Après s’être installé dans mon coquet appartement d’une commune bourgeoise de la région parisienne, avec vue sur la tour Eiffel, mon compagnon était désireux d’assoir sa carrière professionnelle d’informaticien pour ne plus être prestataire de service. Avec notre enfant en bas âge, j’ai donc quitté ma famille, mon travail, mes amis afin de lui permettre d’évoluer sur des postes de plus en plus prestigieux et rémunérateurs au siège d’une société internationale ayant son siège en Province. Ne supportant pas ce qu’il considérait comme de la concurrence il m’interdisait de postuler sur des postes professionnels à responsabilité. Notre présence dans la région devait être provisoire sur 2,3 ans. Une fois en CDI mon compagnon à refusé que nous repartions. Par la suite, nous avons construit une famille avec 4 enfants.
Afin de m’occuper de mon 4ème enfant qui était confronté à des problèmes de santé et bénéficie de multiples prises en charges CAMSP, CHU et en libéral je n’exerce plus d’activité professionnelle. Je gère aussi l’éducation de mes 3 autres enfants et le bien être de mon mari pour qui le rôle d’une femme se limite à s’occuper de l’entretien d’une maison, de ses enfants, mais avant tout de son mari.
Nous sommes en mai 2016. Je décide de le quitter cette fois définitivement afin de me protéger et de protéger mes 4 enfants mineurs. L’ensemble de mes tentatives précédentes ont toutes échouées depuis des années. Il me faut sortir de la honte et du silence, oser dénoncer, afin de pouvoir quitter cet homme violent sexuellement, physiquement, verbalement et financièrement. Je décide de me faire aider.
Co-propriétaire de notre maison familiale, je sollicite une logement social afin de pouvoir partir avec mes enfants mineurs. Il me sera refusé. Je solliciterai l’ association d’aide aux victimes implantée et reconnue sur le plan local. Un suivi pluridisciplinaire sera mis en place de 2016 à 2019. De multiples certificats médicaux seront établis dont un sollicitant une mesure d’éloignement me concernant et un autre concernant ma famille. Il écrira à mes proches pour indiquer se masturber. 2 certificats médicaux indiqueront que mon mari a eu des médicaments de 2014 à 2017 délivrés par l’hôpital psychiatrique implanté localement. Un certificat médical délivré par la cheffe de service de l’UMJ d’un hôpital de l’AP-HP , sur 4 pages avec une ITT de plus de 30 jours me sera délivrée.
En 2021, je perdrai l’autorité parentale. La garde de nos 2 enfants mineurs sera confié au père, qui, à la même période officialisera sa relation adultérine avec celle qui entretient des rapports étroits avec les élus locaux et les entreprises locales.
Depuis 2023, j’ai vu mes enfants mineurs une fois.
Depuis notre séparation en mai 2016, persuadé que jamais je n’aurai eu le courage suffisant de le quitter il applique avec détermination sa maxime entendue pendant plus de 15 ans : « Si un jour tu oses me quitter je ferai de ta vie un enfer. Je te détruirai ».
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