Bonjour
Après 15 ans sans y repenser, je me suis mise à pleurer après avoir fait l’amour avec mon copain actuel. J’en ai parlé à ma psy et de fil en aiguille, j’ai vite pointé du doigt une situation qui me gène depuis des années sans jamais ne l’avoir oraliser et partager. Mon copain de l’époque avait deux ans de plus que moi et connu pour être un « homme à femmes ». Après deux mois à ne pas vouloir sortir avec lui malgré ses avances, je me laisse berner car je me sentais valoriser par ses avances et il était plus vieux et expérimenter. C’était flatteur. Un soir, il me dit de l’attendre en bas de chez lui après une soirée arrosée. On va ensuite dans sa chambre et là ce n’est plus très claire dans ma tête, mais il me demande si je suis prête à faire l’amour car c’est ma première fois. Je lui dit que oui. Et je me souviens juste qu’il me sodomise et que j’ai mal. Puis c’est finit. Je prends mes affaires et je m’en vais. J’ai eu mal pendant plusieurs jours. Quelques jours après, il m’envoie par message que c’est finit et qu’on aurait pas du faire l’amour. Sur le coup, je ne comprends pas et je suis triste car je pense à ce moment que c’est normal ce qu’on vient de faire et que c’est normal d’avoir mal. Quelques temps après, bourré en soirée, je suis en pleure et quasi inconsciente. Alors pour me réconforter, il m’emmène dans une chambre et me pelote puis s’en va. Enfin, encore à une soirée, toujours à lui courir après car je suis toujours triste qu’il ait rompu, il m’emmène dans une coin de plage, où il me fait l’amour. Je me souviens juste de lui sur moi, quasiment sans bouger et moi mal à l’aise mais croyant que c’est ça de faire l’amour et en espérant qu’il veuille encore de moi.
Je n’arrive pas à comprendre ma réaction, ou plutôt ma non reaction face a ce garçon. Ce n’est que 15 ans après que je réalise que ça m’a fait croire pendant des années que les rapports sexuels, c’est quelque chose qui peut faire mal mais nécessaire pour plaire.
Maintenant que je sais que ce n’est pas ça faire l’amour grace et avec mon partenaire actuel, je n’arrête pas de me poser la question : est ce que ces situations peuvent correspondre à du viol, sachant que je m’en veux car je n’ai jamais dit clairement non car c’était mon premier « amour » et que j’était naïve…