Souvent l’agression est non violente et sournoise.
Je rends hommage à toutes ces femmes qui comme moi ont aimé d’un amour véritable leur compagnon au point de le laisser s’approprier et posséder votre corps jusqu’au moment ou dans un sursaut de lucidité et de liberté, vous dîtes : STOP !
Comment, d’une passion amoureuse joyeuse et saine, vous êtes devenue un vagin sur pattes…
Cet amant qui veut faire l’amour deux, trois, quatre fois par jour… vous réveille même la nuit prétextant un désir fou alors que vous n’êtes que le réceptacle des pulsions qui l’assaillent et, qui le fait vomir dans votre ventre.
Vous n’avez plus accès à votre propre désir, vous êtes là, possédée et dépossédée… et pourtant vous l’aimez !
Le « devoir conjugal » n’est plus, il a été remplacé par « fais plaisir » , « soit gentille » ou bien pire encore « aime-moi » …. A qui la faute ?
Certes, il n’y a pas de coup, de blessure, de cris, mais une violence doucereuse, mielleuse et préjudiciable.
Fuir pour sauver sa peau de femme, fuir le masculin qui peine à apprendre que » la puissance n’est rien sans la maîtrise ».
Tellement banal !