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Son emprise et mon corps

J’avais 16 ans, cela faisait un an que j’étais avec mon petit ami de l’époque qui avait 4 ans de plus que moi. J’étais très amoureuse, on se voyait uniquement les weekends et cela se passait bien entre nous, y compris sexuellement.

Puis pour la 1ere fois où l’on est parti ensemble en vacance. On dormait donc ensemble tous les jours. Tous les matins il voulait faire l’amour. Au début je “suivais le rythme” puis il y a eu des matins où je lui disais que je n’avais pas envie. La 1ere fois que j’ai refusé il m’a hurlé dessus. J’étais révoltée par son comportement et je lui ai dit.

Les fois d’après, lorsque je refusais, il ne se mettait pas en colère sur le coup, se retenait, mais explosais ensuite pour des choses plus anodines. Je comprenais bien que ces colères étaient dues à mes refus. Mais du fait qu’il partait en vrille pour d’autres motifs cela me rendais confuse. Il en venait à me menacer de me quitter. Il me rabaissais, me faisait la gueule devant toute sa famille…

J’étais tellement amoureuse, tout allait mal dans ma vie par ailleurs et mon seul bonheur était lui. Alors, j’ai commencé à me forcer. A ne plus repousser ses avances le matin. Parfois même je prenais les devants et c’est moi qui allait vers lui, pour me débarrasser plus vite. Je faisais en sorte qu’il éjacule vite. Je me disais qu’après j’étais tranquille pour la journée.

Lors de ces rapports j’étais souvent dégoutée. Souvent aussi cela me faisait mal. Je serrai les dents. Parfois je ne ressentais plus rien du tout.

Après ces vacances, je suis restée avec lui, encore 2 années. Le sexe est devenu un devoir, chaque fois que l’acte était fini je me sentais libre, contente d’avoir accompli ma tâche.

Un jour j’ai pété un plomb. Il avait été violent avec moi et je lui ai dit “STOP”. Je ne voulais plus qu’il me touche, ni pour me frapper, ni pour me baiser. On s’est séparé quelques temps après.

J’ai eu l’occasion de lui reparler des ces fameuses vacances et de comment la sexualité s’est transformé en contrainte entre nous. Il m’a répondu “J’ai l’impression de t’avoir violée” et il était très triste. Je lui ai dit que ce n’était pas un viol, que quelque part c’était de ma faute aussi car j’aurai pu refuser malgré tout…

Mais au final je ne sais pas, je ne sais plus…

Aujourd’hui je suis avec un homme super, mais ma sexualité est devenu pauvre… Mon homme est patient, mais parfois c’est durant 2 ou 3 mois que je n’arrive plus à faire l’amour, que j’ai même du mal à être touchée. J’ai peur de le perdre à cause de cela.

Et ce satané sentiment de “la tâche bien accompli”, “du devoirs bien réalisé” après l’acte, je l’ai encore, même si là j’en avait vraiment envie et que j’ai pris du plaisir. C’est étrange et cela me perturbe beaucoup.

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alfred
alfred
6 années plus tôt

Ton temoignage est tres touchant. J imagine les sentiments de ce nouvel homme envers toi et inversement. J’espere que tu trouvera une solution pour vous deux car en effet je ne sais pas si je pourrais attendre si longtemps, quel calvaire pour vous deux. Il doit surement avoir des solutions, la psychologie? l hypnose peut etre?

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Lise
Lise
6 années plus tôt

Merci Alfred pour votre réponse.
J’ai suivi une psychothérapie durant 4ans, cela m’a enormement aidé psychologiquement car j’étais alors suicidaire. Aujourd’hui cela va beaucoup mieux. Mais ce problème “de corps” reste, ou plutôt viens et repart…
Il y a des periodes où nous faisons l’amour de façon épanouie et je me sens merveilleusement bien. Et d’autres période où je ne me sens plus en phase avec mon corps, où il bloque. Parfois je comprend ce qui fait revenir ce bloquage (par exemple, une “agression banal” dans la rue comme il peut arriver si souvent à une femme, un mec qui a un geste déplacé, une insulte tel que “salope” ou “sale pute…), parfois je ne comprend pas du tout pourquoi…
Je ne sais pas s’il y a une solution miracle, pour l’instant je n’ai pas trouvé.
Parfois aussi, j’ai envie “psychiquement” de faire l’amour avec mon compagnon, très envie même, mais mon corps ne suit pas. Dans ce cas je l’explique à mon chéri, et on reste des heures à se faire petit à petit des calins, à s’embrasser puis tout à coup je me sent mal alors on arrête, on reprend doucement et ainsi de suite… ça peut durer une journée entière, voir plus… Et c’est la fête quand enfin on y parvient 🙂

Mon homme est très tendre, très comprèhensif et m’a toujours rassurée : ce n’est pas ça qui le fera partir. Il me soutien beaucoup.

Mais j’ai peur… les longues periodes sans sexe sont dures pour lui aussi… Est ce qu’un jour je n’aurai plus ce problème ? est ce que mon homme attendra jusque là ? Je ne sais pas, mais je n’ai pas envie de le perdre…

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JePleureEncore
JePleureEncore
6 années plus tôt

J’ai connu cela aussi. Le fait d’avoir une pression constante sur la sexualité, c’est très traumatisant.
Vous n’étiez pas consentante et votre agresseur (car c’est un agresseur) en avait conscience. Donc oui, c’est un viol. Je pense que la première étape, c’est de le reconnaître. Si vous êtes “ici”, c’est que vous êtes en bonne voie.
Est ce que vous vous faites aider? Je suis suivie depuis 2 ans, c’est un long chemin, mais ça m’aide beaucoup. C’est vrai, la sexualité après ça, c’est compliqué. Prendre du plaisir, baisser la garde, même avec un homme en qui on a confiance, ce n’est pas si simple.
Courage!

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Lise
Lise
6 années plus tôt
Répondre à  JePleureEncore

Bonjour,

merci beaucoup pour votre message..

Enfait je ne suis pas sûre du tout qu’il en avait conscience…

Enfait je crois qu’il était tellement frustré quand je refusais et qu’il était tellement pueril et immature qu’il ne se rendait pas compte de ce qu’il faisait, de la pression psychologique et et du chantage… j’ai d’avantage le sentiment que c’était inconscient de sa part.

Dans mon corps, dans ma tête, je ressentais tout cela comme un viol. Mais peut on vraiment dire qu’il m’a violé ?

Sinon oui j’ai été aidé, suite à une grosse dépression. Ma psychothérapie à duré 4ans et cela a été salutaire. J’avais accumulé pas mal de traumatismes dont celui ci et j’étais à 2 doigts du suicide.

Maintenant ça va beaucoup mieux, je vis ma vie pleinement. Mais il reste toujours des traces, le corps à une mémoire qu’il nous cesse de rappeler.

Je ne sais pas si un jour j’aurai une sexualitée parfaitement épanouie sans ressentir tout ces bloquages, ces moments où je ne supporte pas que l’on me touche.

Pour l’instant je respecte ce que je ressens et prends mon temps…

Et vous comment cela se passe ? sentez vous des améliorations à ce niveau là ? Avez vous recontrer l’amour ?

Courage à vous aussi…

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Tchibecka
Tchibecka
6 années plus tôt

Comme je comprends ce que tu ressens et ce que tu as vecu fait écho à ma vie ! Odieux pour obtenir du sexe et toi qui t oublie et t efface. L’envie de se debarrasser de la chose pour avoir un peu de répit, l’éloignement et le dégoût qui s’installe !
Oui il t’a violee ce n’est pas la peine de le dédouaner ! Tu as été forcée de céder pour ne pas avoir à subir sa violence et sa méchanceté …comme moi !
Courage !
Perso je ne veux plus d’homme dans ma vie !

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Lise
Lise
6 années plus tôt
Répondre à  Tchibecka

merci Tchibeka pour votre message…
J’ai du mal a dire que c un viol (dans mon cas) mais nul doute que c destructeur…
Je vous souhaite beaucoup de courage à vous aussi, je comprend totalement que vous ne voulez plus d’homme… prenez soins de vous..

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Lise
Lise
6 années plus tôt
Répondre à  Lise

Je profite de mon témoignage pour vous demander si vous connaissez des articles, livres ou sites internet qui parlerait de cela ? Je veux dire qui parlerait des préssions (consciente ou non) psychologiques au sein du couple dans le but d’obtenir un rapport sexuel ?

Et s’il pouvait y avoir une brochure pédagogique qui explique cela ça serait top. J’aimerai pouvoir l’envoyer à mon ex. J’aimerai vraiment qu’il prenne conscience.

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JePleureEncore
JePleureEncore
6 années plus tôt
Répondre à  Lise

Mon point de vue, Lise, mais il n’engage que moi, c’est qu’à partir du moment où l’on ne veut pas, si le partenaire INSIIIIISTE, encore et encore, se fâche, au point que l’on finisse par céder, il y a contrainte (en l’occurrence, c’est du harcèlement), et la définition du viol, c’est une pénétration sous contrainte. Donc OUI, c’est un viol, et ne le dédouanez pas par une excuse d’immaturité quelle qu’elle soit : c’est un homme majeur, conscient et responsable de ses actes. Qui plus est il avait 20 ans au début de votre relation, vous n’en aviez que 16!!!…

Au delà de cela, d’un point de vue “philosophique”, je ne comprends pas, conçois pas que l’on puisse traiter un autre être humain de cette façon. Cela me révolte. Et pourtant je suis la première a m’être “laissée faire”. Si l’on regarde l’autre comme son propre miroir, comme le visage de l’Humanité, on ne peut pas faire autrement que de le respecter. Encore plus lorsqu’il s’agit de son conjoint (ou son mari dans mon cas), en qui on a particulièrement donné sa confiance. C’est d’ailleurs pour cela que c’est ENCORE PLUS puni par la loi (lorsque l’on arrive à le prouver…).
En ce qui me concerne, le fait de mettre le bon mot sur ce que j’avais pu vivre m’a aidé. C’est un début. Ca ne fait que deux ans que j’ai réussi à sortir de l’emprise de mon conjoint. Je me fais suivre depuis.

J’ai rencontré un homme gentil et très respectueux. Il habite loin, et travaille à plusieurs endroits dont celui où je vis. cela me permet d’avoir du temps ‘juste avec mes enfants”, des temps pour moi. Et lorsqu’il est là c’est la fête ;-).
C’est l’équilibre que j’ai trouvé pour l’instant.
Mon psy appelle “les réflexes de mon cerveau reptylien” le fait que je n’arrive pas encore à lacher prise totalement lorsque j’ai un rapport avec cet homme. Un peu comme un animal traqué. On parle aussi de syndrome post traumatique. Je pense que j’ai encore du chemin à parcourir pour être totalement en confiance, ce qui ne m’empêche pas d’avoir du plaisir, du desir, et c’est déjà bien. J’apprends à écouter mon corps, mes envies, et ce n’est même pas de la rééducation mais de l’éducation à faire pour moi, je ne crois pas avoir déjà pris soin de moi avant.

Je vois votre dernier post pour envoyer des doc à votre ex :
si je n’avais plus rien en commun avec mon ex, je le sortirais à gros coups de pied au c** hors de ma vie, il est nocif et rien de bon ne peut venir de lui. Toute porte ouverte est susceptible de manipulation ou de harcèlement = STOP.
Je lis votre besoin de le faire comme une quête d’être reconnue, dans votre souffrance. Elle est bien légitime. Mais je ne suis pas sûre que ce soit auprès de cette personne que vous puissiez trouver ce réconfort.
Pourquoi pas quelqu’un en qui vous puissiez avoir confiance comme votre psy, une association?…

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n n
n n
6 années plus tôt
Répondre à  Lise

Je pense que vous n’arrivez pas à dire que c’est un viol parce que vous estimez qu’il n’avait pas l’intention de vous faire du mal, de vous humilier ou de vous dominer (intentions que l’on retrouve souvent dans les agressions sexuelles).
C’était “seulement” de l’immaturité, une intolérance au refus de l’autre (et/ou à la frustration sexuelle), sans intention et sans conscience de vous blesser (du moins c’est comme ça que vous le voyez).
Seulement je trouve qu’il a placé sa conscience très bas. “Il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre”, y compris sa propre conscience. Dans le fond de lui-même, il savait bien que vous vous forciez. Et c’est lui qui vous a amenée dans cette situation où vous ne saviez pas comment agir autrement. Il ne vous a pas forcée dans le sens de contrainte par la force, il vous a amenée à ce que vous vous forciez.
C’est de la manipulation – affective : les menaces de rupture, par intimidation : les colères, par culpabilisation aussi : il vous rabaissait.
Manipulation pour obtenir quoi? Sa propre satisfaction sexuelle (voire plus), sans prendre en compte vos propres désirs.
Le fait de ne pas avoir conscience de ce que l’on fait n’enlève rien à la gravité d’un acte commis. Devant la justice, ce n’est pas une circonstance atténuante. Et c’est à la personne au comportement déviant de prendre conscience de son problème, pour le bien de tous, y compris le sien.
Vous avez discuté et il semblerait qu’il ait eu chez lui un début de prise de conscience. Pour lui et pour ses prochaines amies, il est nécessaire qu’il fasse un travail sur lui pour explorer ce qui l’anime. S’il se heurte à d’autres refus, sa violence pourrait aller crescendo, malgré lui.
Il faut savoir toutefois qu’il existe des individus qui savent très bien ce qu’ils font, tout en faisant semblant de ne pas le savoir, qui jouent très bien la comédie, qui peuvent devenir très violents par la suite, et finir par violer (par la force)
La justice ne considérerait sans doute pas qu’il y a eu viol dans votre situation, si elle se limite à la stricte loi : il faut que le viol ait lieu par violence, contrainte, menace ou surprise.
Dans votre cas, il s’agit de manipulation (même si elle n’était pas intentionnelle) et votre ressenti est le même que celui d’un viol, le choc en moins (sensation de mort imminente, d’être “sonné(e), l’incompréhension, l’impuissance…). Il y a en commun le dégoût, et surtout cette douleur liée au fait de ne pas avoir été respectée en tant que personne, d’avoir plus ou moins été “chosifié(e)”. Il peut y avoir encore d’autres émotions. Et il y a la colère qui se lève pour protéger les blessures, -vous avez été blessée- et aussi la colère contre soi-même.
Il se peut que vous vous interdisiez de ressentir certaines de ces émotions (par éducation, parce qu’elles vous font peur, parce qu’elles semblent trop douloureuses, ou autres raisons, peut-être aussi parce que manifestement vous ne voulez pas “accuser” votre ex ami ), alors que ces dernières cherchent à s’exprimer.
Il se peut qu’une chose infime, pratiquement invisible (un regard de votre conjoint, une parole, un geste, une mimique, une odeur, un son, ça peut être n’importe quoi) menace de lever en vous une émotion interdite.
Et alors le corps se bloque pour ne pas prendre le risque qu’elle puisse s’exprimer dans un certain état de relâchement (donc le corps se bloque pour renforcer l’interdiction).
Avez-vous exploré toutes ces émotions en psychothérapie?
Au moment où votre corps bloque, essayez de repérer quel ressenti est associé à ce blocage; ce n’est pas très facile, il faut essayer plusieurs fois, mais ça peut être le premier pas vers une libération.
Voyez si vous avez envie de pleurer, de vous mettre en colère, de repousser votre conjoint, de fuir,…essayez de voir si vous ne retenez pas une émotion. Il peut aussi y avoir d’autres manifestations corporelles associées au blocage, que vous n’avez peut-être pas repérées (une vague nausée, serrer les dents ou les poings, une douleur ou une gêne quelconque…) qui peuvent aider à identifier une émotion bloquée.

Je me demande aussi si vous n’avez pas minimisé le sens de la douleur physique que vous ressentiez lors des rapports forcés avec votre ex, minimisé donc le refus que vous aviez de ces rapports, gardé en vous l’envie que vous aviez de rejeter cet homme plus ou moins violemment hors de vous.

Si ce que je vous ai dit vous parle, et que vous réussissez à repérer quelque chose, explorez tout ça avec l’aide d’un(e) psychothérapeute.
Sinon, peut-être que la sophrologie pourrait vous aider, soit dans la démarche ci-dessus, soit pour des techniques pouvant aider à lever le blocage (respiration…), soit les deux en parallèle.
Peut-être aussi un(e) sexologue.

Je ne sais pas si j’ai été très claire, mais j’espère que ça pourra vous être utile, ou à quelqu’un d’autre.

Je vous souhaite de trouver l’épanouissement, vous le méritez, vous ne croyez pas?

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Tchibecka
Tchibecka
6 années plus tôt
Répondre à  Lise

Je n’en sais rien c’est une psy géniale qui m’a permis de mettre des mots sur ce que je vivais ! J’espère qu il en sera de même pour vous et que vous tiendrez le coup !

Queue qui bande n’a pas de conscience !

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Lise
Lise
6 années plus tôt
Répondre à  n n

Merci beaucoup pour votre réponse. Je suis sincèrement touchée que vous ayez pris le temps de m’écrire et de developper ainsi…
Vos propos sont très pertinants, cela m’a beaucoup remuée, et je pense que vous avez vu juste sur plusieurs éléments.
Je vais cheminer encore, mais vos pistes me redonne espoir. Vraiment je vous remercie du fond du coeur, autant pour avoir mis des mots sur ce que je n’arrivais pas à formuler, que pour ces réflexions que vous me proposez…

J’ai bien fait de venir déposer mon témoignage ici… j’avou que cela me retourne complètement emotionnellement mais je crois que c’est nécessaire…

Milles merci encore…

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n n
n n
6 années plus tôt
Répondre à  Lise

Je suis heureuse que notre échange vous ait redonné de l’espoir.
Merci à vous d’avoir témoigné, chaque témoignage est précieux.
Je vous souhaite le meilleur pour la suite.

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