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Rage, tourments et souffrance extrême

Bonjour ou bonsoir à ceux qui me lisent 🙂
Vous êtes là par curiosité ou pour balancer votre ou vos porcs, sachez que vous ne devez pas avoir honte ou culpabiliser et que vous devez vous libérez de ce poids. C’est plus facile à dire qu’à faire, j’en ai conscience mais faut pas attendre le bonheur il faut aller le chercher et vous le méritez, vous avez de la valeur et la honte doit impérativement changer de camp. Il faut lever tous ces tabous, ceux qui doivent se cacher c’est les prédateurs et monstres sexuels ; c’est eux qui doivent se cacher, avoir honte de leurs actes.
Vous êtes forts d’être encore en vie et vous devez continuer à vous battre, la vie vaut la peine d’être vécue.
Je dis ça alors que moi-même je perds espoir, je suis dans une phase où vivre est devenu tellement douloureux et invivable que mon seul refuge est la douleur physique ou l’envie de mettre fin à mes jours.
J’ai développé des troubles alimentaires, une dépression, des TOC, un trouble de l’anxiété généralisé… J’ai tendance à m’automutiler et à me faire vomir et je me sens sale, sexuelle et comme une pute.
J’ai pas vécu mon enfance, ma petite sexualité d’enfant et ça me procure un manque. Je veux avoir un corps d’enfant, c’est à dire maigrir et être plate, sans formes, belle.
J’ai aussi des attirances pour le BDSM, la soumission. Cette authenticité, cette confiance absolue et cette intensité me fascine et m’attire. l’autorité avec une personne bienveillante et le lâcher prise, la douleur qui procure un soulagement et le partage d’émotion. Bref tout ça pour dire que les abus nous changent à jamais il faut apprendre à vivre avec 🙂
Dans mes souvenirs, j’étais déjà harcelée en maternelle. C’était plus psychologique que physique. Au CP, c’était des insultes, moqueries, coups, racket…En CE1 j’étais harcelée psychologiquement, physiquement et sexuellement. Mon premier pédophile 🙂 c’était mon prof. Il était violent, sadique et manipulateur. Il m’humiliait et me faisait sentir coupable et honteuse. Au début c’était des humiliations en classe, des claques, des fessées, des moqueries ensuite il est passé aux attouchements, aux viols, aux fellations, aux punitions vraiment sordides (sexuelles, physiques des coups et humiliations). J’avais jamais le droit d’aller en récréation et il me retenait à la fin des cours sous prétexte qu’il voulait me parler ou que j’avais été turbulente alors que j’étais muette et sage comme une image. Ensuite j’ai déménagé pas pour ça vu que j’en ai parlé vaguement qu’à mes 16 ans j’ai mentionné que les attouchements et quelques claques. J’avais pas envie de traumatiser mon entourage. Du coup je me suis transformée en victime idéale et j’ai gardé cette merveilleuse étiquette. J’essaye de m’en défaire bien sûr mais c’est compliqué. Une vie de violence et d’abus, c’est triste mais c’est la réalité et il faut vivre avec et changer, ne plus se laisser faire, c’est pas nous les monstres!
Je ne supporte pas la pédophilie ça me révolte et de voir ces pauvres victimes en souffrance pendant que les vrais coupables vivent tranquillement leurs misérables vies… ça fait mal au coeur. Vous devez vous battre! et Sinon les curieux soyez plus ouverts d’esprit et empathiques. Les émotions ça s’accueille ça ne se réprime pas 😉 Libérez la parole et vivez!
J’espère que ne vais pas mourir en fait si mais faut pas.. bonne journée et belle vie!

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Anais
Anais
1 année plus tôt

Bonjour…votre témoignage est flou “garder une merveilleuse étiquette” sachez que une fois que vous comprenez que vous avez étai une victime elle s enleve avec le temps et la guérison par contre le bsm transforme à jamais nos abus? Ce qui change c est notre résilience et la perception de notre vie et pas du tout nos fantasmes! les fantasmes de Sado Maso n’a rien n’avoir avec nos traumas c est comme dire “je suis un homme et je suis gay car j’ ai étai violer par un homme” les fantasme nous sommes propre à chacun mais non aucun lien avec des trauma ou un trouble rajouté à ça des smileys sur “mon premier pédophile? J ignore si c est pour provoquer ou vraiment votre ressenti dans les deux cas ne voyez pas de la malveillance à mes propos mais il arrive que dans ce site il est de faux témoignage qui ne ce base que sur des détails digne d un film érotique comme pour banalisé et déranger les vrais témoignage. Enfin retenez bien encore une fois on peu être sado maso sans avoir eu une agression comme on peu aimé le romantisme malgré une agression les fantasme défini nos désirs inavouable ou réalisable et non lié à cette horreur et c est vrai que un jour peu être il y aura un changement de camps seulement si la société et la politique y metter plus de fermeté sur la pédophilie, bonne journée à vous et merci d’avoir lu désolé si c étai long

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Utopie
Utopie
1 année plus tôt

Bonsoir, tout d’abord je tiens à vous dire que ça n’est pas un faux témoignage et j’ai l’habitude de dire le contraire de ce que je pense quand c’est trop intense..comme merveilleuse étiquette il est évident que c’est une souffrance. Et j’ai toujours été victime et même quand on en prend conscience il est difficile de s’en délivrer. Les systèmes de défenses sont déjà ancrés. Et c’est pas des fantasmes j’ai jamais eu de fantasmes, c’est des choses qui se sont produites, qui se produisent encore maintenant et qui me troublent. Et je ressens de la honte et de la haine envers moi-même pour ça. Et pour moi votre exemple n’a rien avoir avec ce que j’ai dit. Ben si j’ai mis un smiley c’est encore pour ne pas pleurer.. c’est comme ça que je suis ..je souris pour cacher ce que je ressens et pas faire souffrir les autres.. votre commentaire m’a fait de la peine parce que je me sens encore incomprise. Vous avez déjà vécu ça ? Si oui vous devriez comprendre sinon vous avez pas à remettre en question les ressentis des autres.
Et je sais bien qu’on peut être sadomaso sans avoir été abusé mais y en a beaucoup qu’on été abusé et j’en fais partie. Si j’ai ces attirances c’est pour revivre ça passer à autre chose..je vais pas m’attarder à essayer d’expliquer si on me juge direct.
Bonne soirée.. c’est pas grave si c’était long par contre beaucoup de jugement

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Anais
Anais
1 année plus tôt

Bonjour veuillez m excusé comme je vous disais il y’arrive qui est de faux témoignage vous me confirmez que non d’accord, je n’ai pas mentionné que votre vécu étai un fantasme quand j’ai lu nos abus nous change et faut vivre avec c est vrai mais je penser que vous étai tourmenté par le plaisir du bsm dans votre vie intime et non de votre abus, maintenant que c est clair pour nous deux si vous vous Sentez pas bien, vous ne devais pas vous punir de quelque chose dont vous êtes pas responsable je ne voulais point vous faire de la peine si je répond à certain témoignages c est que j ai aussi eu un vécu je ne remetter en doute vos paroles sinon je vous aurez pas posé des questions, je ne suis pas de ce qui réponde juste pour répondre ou par vice de vouloir savoir les détails “oui j ai dis votre témoignage est flou” mais c étai lié au smiley si malgré ce malentendu vous avez besoin d en parler n hésiter pas quitte à en parler à un thérapeute pour mieux guérir, bonne journée à vous et désolé encore entre victimes ils faut ce soutenir et de mon côté je dois mieux desceller avant d être trop direct.

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Zaragan
Zaragan
1 année plus tôt

Bonjour,
Merci pour votre témoignage. Les expériences violentes et traumatisantes s’inscrivent profondément dans notre corps, notre mémoire, notre vécu et ont des conséquences sur notre perception des choses, des autres et de soi. Vous avez cherché à survivre du mieux que vous pouvez avec ce que vous avez, et c’est toujours le cas aujourd’hui. Cela n’a jamais été facile de comprendre, puis d’exprimer ce qu’on ressent, ce qu’on a vécu et sans doute “banalisé” pendant longtemps. Puis c’est tabou, peu connu, donc c’est compliqué de savoir qui peut nous comprendre, qui ne sera pas trop “choqué”, qui est prêt à entendre ce qu’on a à dire ou même d’imaginer qu’en parler soit possible ou bénéfique. On est tous plus ou moins amenés à dissimuler ce qu’on ressent vraiment et c’est violent d’une certaine manière. Mais je pense qu’il est important de se souvenir que la personne la plus traumatisée et qui souffre le plus de notre situation, c’est nous-même et il n’est jamais trop tard pour demander de l’aide. Si on prend le temps d’écrire à ce sujet, c’est bien la preuve que cela nous touche beaucoup, et sans doute beaucoup plus qu’on ne le montre.

Les violences sexuelles (surtout répétées et vécu très jeunes) peuvent effectivement avoir un impact sur notre sexualité au sens large, car nos rapports au sexe, à l’amour, à notre intimité, et à notre corps peuvent être modifiés ou “pervertis”. Cela peut être difficile d’imaginer autre chose que des rapports violents, “dominants-soumis” quand on part avec un tel vécu. Évidemment, il n’y a pas de déterminisme, mais ce n’est pas non plus toujours complètement déconnecté de notre vécu ou notre éducation. Il y a des études qui montrent que lorsqu’un trouble/trauma rend notre vie insupportable et qu’on a pas de suivi psy ou de soutien (absent ou inadapté), notre cerveau a tendance à chercher des choses pour alléger la douleur ou la rendre compréhensible. On retrouve des conduites dissociantes, soit des pratiques à risque ou auto-agressives qui visent à soulager la douleur psychique par la douleur physique, une forte dose de stress et n’importe quoi d’autre qui a un effet dissociatif. Par ex, l’automutilation, les TCA et les conduites sexuelles dangereuses (dont une sexualité violente qui peut inclure du BDSM) en font partie. Ils peuvent aussi être la source de “fantasmes violents et troublant” (excitation traumatique) ; ou d’obsessions (phobies d’impulsion, addictions, hypersexualité…). Il y a pleins de symptômes différents selon les individus, mais ils restent tous bien réels. Certaines pratiques (alimentaires, sexuelles ect…) peuvent vraiment être problématiques quand elles ont une cause traumatique. Le truc avec les conduites dissociantes, c’est qu’elles sont “addictives” donc elles ont tendance à nous user, ou à aller de plus en plus loin. Perso, je les vois plus comme des pansements que comme des refuges (ou médicaments pour suivre la métaphore): ça couvre au mieux la plaie sans la désinfecter, au pire c’est une 2e lame qui empêche la plaie de cicatriser. Mais évidemment, ça ne se contrôle pas et c’est parfois vraiment compliqué de faire autrement. Heureusement on peut toujours en prendre conscience et donc apprendre à les limiter ou les stopper. Cela prend du temps d’apprendre des habitudes plus saines (ou moins dangereuses), mais ça en vaut la peine. 

Vous pouvez sortir de cette spirale de violence et de haine envers soi. Personne ne veut vraiment mourir ou souffrir, ce qu’on veut vraiment, c’est arrêter de souffrir, d’être écouté, compris et aimé. Un suivi psy, une approche empathique de soi, du soutien et du temps peuvent avoir un effet bénéfique à long terme. Peut-être que contacter des associations contre les violences sexuelles, notamment contre la pédocriminalité, la maltraitance peut aider ? Certaines proposent des services (activités, groupes de paroles…) ou ont des listes de professionnels qui ont une certaine expérience, formation dans le traitement des traumatismes.
Si besoin : Les sites Revis Hérault & SOS inceste et violences sexuelles recensent des asso/structures pour les victimes de pédocriminalité, ou il y a Arrêtons les violences pour toutes victimes de violences sexuelles et sexistes. Sinon, en terme d’info, les travaux de Muriel Salmona m’ont pas mal aidée à comprendre les trauma et leurs conséquences. Sur la question des conduites dissociantes dans la sexualité, je ne connais pas d’autres ressources à part le site “Elles aiment ça” qui a été créé par des femmes ayant une expérience similaire à la votre. 

En tout cas, vous n’êtes pas seule. 
Je pense qu’il y a de plus en plus de monde qui s’informe et dénonce le problème, mais les choses prennent malheureusement beaucoup de temps, notamment car il y a des pervers ou des “ignorants” dans les élites qui limitent l’avancée de la lutte… 
De tout coeur avec vous

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