J’ai été victime à plusieurs reprises. La première fois, j’avais huit ans par un de mes demi-frère pendant que les parents étaient dans la cuisine.Il m’a demandé de lui touché la biroute. J’ai refusé. Il n’a jamais recommencé. Je n’ai pas osé le dire aux parents. En 1987, c’était une main aux fesses, au lycée par un jeune de 16 ans alors qu’on attendait en file indienne pour rentrer au réfectoire. Il s’est fait engueulé. Un matin en 1985 où j’attendais seule le car à l’arrêt des cars (en rase campagne) et où deux gars en voiture se sont arrêtés et m’ont demandé si je baisais. Je n’ai pas répondu car j’avais peur et ils sont repartis. j’ai avertis mes parents. D’autres parents ont avertis le maire qui a instauré l’arrêt des cars en bas du village entouré des maisons.En 1985 (j’avais 15 ans) par un gynécologue d’une maternité aujourd’hui fermée. J’ai refusé l’examen gynécologique car je n’y était pas préparé psychologiquement. Il n’en a pas tenu compte et m’a mis sa saleté de spéculum dans le vagin. On n’a pas porté plainte par peur d’être mise sur le banc des accusés vu que les médecins se soutiennent entre eux et qu’ils ont les meilleurs avocats et l’argent pour les payer. En 1987, je faisais du ménage chez un particulier de 90 ans (pour payer mon permis) et il m’a qui m’a dit que s’il avait mon âge (17 ans ) il m’aurait bien caressé. J’ai avertis mes parents qui ont prit l’affaire en main. En 1990, c’était encore un autre gynécologue en polyclinique (j’avais 20 ans), pendant l’examen gynécologique il s’est mis à gémir comme s’il jouissait devant mes jambes écartées(je l’ai engueulé), puis l’examen terminé (il me maintenait les cuisses et avec les pieds dans leurs étriers on ne peut pas bouger), il m’a mis un doigt dans le vagin en me disant que c’était pour m’habituer aux rapports sexuels ce salaud. Quand j’ai mis mon médecin traitant de l’époque au courant, il m’a répondu que j’avais dû mal interpréter ce j’avais vu. Ben voyons ! Aujourd’hui il n’exerce plus. Certains disent qu’il a pété les plombs et qu’il est interné en hôpital psychiatrique, d’autres qu’il aurait un cancer. Il crèche dans le village voisin du mien mais je ne l’ai heureusement pas revu. Là non plus je n’ai pas porté plainte pour les mêmes raisons évoquées plus haut. En 2003, c’est du harcèlement de la part d’un gars de la commune me connaissant depuis que j’étais gamine et qui faisait le Père Noël de l’école communale. Il se foutait à poil devant moi, me faisait des avances, tentait de me donner rendez-vous. Je l’ai dénoncé à la gendarmerie qui l’on convoqué discrètement ( marié et père de famille) et lui ont interdit de m’approcher sous peine d’être condamné pour harcèlement sexuel. En 20O3, lors d’une échographie pelvienne. Le radiologue a commencé à la faire de dessus mon ventre puis a prétexté qu’il ne voyait pas assez bien mes ovaires et d’une bouche mielleuse m’a dit qu’il fallait qu’il passe par le vagin. J’ai refusé en lui disant que j’avais été violée. Il a tenté d’insister de sa voix mielleuse. Nouveau refus (nous sommes des femmes de caractère et féministes par la force des choses dans la famille). Je l’ai regardé avec un regard à lui faire regretter d’être venu au monde mais il a capitulé et a fini son échographie sur le ventre. Quand j’ai revu ma gynécologue, je lui ai et elle m’a répondu qu ‘il avait abusé de ma confiance, qu’elle voyait très bien mes ovaires donc par les voies naturelles n’aurait apporter de plus ! Les médecins traitants ne sont par en reste, les deux derniers lors de consultations (l’un m’a dit que j’avais des belles jambes et l’autre a soulevé mon soutien-gorge (alors que j’étais venue pour mon arthrose, et m’ a dit qu’il fallait que je soutienne mieux ma poitrine avant de me dragouiller dans le couloir du cabinet médical après la consultation.
J’ai eu aussi en 1990 à deux reprises un appel anonyme de quelqu’un qui savait que j’habitais chez mes parents à l’époque et qui m’a dit que « sa bite ressemblait à un gros saucisson ». Pas de bol je n’aime pas la charcuterie et surtout pas celle à odeur de bouc ! Donc, on a changé de numéro de téléphone et on s’est mis en liste rouge. Pour finir, à la même époque, j’avais passé une demande d’emploi d dans le journal de mon département. J’ai eu un appel d’un gars sois-disant d’une boîte d’intérim me demandant si j’étais blonde, brune . Je lui demandé si c’était une secrétaire ou un mannequin qu’il recherchait. Là il m’a demandé si je me caressais et combien de fois par jour. Je l’ai envoyé pété. Il a récidivé deux jours plus tard alors je suis partis le matin au marché avec mon père et ma mère a eu droit aux mêmes questions. Quand il a nouveau rappelé c’est mon père qui a décroché et qui lui a parlé du pays. Il faut qu’une infirmière soit présente avec chaque médecin pour surveiller ses gestes comme en Amérique, interdire à vie d’exercer les médecins salaud et remplacer les gynécologues hommes par des gynécologues femmes hétéros. Ce serait une bonne chose car c’est urgent dans tous les milieux.
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