Le 30 novembre 2017, un suédois de 41 ans a été condamné à 10 ans de prison et 131.590 dollars soit environ 109.000 euros, pour viols sur internet ainsi que pour détention d’images pédopornographiques.
Cet individu menaçait ses jeunes victimes qui ont été au nombre de 27 (26 filles et 1 garçon) de publier sur internet des images pornographiques les mettant en scène. Pour les plus récalcitrants d’entre-eux, il allait jusqu’à menacer de mort leurs proches. L’ensemble des victimes étaient âgées de moins de 15 ans au moment des faits, qui se sont déroulés entre 2015 et 2017.
Contrairement à la justice française, la justice suédoise ne requiert pas pour une agression de ce genre à ce qu’il y ait eu un acte de pénétration pour que les faits soit qualifiés de “viol”. C’est ce qui a permis de condamner Bjorn Samstrom pour viol malgré que celui-ci n’ait à aucun moment rencontré physiquement ses victimes. Il s’agit d’ailleurs du premier cas de condamnation pour viol sur internet.
La justice suédoise : un exemple pour les autres pays ?
En plein mouvement #balancetonporc, mouvement qui permet une prise de conscience des violences sexuelles, cette condamnation pour viol sur internet pourrait encourager d’autres pays à réfléchir à la définition du “viol” et éventuellement durcir leur législation. Car rappelons le, en France, une agression est qualifiée de viol uniquement lorsqu’il y a un acte de pénétration qui est accompagné de “violence, contrainte, menace, ou surprise”.
Qu’il y ait eu contact ou pas, il a fait du mal. Il a détruit des enfants, il doit payer pour ce qu’il a fait.
“viol sur internet”
hahahahahaha