J’étais passée la veille dans son salon de thé prendre mon temps et, comme il le fait pour tout le monde, il vient me parler de tout et de rien. Le soir même il m’invite a prendre le petit déjeuner dans son salon de thé d’où je venais. J’accepte avec plaisir, j’aime la compagnie et la discutions avec lui était agréable.
Il m’accueille avec un sourire, avenant, agréable, a 8h alors que le salon ouvre a 10h30. Nous sommes donc tous les 2 dans le salon, a l’écart des passants.
Nous discutons, il me fait sentir des thés et commence a en préparer un. Puis soudain il se penche sur moi et tente de m’embrasser. Naïve car cela ne m’était jamais arrivé, je n’ai pas le réflexe de reculer la tête mais simplement de la dévier, comme si nous nous faisions la bise. Mais il décale son visage et manque de peu ma bouche. Choquée et dans l’incompréhension de reste là, con, paralysée a ne pas savoir comment réagir. “Je vais trop vite ?” dit-il. Quelle question, évidemment, il a plus de 40 ans, j’en ai 22, là n’est même pas la question, il n’a pas a faire ça. Il le sait très bien et en profite. Il s’approche de moi, me prend dans ses bras, je ne peux rien faire je suis tétanisée. “J’ai le droit de dire que je vous trouve charmante non ?
Je vous mets mal a l’aise ?”. Il en rajoute encore et encore. Il me prend les mains, me regarde de façon malsaine, me reprend dans ses bras en m’embrassant le cou d’une manière répugnante. Je suis seule avec ce qu’on pourrait presque qualifier de prédateur. Je quitte le salon, choquée, qu’est-ce qui a pu se passer dans sa tête. Je ne reviendrai jamais. C’était un endroit calme et paisible où je prenais plaisir a aller. Je suis dégoutée et en colère. J’ai la rage et mon poing qui a rencontré de multiples fois les murs de mon lycée tout qu long de la journée s’en souvient.
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