dire que, finalement, tu auras fini par lui résister? Cela peut réparer un peu ta blessure d’enfance et ton sentiment d’impuissance. Avec tout mon soutien.
Anonymette
6 années plus tôt
C’est normal de s’en vouloir, ce sont les adultes agresseurs qui font en sorte que ce soit ainsi pour se préserver.
Peu à peu on reprend ses billes, et on reprend le dessus.
Même si on oublie pas.
C’est déjà bien de pouvoir en parler!
Courage!
n n
6 années plus tôt
Pour les personnes -comme vous- qui sont dans le jugement d’elles-mêmes et qui s’en veulent de ne pas avoir réagi sur le moment, je propose l’exercice suivant (à faire régulièrement) :
imaginez (visualisez) la même situation avec un(e) autre enfant que vous. Voyez ce que vous ressentez pour cet(te) enfant, ce que vous voudriez lui dire et faire pour lui/elle. Voyez si vous jugez son attitude, le fait qu’il/elle ne réagisse pas pour se défendre.
Puis, dans un deuxième temps, ressentez, dites et faites pour “vous-enfant”, ce que vous avez fait pour cet(te) enfant inconnu(e).
En un mot, ayez pour “vous-même enfant” la même indulgence et compassion que vous auriez pour un enfant inconnu. Je suis sûre que vous ne jugeriez pas aussi durement un(e) enfant inconnu(e), alors pourquoi le faire envers l’enfant que vous étiez à cette époque?
C’est un exercice efficace -que je pratique régulièrement- pour se débarrasser de cette culpabilité poison et mal placée.
D’une façon plus générale, ayez envers vous-mêmes la même attitude que vous auriez avec votre meilleur(e) ami(e) s’il/elle était dans la même situation que vous, ça change tout.
Je vous souhaite de retrouver la paix avec vous-même.
Bonsoir, à seulement 11 ans tu ne pouvais pas réagir. Tu n’as clairement rien à te reprocher. Tu étais un(e) enfant, ton oncle un adulte, c’est lui qui savait si ce qu’il faisait été bien ou non.
À 11 ans tu ne peux pas t’en vouloir, tu n’as rien fait de mal…
n’inverse pas les rôles, laisse ton oncles dans sont role d’homme malsain et de pédophile
Bonjour et bravo de témoigner. Si ton oncle vit encore, peux-tu envisager de porter plainte contre lui? Aurais-tu des gens pour t’aider dans cette démarche, dont il faut savoir qu’elle est très difficile et au résultat incertain, mais qui te permettrait de te dire que, finalement, tu auras fini par lui résister? Cela peut réparer un peu ta blessure d’enfance et ton sentiment d’impuissance. Avec tout mon soutien.
C’est normal de s’en vouloir, ce sont les adultes agresseurs qui font en sorte que ce soit ainsi pour se préserver.
Peu à peu on reprend ses billes, et on reprend le dessus.
Même si on oublie pas.
C’est déjà bien de pouvoir en parler!
Courage!
Pour les personnes -comme vous- qui sont dans le jugement d’elles-mêmes et qui s’en veulent de ne pas avoir réagi sur le moment, je propose l’exercice suivant (à faire régulièrement) :
imaginez (visualisez) la même situation avec un(e) autre enfant que vous. Voyez ce que vous ressentez pour cet(te) enfant, ce que vous voudriez lui dire et faire pour lui/elle. Voyez si vous jugez son attitude, le fait qu’il/elle ne réagisse pas pour se défendre.
Puis, dans un deuxième temps, ressentez, dites et faites pour “vous-enfant”, ce que vous avez fait pour cet(te) enfant inconnu(e).
En un mot, ayez pour “vous-même enfant” la même indulgence et compassion que vous auriez pour un enfant inconnu. Je suis sûre que vous ne jugeriez pas aussi durement un(e) enfant inconnu(e), alors pourquoi le faire envers l’enfant que vous étiez à cette époque?
C’est un exercice efficace -que je pratique régulièrement- pour se débarrasser de cette culpabilité poison et mal placée.
D’une façon plus générale, ayez envers vous-mêmes la même attitude que vous auriez avec votre meilleur(e) ami(e) s’il/elle était dans la même situation que vous, ça change tout.
Je vous souhaite de retrouver la paix avec vous-même.