Enfin des mots posés parécrit , peut-être pour lever le doute car j’en suis encore à me demander si c’était réellement un viol ou pas … Début de relation avec mon ex compagnon, un type qui paraissait si gentil et prévenant. Le désir d’enfant nous avait très vite rapprochés, les PMA avec son ex compagne ayant toutes échoué, moi n’ayant pas encore rencontré celui avec qui fonder la famille tant souhaitée. Nous nous fréquentons depuis quelques mois et nous retrouvons au gré de ses disponibilités et de ses déplacements de travail. On se connait déjà assez bien en apparence et notre intimité est agréable mais nous n’avons pas encore passé le test de la confiance qui libère des préservatifs. Ce jour là, je le retrouve avec bonheur et nous atterrissons dans son lit. En dépit de mes protestations il veut un rapport non protégé. Je dis non. Il insiste encore et encore, me tient les poignets. Je finis par céder sans être certaine de vouloir vraiment. J’ai pleuré en rentrant chez moi et j’ai pris la pilule du lendemain . Il connaissait déjà mon cycle menstruel et je suis en période d’ovulation. J’aurais du fuir et ne pas accepter ce que ce type m’imposait mais au contraire je suis restée en dépit de mes grands discours féministes. Nous avons formé un couple, j’ai subi quatre tentatives de PMA et quand la dernière a échoué j’avais tout juste 45 ans. J’ai découvert 3 mois plus tard qu’il me trompait et fréquentait des clubs échangistes avec sa maîtresse. Le gars qui semblait gentil et attentionné au début m’a infligé brimades, un jour un geste violent, ruptures humiliantes imposées à distance par sms et il a même réussi un weekend à me traîner chez les naturistes loin d’être tous écolos du Cap d’Agde. Cette fois là je suis partie mais comme chaque fois je suis retournée vers lui et j’ai même souffert le martyre quand il m’a annoncé par maîtresse interposée qu’il me quittait pour de bon alors que nous étions supposés adopter un enfant et nous marier. Comment ai-je accepté tout cela ? Je me demande encore, je ne suis pas cruche pourtant et j’ai des convictions sur les relations homme-femme, et pourtant … Aujourd’hui j’ai 53 ans et je vis seule et sans enfant. Je lui avais offert mes dernières chances de procréer.
Ton histoire, elle ne tient pas debout. Soit tu voulais un enfant soit tu n’en voulais pas. Pour ce qu’il en est des tests de confiances, je pense contre les maladies vénériennes, rien de plus simple qu’une prise de sang et résultats dans une semaine tout au plus… Ensuite si tu veux un enfant il faut un rapport pas “protégé” sinon ça risque fortement de ne pas marcher. Donc si tu n’as pas eu d’enfants c’est que dans le fond tu n’en voulais pas et finalement tu as eu ce que tu voulais, ne te voile pas la face. Et heureusement que des gens comme toi ne peuvent pas se reproduire, ils ne s’en génèrent spontanément que trop…
Zozo : Je trouve votre intervention dégueulasse et cruelle.
Alors là… autant de bêtises et de méchanceté en si peu de lignes, je suis sidérée. Pour ma part, je vous décerne la palme.
Je vous inviterais à vous taire plutôt que de venir étaler ici votre ignorance et cracher votre venin (et si ce n’est malheureusement pas déjà trop trop tard, pensez vous aussi à ne pas vous reproduire)
“Lavieille”, ne tenez pas compte de telles réflexions issues d’un esprit binaire et étriqué.
Votre témoignage montre bien la complexité (d’où l’incompréhension de zozo, trop compliqué pour lui) d’une relation avec emprise.
Ne vous laissez pas enfoncer dans la tristesse et le regret. Vous n’êtes pas vieille, votre vie n’est pas finie loin de là et vous pouvez, vous avez le droit, vous méritez, de vivre plein de moments de bonheur, seule ou accompagnée, peu importe, ce n’est pas cela qui fait le bonheur. Je me reconnais un peu dans votre témoignage dans le sens où j’ai dû faire le deuil de plusieurs choses dont je croyais qu’elles seraient mon bonheur. Aujourd’hui j’ai renversé la vapeur : j’apprends à apprécier ce que j’ai, même si ce n’est pas forcément ce que je voulais au départ. Accrochez-vous à des choses simples.
Prenez soin de vous.
Non “lavieille” vous n’êtes pas une cruche. Mais les pervers s’en prennent le plus souvent à des femmes généreuses et intelligentes. C’est ça qui est terrible, c’est qu’ils vont justement utiliser vos plus belles qualités pour vous manipuler. Vous faites très bien de décrire le fait que celui qui vous a fait tant de mal était au départ très gentil et prévenant. Quand on est une personne sincère, on ne peut pas imaginer qu’il s’agit seulement d’une comédie destinée à nous prendre au piège. Cessez de vous dénigrer, vous êtes quelqu’un de très bien, qui a su garder sa dignité et qui ne s’est pas laissé entraîner dans la perversion. Vous auriez été une mère merveilleuse, mais pour vous consoler, si c’est possible, dites-vous que votre compagnon pervers aurait pu abuser des enfants que vous auriez eu, et la souffrance aurait été bien plus grande. Peut-être que votre corps a compris à qui il avait affaire et qu’il a refusé de donner de petites proies innocentes à un tordu. Je vous souhaite plein de belles choses pour votre nouvelle vie, vous avez encore tant à donner à des gens qui le méritent vraiment.