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« Qu’est-ce tu fait maxime »

Maxime 27ans

Il y’a maintenant 1 ans j’ai été « violé. »
J’ai encore dû mal à le dire, à comprendre que j’ai été victime d’un viol. Il n’y pas eu de violence, ce n’était pas un inconnu, il était dans mon cercle d’amis.
J’ai fêté avec ma sœur et une dizaine de ses amis son anniversaire dans un club avec l’espace VIP. Nous avons ce soir là tous bu mais j’avoue ne n’avoir pas franchi les limites habituelles. Je voulais rester sain d’esprit afin de surveiller ma sœur cadette mais aussi du fait que je n’étais pas habitué des lieux.
A la fermeture j’ai décidé de poursuivre l’anniversaire chez moi avec l’ami en question et ma sœur. Je n’avais pas de difficulté à marché, à parlé n’y quoi que ce soit. J’étais joyeux et le soirée était agréable.
Arrivé chez moi cependant je le sens rattraper par la fatigue et l’alcool. Je décide de me laver afin de vomir, j’ai beaucoup vomi plus qu’habituellement. En sortant de la salle de bain avec difficulté je fais comprendre que je vais me couché. Ce qui évidemment sonne la fin des festivités. J’arrive à me déshabiller et je m’écroule sur le lit. Mes souvenirs à partir de là sont plus vagues. Je me rappelle l’entendre rentrer dans ma chambre et s’installer dans mon lit. C’était un ami je me rappelle de ne pas y avoir fait plus attention que cela. J’étais installé sur le côté et mon état m’avait rendu immobile. Je n’avais plus aucune force de bougé. C’est alors qu’il a commencé à se rapprocher et à se frotter a moi . Je comprenais pas ce qu’il se passait j’étais totalement à l’ouest. C’est alors qu’il dit les mots qui me hante encore « Maxime qu’est-ce que tu fais » . Il me retourna sur le dos , j’avais les yeux fermé. Il tenta de m’embrasser, je ne serais dire pourquoi je n’arrivais pas à bouger n’y a dire non . J’ai strictement rien fait, je n’ai pu rien faire . Plus les événements se déroulait plus ils sont devenus flous. Je me rappelle qu’avec mes bras il me retourna plusieurs fois ou du moins les utilisaient pour mouvoir mon corps. J’étais comme en dehors de celui ci, cette sensation d’être qu’une simple poupée, une coquille vide sans pourvoir rien faire à été et est traumatisme encore présent.
Je me souviens bien qu’après avoir compris que je ne répondais pas à ses baiser, n’y émettait le moindre son, il n’a pas essayé de ce que je me souvienne le contact de mes lèvres. Il m’a remis sur le côté et m’a pénétré sans aucun préliminaire n’y préparation et a effectué des vas et viens. Je me rappelle plus de rien après le début de la pénétration. Je ne sais pas comment il a terminé.
Je me suis réveillé le lendemain au alentours de midi d’après mes souvenirs. J’ai n’ai strictement pas réalisé ce qui c’était passé. J’ai parlé avec ma sœur , fait un masque grignoter. Il est resté chez moi à dormir jusqu’à 16h. Je me rappelle qu’à son réveil il m’a demandé si je le souvenais de la soirée. J’ai répondu que je n’avais aucun souvenir de la fin, il n’a pas dit un mot après, j’ai senti une gêne
Depuis là il n’a plus essayé de le contacter n’y eu d’échange depuis.
Pour moi il savait ce qu’il avait fait et compris que j’étais pas en état d’être consentant. J’ai beau recommencer le disque de mes souvenirs a chaque fois la même conclusion s’impose C’est qu’il savait ce qu’il faisait.
Après son départ je devais raccompagner ma sœur à la Gare. Je ne réalisais pas du tout ce qu’il c’était passé. Elle a vu que j’étais bizarre et je lui est répondu « je l’ai mauvaise, il a profité de moi alors que je ne pouvais rien faire ». Ma sœur fût alors la première à dire le mot viol et moi j’ai répondu non il a juste merdé. Je refusais de réaliser bien que ma sœur essayait de me raisonné. Elle avait prévu de revenir dès que possible afin de resté pré de moi. A son départ je n’avais qu’une idée en tête c’était de continuer ma journée comme je l’avais prévu. J’étais comme un robot, c’est étrange mais je ne pensais a rien . J’ai comme souvent après un soirée fréquenté un sauna libertin étant un homme gay qui fréquente le milieu . Je n’ai pas parlé hormis le minimum de politesse avec les habitués. Étrangement je voulais absolument avoir un rapport pour me débarrasser de lui . J’ai rencontrer un homme et couché avec lui , du moins j’ai laissé faire.
Je n’arrive pas à comprendre ma réaction , pourquoi a fallu que couche avec un homme moins de 12h après mon viol pour avoir le choc .
Je suis parti tout de suite après , j’ai courue chez un amis proche. Il a vu de suite que je n’étais pas bien. Je tremblais et je me suis écroulé. Tout s’est écroulé en moi, je n’ai pas arrêté de pleurer pendant le jour suivant. Je ne contrôlais rien du tout. Je suis rentré chez moi , dormi sur le canapé. Le lendemain j’ai prévenu ma tante puis mon père. J’ai pris une valise et prit le prochain train pour chez mon père. J’essayais tant bien que mal de faire bonne figure, de tenter de retenir mes larmes. Pendant le trajets j’ai envoyé une lettre de démission à mon travail et prévoyait de ne plus revenir dans mon appartement que j’avais fraîchement signé la location il y’a 15 jours .
J’ai tout quitté et il m’a fallu beaucoup de temps pour employer le terme de viol.
Pour moi c’était de ma faute, ces mots revenaient sans cesse « Maxime qu’est-ce que tu fais » et puis il n’a pas eu de violence, j’ai pas dit non …
Mes proches ce sont attardés sur le fais que j’ai peu être été droguer mais pour moi ça n’a jamais été la question. Ça m’étais égal de savoir comment c’était arrivé. Je ne comprenais simplement pas ce qu’il m’arrivait. Comment le fait de n’a pas avoir un simple consentement m’avait détruit alors que j’avais dans le passé multiplier les conquêtes d’un soir.
Pourtant les seules mot que j’avais dans « 1 tête c’était que c’était de ma faute. Que je l’avais mérité. Que c’était moi le problème.
En un instant tout mes projets futurs avaient disparu. Les mois suivant j’étais perdu, je vivais sans réellement vivre faisant bonne figure. Je ne voyais plus du tout mon avenir et encore moins de prendre un appartement. Je suis alors parti le mois d’après en saison dans le Morbihan puis les Alpes.
Je me suis perdus dans le travail, j’étais dans le présent, sans avenir.
Il m’a fallut presque 1 ans pour que je reprenne un appartement seul
Ma vie sexuelle a été durement touchée car en un an mes deux rapports que j’ai eu on été très compliqué. Des tremblements, j’étais perdu et stressé, je n’avais aucun plaisir.
A l’heure actuelle j’ai encore ce sentiment et le plaisir est encore compliqué.

La question de la justice est compliqué que je me vois encore actuellement comme le coupable et que j’ai peur que cela se retourne contre moi . Que mon passé frivole devient le cœur du sujets. Qu’on dise « il à bien cherché »
De plus il n’y à aucune preuve
Alors que j’étais informé via les films série documentaire de la procédure. Lorsque que ça m’est arrivé j’ai préféré le déni et le sentiment d’être coupable, même honteux.
Le déni est encore là, j’écris le mot viol mais je ne le dis jamais. Quand au tests VIH et ist je viens tout juste de les faire… 1 an après.
J’essaye de faire comme si rien n’était arrivé, que je suis passé à autre chose et pourtant c’est toujours là. Il n’y a pas une journée que cela me hante pas ou me contraigne à vivre normalement. Aujourd’hui je ne sort plus et je m’isole et je me répugne encore

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Suze
Suze
9 mois plus tôt

Ton témoignage est poignant.
Ce rapport sexuel n’a pas été consenti.
Tu n’y es pour rien.
Il n’avait pas à faire cela.

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