Trois ans après notre rupture, je tape le speudo qu’il utilise sur ses sites internet dans google “******” et je tombe sur une vidéo qu’il avait prise sans mon consentement explicite. Ce porc m’avait promis qu’il avait effacé toutes mes photos et vidéos qu’il avait pour la plupart prises à mon insu. Il a donc diffusé sur un site porno “xhamster” une vidéo ou on me voit en gros plan lui faire une fellation. Elle est restée en ligne deux mois et a générée presque 1400 vues. Ma première réaction a été de vouloir supprimer cette vidéo du net le plus rapidement possible. Je lui ai envoyé un message car bien sûr, il n’a pas répondu à mon appel téléphonique … La vidéo a été supprimée dès réception de mon message. Évidemment, prise de panique et de mal-être, je n’ai pas eu à l’idée de faire une capture d’écran. Sans preuve, la police a refusée mon dépôt de plainte. JE VEUX CRIER AU MONDE ENTIER QUE C’EST UN GROS PORC ! Sur son ordi et son smartphone il collectionne les photos et vidéos intimes de la plupart de ses conquêtes. Il pourrait faire d’autres victimes. Je me battrai tant que je peux pour qu’il cesse de nuire. Je suis effondrée !
Chère anonyme, comme je vous comprends, c’est un viol psychique de votre intimité et donc une atteinte à votre personne intime, votre humanité. Ce n’est pas compromis cependant, il vous reste plusieurs possibilités. La première est de signaler cet individu à la plateforme PHAROS car vous ne serez certainement pas la dernière de ses victimes. Ces pratiques sont maintenant punies par la loi cependant il reste le problème de la preuve mais rien qu’en le signalant sur ces activités les policiers et gendarmes pourraient tomber sur d’autres vidéos de ce type qu’il aura postées.Je vous invite à consulter des associations de victimes pour obtenir des conseils et de l’aide, pour cela cliquez pour répondre à n’importe quel message sous le cadre dans la mention “Obtenir de l’aide” un onglet s’ouvrira sur le forum BTP où se trouve la liste des liens et conseils aux victimes que nous diffusons. Vous pouvez aussi consulter un numéro direct ci dessous. Je vous invite également à consulter d’urgence car vous souffrez de ce viol psychique ne restez pas ainsi sans aide.
N’hésitez pas à revenir nous demander quoi que ce soit, nous sommes là pour vous lire sans jugement et surtout vous aider.
Affection, courage et soutien.
Chère psionic,
Votre soutien me fait du bien et m’a donnée espoir. Je vous remercie sincèrement pour votre bienveillance.
Je me suis rendue sur http://www.signalement-violences-sexuelles-sexistes.gouv.fr où j’ai pu tchatter avec un policier formé à l’écoute de victimes. Je recommande vivement cette plateforme du Ministère de l’Intérieur où on se sent enfin écoutée et non jugée. Un policier doit prochainement prendre ma déposition. Quelle soulagement …
J’ai pris contact avec France Victimes qui m’a proposée un rdv avec un juriste (je le vois demain). Mon médecin m’a mise en lien avec une psychologue et m’a prescrit un traitement afin que je puisse retrouver le sommeil. Je ne me tairais pas et je me battrai pour que justice soit faite pour moi et pour toutes les femmes.
Affection et solidarité.
Merci encore
Chère Marie, je vous remercie très chaleureusement de votre réponse qui vaut tous les honneurs du monde comme je l’écris souvent lorsqu’une victime ag,i lutte pour se reconstruire et trouver justice. Je suis ravi de lire que nous conseils vous ont été utiles afin de trouver votre chemin de guérison et de justice. Je vous remercie une fois de plus très chaleureusement pour venir nous aviser du succès de vos démarche et vous assurer notre soutien entier et inconditionnel. N’hésitez pas à venir nous demander quoi que ce soit dont vous souhaiteriez nous faire part, nous seront toujours là pour vous lire sans jugement et avec bienveillance.
De tout coeur avec vous.
Affection, courage et soutien.
Le droit à l’image : pas de photo, texte ou vidéo publié(e) sans consentement !
Le droit prévoit que l’image et les informations personnelles d’une personne doivent être protégées car il s’agit du droit fondamental à la vie privée des personnes (article 9 alinéa 1 du code civil).Le consentement doit être donné par les deux parents lorsque la personne représentée sur l’image est mineure.
D’après la loi la transmission ou la diffusion de l’image d’une personne, se trouvant dans un lieu privé et sans son consentement peut être sanctionné d’1 an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende (article 226-1 Code pénal). S’il s’agit d’une image ou une vidéo prise dans un lieu public (dans la rue, la plage…), c’est aussi interdit, et l’on pourra se reporter à l’article 9 du Code civil.