Violée à plusieurs reprises, par le directeur général d’une entreprise spécialisé dans les tests produits.
Sa réponse lorsque j’ai mis le mot viol (après la phase de sidération) : “c’est normal, t’es trop attirante”… L’art de se déresponsabiliser.
J’avais commencé à me douter qu’il avait une relation anormale avec certaines femmes : alors qu’il était directeur général de l’entreprise, il disait avait promu régulièrement une directrice commerciale. Pourtant, dès qu’elle a refusé de coucher avec lui, celle-ci serait devenue incompétente à ses yeux, au point qu’il lui a retiré progressivement ses responsabilités puis licenciée (alors qu’elle était représentante du personnel). Pendant cette période il qualifiait de “jouissif” le fait de la voir décomposée le matin. Évidemment, elle a été au prudhommes, et a fini avec un arrangement amiable.
Au cours de la procédure, qui a duré de longs mois, ce problème n’a pas fait peur à l’actionnaire qui l’a promus au poste de directeur exécutif d’une autre entreprise (laissant ainsi la direction suivante accepter les conseils de l’avocat de régler cela à l’amiable au vu fort risque de perdre aux prudhommes).
Je suis persuadée que nous n’étions pas ses premières proie, et que sa carrière d’agresseur : son comportement avec la phase d’emprise étaient rôdé à un point que je suis persuadée que les agressions sexuelles et les viols étaient une habitude pour lui, et que le temps jouerait en ma faveur pour alimenter ma plainte, en apportant le témoignage d’autres victimes.