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Souvenir traumatisant de ma petite enfance.

J’ai plusieurs souvenirs traumatisants d’abus que j’ai subis enfant.

Un voisin, adolescent, venait me « garder » lorsque j’avais 12 ou 13 ans. Très souvent il parlait de sexe. Je n’avais aucune maturité sexuel à l’époque.

Les premières fois il m’a montré son sexe au repos et en érection. Il m’a demandé de lui montrer le mien. Pensant que c’était un jeu normal entre garçon j’ai accepté. Il se masturbait, je n’ai pas souvenir qu’il jouissait.

Au fur et à mesure de « nos » après-midi il était de plus en plus entreprenant. Je ne comprenais pas, et je ne pense pas avoir opposé de résistance.
Il m’a demandé de lui faire une fellation, j’ai essayé mais le goût de son penis m’écœurait. Étrangement je me souviens qu’il n’insistait pas et qu’a la place c’est lui qui suçait mon penis en se masturbant. C’est très troublant comme souvenir car bien qu’ayant aujourd’hui le sentiment d’avoir été sali j’ai du mal à parler de viol car je n’opposais vraiment aucune résistance. J’ai souvenir que la sensation ne m’était pas désagréable, bien que je n’avais aucune érection.

Ces attouchements ont eu d’importantes répercussions sur ma capacité à me sentir viril, surtout que j’ai le souvenir de sa verge qui me semblait énorme alors que la mienne était, et est encore, vraiment petite.

J’ai plus de mal encore à évoquer la suite des événements car je culpabilise énormément. Quelques années plus tard, vers mes 15 ans, j’ai commencé à avoir des pulsions. Et naturellement je me suis tourné vers ce voisin, qui était la seule référence que j’avais. Comme tout adolescent j’ai commencé à avoir des envies, et il en a profité. Sans cesse il me rabaissait lorsque nous étions seuls, alors qu’il était agréable en présence des adultes.

Il m’a manipulé jusqu’à ce que j’accepte « d’être la fille ». C’est la seule fois où nous nous sommes retrouvés sur mon lit. Après plusieurs essais très douloureux il m’a sodomisé, j’ai eu des séquelles physiques pendant plusieurs semaines. Et, par manque totale de confiance en moi principalement du au complexe de mon petit penis, je l’ai laissé recommencer à plusieurs reprises. A cette époque je faisais tout pour ne plus me retrouver avec lui car il me prenait quasi systématiquement. Évidemment sans aucune protection, j’ai eu beaucoup de chance j’aurai pu attraper n’importe quoi.

Tout s’est arrêté un jour où j’ai explosé de colère. Le pire étant que je n’ai pas été en colère contre lui mais contre moi, contre mon corps. Un après-midi j’étais chez l’un de nos amis commun lorsqu’il est arrivé. Classique d’adolescents nous avons visionné un film porno. La présence de cet ami me « rassurait » et j’ai probablement été trop expansif. J’étais mal dans mon corps, je maîtrisais très mal mes besoins. Rapidement, chacun dans notre coin nous nous masturbions. Je maîtrisais à peine… Et évidemment, assez rapidement, mon voisin s’est montré entreprenant. L’ami chez qui nous étions s’est rapidement lui aussi placé dans une position de domination. J’étais de loin le plus chétif des trois, mon penis était vraiment ridicule face au leur… Et je me suis retrouvé à devoir les satisfaire, oralement avant qu’ils ne me pénètre à tour de rôle. Au milieu de ce cauchemar que représentait cette situation qui dégénérait, mon corps m’a trahis. Pour la première fois, dans une incompréhension totale, je ressentais du plaisir. Même en me masturbant je n’avais jamais ressenti cela. C’etait horrible. Je souffrais de leur sévices, comme à chaque sodomie je pleurais, et pourtant mon corps réagissait autrement. Ils ne l’on pas vu mais durant le coït de mon « ami » j’ai eu mon premier orgasme. C’est là que j’ai explosé, tout était mélangé, la colère, la honte, l’incompréhension. Je leur ai hurlé dessus, j’ai menacé de tout raconté et je suis parti…

Aujourd’hui je suis brisé. Je n’ose rien entreprendre sur un plan physique. Je ne suis plus rien.

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psionic
3 années plus tôt

Cher anonyme, je vais aller droit au but, vous avez grand besoin d’aide et très urgent ! Tout ce que vous relatez courageusement est typique de l’abus pédophile subi par le jeune garçon que vous étiez et qui a complètement vampirisé votre rapport à l’intime. Ce prédateur qui a profité de vous comme d’un jouet sexuel qu’il prêtait de plus à ces amis vous a mis dans cette situation en apparence paradoxale où tout se mélangeait. Cependant c’est très logique dans ce type de configurations, vous éprouvez de la colère légitime en comprenant la nature de l’abomination que vous subissez: ils vous utilisent comme objet sexuel mais en même temps vous éprouvez du plaisir ce qui génère une douleur psychique insupportable qui peut conduire au passage à l’acte. Je schématise beaucoup mais c’est en gros cela.
Je vous invite à vous rendre dans le forum du site, section “trouver de l’aide” pour aller consulter notre liste de liens et de conseils.
Vous devez prendre d’urgence contact avec une association de victimes de pédophilie. C’est très grave et vous pouvez surtout poursuivre jusqu’à 30 ans après votre majorité au pénal. Ce qui me préoccupe c’est votre profonde détresse, je vous invite donc à prendre contact avec une association de victimes et un thérapeute spécialiste en psychotraumatismes, votre blocage provient peut-être d’un profond psychotraumatisme subi du fait de ces abus pédophiles.
N’hésitez pas à nous recontacter pour tout renseignement supplémentaire ou conseil.
De tout coeur avec vous.
Affection, courage et soutien.

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Zaragan
3 années plus tôt

Cher anonyme, merci infiniment pour votre témoignage, vous êtes très courageux d’en parler et d’évoquer ce qui vous fait grandement souffrir.

Je comprends votre difficulté a qualifier cela d’un viol, cela est dû à votre sentiment de culpabilité (que ressentent illégitimement toutes les victimes) mais aussi d’un manque de connaissances sur les violences sexuelles que l’on est tous dépourvu malheureusement . Une conséquence du victim blaming, de la culture du viol… Mais, ce que ces adolescents pervers vous ont fait et fait faire sont bien des viols. Une fellation (et pénétration sexuelle en terme générale) qu’elle soit commise sur la victime ou sur l’agresseur, est un viol. (vous pouvez même aller vérifier cela dans la loi).

Dire que ce n’est pas un viol (une agression) parce que la victime (vous) ne s’est pas défendue et n’opposait aucune résistance est faux, surtout pour un enfant… Les agresseurs profitent et manipulent de notre confiance et sentiments envers eux pour nous abuser. Et un enfant est très influençable, manipulable, il est facile de lui faire passer les pires atrocités comme de simples « jeux ». De plus, je ne crois pas que beaucoup d’enfants soient éduqués et sont donc armé contre les violences sexuelles. Comment auriez-vous pu opposer résistance si vous ignorez totalement ce qu’il vous faisait subir ? Vous n’avez pas la maturité et le discernement nécessaire pour consentir. Il vous a manipulé, piégé. La loi prends en compte ce cas de figure tel que le votre dans l’appellation « acte avec pénétration sexuelle par surprise où la victime est trompée par la ruse (manipulation) de l’agresseur. » Pour pouvoir opposer de la résistance, il faut aussi en être capable et même si on sait qu’on est en train de se faire agresser cela ne veut pas dire qu’on peut réagir. Beaucoup de victimes en sont incapable dû à ce qu’on appelle la sidération psychique (souvent accompagné de dissociation) : « La sidération est un état psychologique de paralysie face à une situation qui dépasse l’entendement, qui va paralyser tout l’espace psychique. La personne qui est sidérée se retrouve dans l’impossibilité de réagir, de parler, de bouger. La dissociation est une déconnexion émotionnelle, ça donne un sentiment d’irréalité, d’être déconnectée de la réalité, d’être spectatrice de l’événement et de ne plus ressentir ce qui se passe, ni la douleur ni les émotions, comme si c’était irréel, comme si on était à l’extérieur de l’événement et que l’événement ne nous concernait pas. ». Et ce mécanisme peut toucher n’importe quelle victime , à n’importe quel âge. Un viol, c’est un acte avec pénétration sexuelle non consentie. Vous étiez trop jeune pour pouvoir consentir et une victime qui ne se défends pas, qu’importe la raison, reste victime ainsi que l’agresseur reste agresseur. On ne peut être responsable des actes d’un autre, on ne peut prévoir les actes d’un autre et donc on ne peut et ce n’est pas notre devoir de réagir en conséquence. La nature d’une agression n’est pas basé sur « la manière dont réagit la victime ». Surtout que votre agresseur savait parfaitement que vous étiez une «cible facile », que vous n’opposeriez aucune résistance. On est sur un acte criminel prémédité…

Je tiens particulièrement à vous rassurer et a essayé de vous déculpabiliser pour ce qui est des sensations « agréables » et de l’orgasme que vous avez ressenti. Cela peut paraître surprenant/troublant mais ce n’est pas anormal et ce n’est pas si rare (j’ai même la sensation que ça arrive le plus souvent aux victimes masculines mais ce n’est qu’un ressenti). J’ai lu beaucoup de témoignages et je peux vous dire qu’il y a pas mal d’autres victimes qui ont eu des orgasmes et même érections/éjaculation/lubrification vaginale et comme vous, elles ont été troublées, en colère contre leur corps, se sentant coupable/sale, ne voulant pas cela et ont eu la sensation que leur corps ne leur obéissait plus, comme dissocier de celui-ci ect… Mais tout cela, ce sont des réactions physique très mécaniques,( il y a eut stimulation, donc réaction) et peuvent même être causé par du stress intense. Vous n’avez pas ressentit du « plaisir » a proprement parler car pour ressentir du plaisir, c’est-à-dire ressentir du bien-être , il faut être consentant. Ce sont des sensations que vous assimilez à du “plaisir” mais cela n’en ai pas. Votre corps a réagit , mais cela ne veut pas dire que vous étiez consentant et que vous aviez envie de cela (Vous ne pouviez pas l’être puisque au début, vous ignorez ce qu’il se passait et pour le viol collectif vous étiez forcé/contraint moralement et physiquement) . Cher anonyme, vous avez ressenti de la peur, de la honte, de l’incompréhension, de la colère, du dégoût : ce n’est pas ce que ressent une personne consentante , une personne qui ressent réellement du plaisir, du bien-être. Non, c’est ce que ressent une victime d’abus sexuel, de viol. Ces réactions physiques que vous avez ressenti et qui vous font tant souffrir sont méconnu et tabou mais pourtant expliquer par la science ! Il y a quelques articles qui en parlent : ” Jouir” lors d’un viol: un traumatisme de plus pour les victimes de l’OBS avec Rue89 , Pourquoi Brigitte Lahaie a raison (et a tort) quand elle dit qu’on peut jouir lors d’un viol de Paris Match, « Les victimes peuvent jouir pendant un viol. » site Répondre au préjugés. Com… Vous pouvez aussi jeter un œil dans le forum , section Obtenir de l’aide, vous y trouverez des listes ainsi qu’une rubrique « Croyances et fausseté sur le viol et les agressions sexuelles » avec des liens qui évoquent cela….(si vous ne savez pas comment y accéder : cliquez sur le carré qui sert à écrire un commentaire, en dessous de celui-ci, vous verrez un texte qui parle de la section où se trouve les listes, cliquez sur “Obtenir de l’aide” qui redirige vers la page du forum) . Ne culpabilisez pas pour cela, bien que j’imagine comme cela doit être douloureux (et cela me bouleverse de vous lire), croyez-moi : le fait que vous ayez eu des réactions/sensations qu’on pourrait confondre avec du plaisir, ne change rien et n’amoindrit aucunement leur actes.

Vous avez été violé oralement à plusieurs reprises à vos 12-13 puis avez subit un viol collectif à vos 15 ans. C’est horrible, vous n’êtes aucunement coupable et c’est la raison pour laquelle vous vous sentez briser. Vous pouvez tout de même vous reconstruire, recoller les morceaux notamment avec une aide psychologique adapté à votre traumatisme. Je vous conseille de vous renseigner auprès d’association (notamment contre la pédocriminalité) qui pourront vous fournir une prise en charge. (ex que je connais : l’Enfant bleu, SOS inceste , Parler et Revivre) . Je ne sais pas quel âge vous avez dorénavant mais vous pouvez porter plainte contre eux jusqu’à vos 48 ans. Vous ne le ferez peut-être pas (et je comprends parfaitement, bien que je penses qu’il serait important de savoir ce que cela peut vous apporter et je me dis qu’ils ont du faire d’autres victimes…) mais sachez qu’il existe une plateforme de signalement en ligne des violences sexuelles sur le site du service public. Les policiers qui gèrent cette plateforme sont en mesure de vous conseiller et de vous aider dans vos démarches. Vous pouvez aussi contacter l’association Parler qui peut vous aider également, et qui organise aussi des groupes paroles pour homme victime. (Il y a aussi « Les Résilientes » qui fait cela ). Dans tous les cas, si vous avez besoin d’être écouter, des lignes d’écoute (Sos amitié) et associations (comme celles que j’ai évoqué ci-dessus) sont à votre disposition. Je vous invite à nouveau à soit chercher par vous-même les structures que je vous ai donné, soit aller regarder la liste du forum qui recensent également les coordonnées d’asso et structure d’aide.

(Ps : Que vous ayez un physique chétif et un petit sexe (ou en tout cas que vous ayez juste l’impression que c’est le cas car ils étaient beaucoup plus vieux que vous et vous n’avez pas fini votre croissance), ce n’est pas grave en soi et cela ne change rien au fait que vous êtes un homme ! Cela ne devrait pas vous complexer : c’est la diversité des corps. Bien que la société refuse de reconnaître cette diversité et fait tout pour nous lobotomiser et pour nous faire complexer : vous existez et vous pouvez aimer votre corps , il n’a rien de honteux. (mais avec ces violences sexuelles et les conséquences qu’elles ont apporter, c’est encore plus difficile, je le sais bien…) Avec sincérité, entre vous et ces brutes qui ont la soif de domination comme vos agresseurs l’était, c’est plutôt eux qui ne sont pas des hommes (avec un petit h et un grand H)! C’est des pervers, des porcs, mais en aucun cas ils ne devraient être nommé « homme ». Et puis bon, si la virilité c’est « dominer, humilier l’autre et le traiter comme un objet », j’ai envie de vous dire que c’est une bonne chose que vous ne soyez et ne vous sentez pas « viril »… Mais bon, je suppose que je suis assez maladroite dans ce sujet puisque je fais partie des personnes qui s’en foutent totalement de ce qu’est la « virilité et la féminité ». Et je m’en fou encore plus de ce qu’un homme a dans le pantalon, ce qui m’intéresse c’est ce qu’il a dans la poitrine (c’est-à-dire un cœur). Peut-être que mon avis semble trop naïf, peut-être même invalide, trop éloigné de la réalité mais je suis sincère.)

Vous pouvez vous relever , même si vous avez la sensation de n’être plus rien, je peux vous assurer que vous êtes et avez toujours été quelqu’un. Mais je penses aussi que vous avez besoin d’aide.
Courage !
Je suis sincèrement de tout cœur avec vous.

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