Balancetonporc.com
Victime de viol ou d’agression sexuelle ? Postez anonymement votre témoignage sur Balancetonporc.com

Balancetonporc.com : le site de témoignages de viol et agression sexuelle le plus visité de France 🇫🇷

Merci de remplir les champs obligatoires.



Psychiatre Paris 16ème

Premier passage à l’acte sexuel le 30 juillet 1998. C’était il y a 20 ans… mais pour moi, c’était hier! C’est toujours hier! Malheureusement. J’avais débarqué trois ans plus tôt, à 24 ans, dans le cabinet de ce psychiatre. Déprimée. Surprise!… ce médecin m’a écoutée près d’une heure. Cela ne m’était jamais arrivée. Pensant que j’étais désormais soutenue, je me suis laissée aller à exprimer mon vécu dépressif. La prescription d’antidépresseurs a donc été immédiate, quelques jours plus tard. Cette prescription était accompagnée d’une carte professionnelle avec un bref message d’encouragement. Je me suis dit: en plus d’être sérieux, il est humain…. Durant trois années complètes (je vais vite), à raison d’une séance hebdomadaire pendant 2 ans et de deux séances ensuite (je n’ai jamais su pourquoi, j’ai fait confiance), ce psychiatre a tout appris de moi, de mon mari, de ma famille. Il connaissait bien mes forces et mes faiblesses. Il sait mon combat contre l’antisémitisme et le racisme: sa peau noire est un atout de ce point de vue (il est du bon côté de l’Histoire; il me fait lire “Peau noire, masques blancs” de Franz Fanon). De lui (plus âgé que moi), en revanche, je ne connaissais rien. J’ai supposé qu’il était marié avec enfant(s) et épanoui dans sa vie: il donnait des conseils (ex: “vous aurez un enfant quand vous serez prête à le perdre”), je n’imaginais donc pas qu’il puisse être un homme seul et déséquilibré. Ma confiance s’est renforcée au fil du temps, aidée en cela par une croyance partagée par le plus grand nombre “les médecins ne peuvent vouloir détruire leurs patients”. J’irais mieux, c’était sûr. Voilà pourquoi quand sont venus les tests (que je n’ai pas alors perçus comme tels – ne sachant que le salopard suivait un scénario précis). Premier test. Juin 1998. Lors d’une séance, il me montre à sa gauche le sol et me dit “j’aimerais vous avoir là, accroupie, pour voir si vous mouillez”… Je me suis tue. J’ai pensé qu’il avait simplement dérapé et je me suis sentie aussi humiliée (être ainsi accroupie… franchement, j’y avais jamais pensé). Pas de quoi remettre en cause 3 ans de suivi. La séance suivante, ce psychiatre s’est montré normal. Deuxième test: une tape sur la fesse jusque au moment de quitter la salle de consultation. Le dossier médical (que j’ai récupéré à l’automne 2015) mentionne que la séance suivante, nous en avons discuté. Il y est noté que je me suis sentie humiliée. Eh oui, je me suis dit “il veut voir si j’ai la fesse ferme” et pouvoir pouffer de rire. Au lieu de remettre en question sa déontologie, je n’ai vu que mon nez au milieu de la figure, mes défauts, etc. Comme auparavant, il est revenu à la normale. Nous arrivons au mois de juillet 1998. Ce psychiatre sait que je suis angoissée en l’absence de mon mari (c’est mentionné dans mon dossier médical), que je n’envisage pas la fin de ce suivi avant la soutenance de ma thèse (1999-2000) ni avant de pouvoir me présenter à l’agrégation de droit public (soit pas avant 2002!!!!); il sait que j’aime mon mari et que je veux des enfants avec lui (25% des consultations sont consacrées à la maternité; et j’aurai 3 enfants). Bref, il sait que je ne souhaite pas tromper mon mari, que je ne suis pas une aventurière. Ah, certes, je suis une sensuelle qui rêve de sexualité épanouie. Comme beaucoup de jeunes femmes de 27 ans (c’est mon âge en juillet 1998). Que fait-il alors?? Il attend que mon mari quitte Paris (et que j’y sois seule) et passe à l’attaque. Le mardi 28 juillet 1998 (je précise qu’il n’a pas d’assistante), alors que je venais de lui dire que j’avais passé une excellente semaine de vacances avec mon mari à tous points de vue (c’est écrit dans le dossier médical), ce psychiatre s’est soudain levé, sans un mot ni un regard (hormis un bref coup d’oeil à sa fenêtre – il y a un vis-à-vis en raison d’une cour intérieure), m’a rejoint et a attrapé mon visage avec ses deux mains, m’a embrassée et est retourné s’asseoir. Mes mains sont restées le long de mon corps. Assis à nouveau à son bureau, je n’ai pu articuler que les mots suivants (mais pas anodins): “qui est-ce que je viens d’embrasser?”. Il a répondu sans égard et d’un ton ferme “moi”…, puis, chèque et feuille de soins échangés, il a dit “on va laisser reposer; on se voit jeudi”. Avec le recul, je comprends qu’il n’a pas obtenu ce qu’il pensait obtenir. Les garçons que j’avais embrassés (avant mon mari), je les avais tous embrassés en mettant mes mains derrière leur cou. Malheureusement pour moi, au lieu de reculer devant ma réaction, le psychiatre a aggravé la pression et achevé la déstabilisation amorcée le jeudi suivant – 30 juillet 1998 – en me disant d’emblée “compte tenu de ce qui s’est passé, je ne peux plus être votre médecin”. Il avait tout prévu: il a immédiatement ajouté qu’il avait prévenu une collègue de Sainte-Anne, exerçant en libéral, qu’elle prendrait le relais. C’est bien simple, j’ai eu l’impression que tout mon sang partait dans mes pieds. Pour utiliser une image: imaginez-vous dans un avion, le pilote appuie sur un bouton qui ouvre sous vos pieds une trappe; vous vous retrouvez dans le vide; puis au moment le pire, une main se présente; c’est celle du pilote qui a ouvert la trappe, mais vous l’attrapez!! Dans ma tête, à ce moment-là, il se passe rien. Absolument rien. C’est vide. Blanc total. Pas d’activité. Quand il me dit alors “venez sur mes genoux”, j’y vais. Le pantin, il en fera ce qu’il veut. Le soir même, toujours sans explications (pas de “je vous aime”, “je vous trouve belle”, rien, rien, silence et action), il m’imposera les rapport sexuels qu’il projette en réalité depuis de longs mois. Je me rappelle où je me suis retrouvée dans le lit, dans quelle position; je me rappelle son hurlement (personne n’avait jamais hurlé ainsi à mon oreille; je me suis dit “ce doit être pénible d’avoir un voisin comme cela”; impossibilité de toute autre pensée); pas de plaisir, pas de déplaisir, juste rien; il va s’endormir, moi pas; il se réveillera et exigera une fellation au petit matin (beurk, j’ai toujours détesté cela au petit matin, surtout avec les séquelles d’une éjaculation la veille); il exigera aussi une levrette sur sa terrasse en plein soleil, alors qu’il y a un vis-à-vis. Merde, moi qui ai toujours eu des complexes! Quand il ma ramènerai à l’angle de ma rue, j’aurai une forte montée d’angoisse (c’est le seul sentiment fort que j’ai ressenti entre la déstabilisation au cabinet et le retour de ces heures à être l’objet sexuel de celui qui était mon psychiatre…). Savez-vous comment j’ai calmé cette angoisse? Mon esprit m’a dit: “Il sait ce qu’il fait, il sait ce qu’il fait, il sait ce qu’il fait”. Ce mantra m’a calmée. Des heures et des jours qui suivent, je ne conserve aucun souvenir. Il y aurait beaucoup à dire sur ces heures-là et les années suivantes. Retenez seulement qu’entre 2004 et 2013,je suis parvenue à me formuler que ce qu’avait fait ce salaud s’apparentait à un inceste (le père ne change pas de visage et demeure le père; mais il abandonne son rôle et en choisit un autre qu’il impose). Et en décembre 2013 (15 ans plus tard), j’ai pu dire “vous êtes entré par effraction dans ma vie; comment avez-vous pu faire cela? vous rendez-vous compte de ce que cela a représenté pour moi?”. Depuis quelques mois, je peux dire que ce “docteur en titre qui n’a rien d’un médecin” m’a violée. La violence du mot qui rend compte de la violence de ce qui m’a été imposé, je ne peux la supporter qu’aujourd’hui. Ceux qui ont perdu quelqu’un de cher dans leur vie me comprendront: dire “mon frère s’est suicidé”, c’est se le dire à soi-même, or cette réalité est insupportable. Pour le viol, c’est pareil. Merci de m’avoir lue.

Merci de remplir les champs obligatoires.



Nous vous proposons de lire également
Notification par e-mail
M'envoyer un e-mail si
guest
26 Commentaires
plus anciens
plus récents plus de votes
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Olympe
Olympe
6 années plus tôt

Tu es d’un courage sans limite.
J’espère que ce violeur sera puni et pour cela que tu trouveras d’autres victimes de cet agresseur afin d’unir vos forces.

Merci de remplir les champs obligatoires.



Coucou
Coucou
6 années plus tôt

Il faut croire qu’un psychiatre a tellement d’ascendant sur une patiente vulnérable qu’il en fait ce qu’il veut. Effrayant. En tout cas voilà un praticien a rayer de la liste par le Conseil de l’Ordre.

Merci de remplir les champs obligatoires.



Catoune
6 années plus tôt

Chère Anonyme,

Il est clair que ce porc vous a manipulée et a compté sur une faille : votre mari !

En effet, il savait que vous ne diriez rien à votre mari par peur de le perdre, que vous ne porteriez pas plainte ! Vous ne l’avez pas fait, n’est-ce pas ?

Je pense même qu’il a utilisé l’hypnose sur vous pour vous amener à faire ce qu’il voulait ! D’où votre obéissance !

Ce n’est pas votre faute, vous n’êtes coupable de rien ! Soyez-en certaine !

Je connais un psychiatre noir qui fait aussi de l’hypnose, du moins on m’a donné son nom !

Prudence donc à celles qui nous lisent !

Cette pourriture doit avoir fait un nombre incalculable de victimes vu sa position de psychiatre !
Il faudrait l’empêcher de nuire !

Quels sont vos projets suite à votre témoignage ?
Comment va votre vie maintenant ?

Surtout ne culpabilisez plus, vous n’y êtes pour rien ! Vous étiez à sa merci du fait de l’hypnose !

Toute ma tendresse Anonyme et courage !

Merci de remplir les champs obligatoires.



Lydia
Lydia
6 années plus tôt
Répondre à  Catoune

J’ai toujours pensé que je mourrais avec mon secret. Mon silence a été maintenu par l’intéressé lui-même et par le silence observé par les deux psychiatres (amis du premier qui m’ont reçue en 1999, pour la 1ère, en 2013 pour le 2ème). J’ai parlé hors de ce cercle (vicieux) fin 2015 et début 2016. Et cette fois, en prononçant ces simples paroles “mon psychiatre a gravement déraillé avec moi”, pour la première fois en 17 ans, j’ai entendu cette réponse très nette, très vive: “il n’avait pas le droit! pourquoi n’avez-vous pas porté plainte?”. J’ai porté plainte (c’est en cours). Comprenez une chose: il m’a fallu lire les mentions délirantes contenues dans mon dossier médical pour comprendre que ce psychiatre ne faisait plus son travail depuis très longtemps avant son passage à l’acte. Autrement dit, je n’ai compris (pleinement) que je n’avais jamais eu de médecin qu’en 2015. Comment admettre cela? Ce qui ne doit pas être, ne peut pas être… Mon mari sait tout depuis 2016. Et même si nous sommes séparés, il est là. Affecté, évidemment. J’ai porté plainte et espère être rejointe par d’autres victimes (je suis certaine qu’il y en a).

Merci de remplir les champs obligatoires.



Anonymen
Anonymen
6 années plus tôt

courage pour te remettre…c’est sur que quelqu’un de fragile est à la merci d’un psychiatre .les relations sexuelles entre medecins et patients vont etres interdites (petition en cours) …esperons que la loi passe.

Merci de remplir les champs obligatoires.



Coucou
6 années plus tôt
Répondre à  Anonymen

Patience Etoile, les lois vont évoluer avec des sites comme celui-là. Et cela irait bien mieux si la parité existait au Parlement et au Sénat.

Merci de remplir les champs obligatoires.



luz
luz
6 années plus tôt
Répondre à  Anonymen

Non, voir le topic d’Espérance à ce sujet sur le forum

Merci de remplir les champs obligatoires.



psionic
6 années plus tôt

Dans cette discipline, certains praticiens oublient ou pire encore marchent sur leur art. C’est rare mais cela arrive parfois, le problème c’est que la profession médicale en France est très corporatiste. En me renseignant pour une victime du site je n’ai trouvé qu’un site suisse qui donnait des instructions claires et nettes en cas de dérives inadmissibles et dont le titre est: “Que faire spécifiquement en cas d’abus sexuels commis par des …” Si vous faites une recherche dans startpage après vous avez un site français qui vend une assurance procès pour les médecins ! Puis plus rien. Je vous laisse en tirer les conclusions sur le chemin à faire.
Votre histoire est absolument abominable et délirante. Le problème c’est que ces praticiens déviants connaissent et exploitent les vulnérabilités des patientes, c’est hélas ce qui vous est arrivé. C’est insoutenable. Nous pouvons vous aider à trouver bon praticien sur Paris si vous le souhaitez, mais cela semble être fait si je vous comprends bien. Courage et soutien.

Merci de remplir les champs obligatoires.



Lydia
Lydia
6 années plus tôt
Répondre à  psionic

Le “déviant” m’a donné le nom de deux confrères (une femme 1999/2003, un homme 2013/2016). Les deux “amis” ont retardé toute prise de conscience et empêchée durablement toute plainte. Le crime est parfait. Je me suis tue 17 ans.
Pour répondre à votre question, jamais plus je ne consulterai un praticien. On m’a plusieurs fois dit “mais enfin, vous l’avez vu plusieurs fois, et revu, donc vous étiez consentante”……… Dans ces conditions, franchement, si j’allais consulter un autre psychiatre, je pense qu’on serait en droit de me dire “mais enfin, vous n’avez toujours pas compris?”. En cumulé, entre 1995 et 2016, j’aurai parlé l’équivalent de 10 ans à trois parfaits inconnus. J’ai 47 ans; plus l’âge de parler de “papa, manmannn”, plus l’envie. Plus de “hummmm” et d’oubli de ce que j’ai dit plusieurs fois. Rendez-vous compte: mon témoignage publié plus haut, je l’ai raconté au moins 5 fois au psychiatre n°3. Celui-ci s’est payé le luxe de me faire répéter, d’oublier des détails et d’en inventer d’autres que j’ai dû rectifier. A 100 euros le quart d’heure de consultation non remboursée…. c’est un peu fort, non? Suis-je là pour lui ou pour moi?
Je reçois avec plaisir vos voeux de courage et votre soutien. Et c’est de plaisir dont j’ai besoin. Merci pour tout. Je croise les doigts pour qu’une autre victime se manifeste.

Merci de remplir les champs obligatoires.



psionic
6 années plus tôt
Répondre à  Lydia

Chère Lydia, je vous comprends parfaitement, vous avez été victime d’un réseau de pervers c’est super grave. N’attendez pas, agissez immédiatement: contactez l’association PARLER de Sandrine Rousseau. Vous y trouverez soutien et sans doute la possibilité de localiser d’autres victimes pour ensuite envisager une contre-attaque avec l’association qui se portera partie civile en cas de poursuites. Je vous le conseille vivement, Sandrine Rousseau est une femme admirable qui répond en personne sur des cas graves comme le vôtre. Passez par l’interface de contact direct web (fenêtre contact sur le site), ou le mail suisjeseule, ou mieux téléphonez. Courage et soutien.

Merci de remplir les champs obligatoires.



Catoune
6 années plus tôt
Répondre à  Lydia

Chère Lydia,

Tout d’abord, merci pour votre réponse ! Je me suis demandé pendant des heures ce que je pouvais vous dire! D’où ma réponse un peu tardive !

C’est bien d’avoir porté plainte, cela prouve que vous êtes dans la lutte et plus dans le déni ni dans l’autodestruction que pratique souvent les victimes de viols !

Je suis navrée d’apprendre la séparation d’avec votre mari ! Elle était malheureusement inévitable ! Très peu de couples survivent à un viol ou au décès d’un enfant ! Il est normal qu’il soit affecté !

Mais, c’est bien qu’il soit là ! Cela prouve qu’il sait que vous n’êtes pas coupable et qu’il vous soutient ! C’est important pour vous, pour vous reconstruire !

Pour ce qui est de trouver d’autres patientes victimes de cette ordure :

– Vous pouvez répondre à la question “Êtes-vous sa seule victime ?” sur ce site ! Juste en dessous de la page des témoignages, il y a un bouton bleu.

– Vous pouvez aussi vous rendre sur le site de Sandrine Rousseau de l’Association “Parler” et envoyer la description de ce porc. Elle se charge de regrouper tous les signalements qui lui sont faits autour d’un même individu pour faciliter les plaintes groupées.

Vous écrivez : “je n’ai compris (pleinement) que je n’avais jamais eu de médecin qu’en 2015. Comment admettre cela? Ce qui ne doit pas être, ne peut pas être…”

Malheureusement si ! Mais, vous ne pouvez pas l’admettre ni l’accepter, car un médecin est sensé soigner ses patients et non les tromper, les abuser et les violer ! Il doit se conformer au Code de la Déontologie, notamment aux articles 3 et 31.

Article 3 (article R.4127-3 du Code de la Santé Publique)
Le médecin doit, en toutes circonstances, respecter les principes de moralité, de probité et de dévouement indispensables à l’exercice de la médecine.

Article 31 (article R.4127-31 du Code de la Santé Publique)
Tout médecin doit sabstenir, même en dehors de l’exercice de sa profession, de tout acte de nature à déconsidérer celle-ci. Il ne doit pas porter atteinte à l’honneur et à la probité de la médecine.

Et les autres psys, les confrères et les consœurs, une vraie secte, qui se taisent et le couvrent … inconcevable et incompréhensible, pour vous, mais aussi pour tout patient !

Ils se serrent les coudes au détriment des victimes ! C’est répugnant et révoltant ! Et je comprends votre colère !

Vous êtes-vous portée Partie Civile pour avoir accès à toutes les pièces du dossier et obliger le Procureur a ouvrir une enquête ?

Puis-je vous demander Lydia comment vous avez obtenu votre dossier Médical ? J’aimerais avoir accès au mien !

J’espère que vous parvenez à vous reconstruire ! Je vous le souhaite !

J’espère que vous gagnerez contre ce pourri et qu’il perdra l’autorisation d’exercer son métier et qu’il finira en taule !

Je vous souhaite bonne chance car lutter contre un médecin n’est pas évident, vu la loi du silence qui règne dans cette profession !

De tout cœur avec vous !

Merci de remplir les champs obligatoires.



Catoune
6 années plus tôt
Répondre à  Lydia

Chère Lydia,

Pendant que j’écrivais ma réponse tout à l’heure, vous avez répondu à Psionic. Du coup, vous avez un doublon car je vous ai parlé moi aussi de l’Association de Sandrine Rousseau.

J’ai fait quelques recherches surtout sur le Secret Professionnel et le Code de Déontologie Médicale.

Vous allez vite comprendre pourquoi aucuns des psychiatres que vous avez consultés ne vous a dit la vérité et ne vous la dira jamais !

C’est à cause de l’article 56 du Code de Déontologie Médicale :

Article 56 (abrogé au 8 août 2004) En savoir plus sur cet article…
Abrogé par Décret 2004-802 2004-07-29 art. 5 A JORF 8 août 2004
Les médecins doivent entretenir entre eux des rapports de bonne confraternité.
Un médecin qui a un différend avec un confrère doit rechercher une conciliation, au besoin par l’intermédiaire du conseil départemental de l’ordre.
Les médecins se doivent assistance dans l’adversité.

Oui, vous avez bien lu : “Les médecins se doivent assistance dans l’adversité.”

Je comprends moi aussi pourquoi quand je mets en cause un médecin, alors que le tort est évident et visible, le médecin à qui je le dis, à qui je le montre et le prouve, prend systématiquement la défense de son confrère même si ce dernier a tort !

Cet article concerne tous les médecins. Une vraie secte !

Voilà, je suis navrée pour vous, mais au moins maintenant vous savez !

Vous attendiez du plaisir et là, c’est le contraire que je vous apporte ! Désolée !

Mais, vous avez tout mon soutien ! Je pense vous l’avoir prouvé !

Bon courage !

Merci de remplir les champs obligatoires.



Lydia
Lydia
6 années plus tôt
Répondre à  Catoune

Oui, ce devoir d’assistance dans l’adversité existe dans le code de déontologie, tout comme le “devoir de confraternité”. Mais, en principe, confraternité et complicité de crime ou délit sont deux choses distinctes…. En réalité, les textes existent, tout comme en matière pénale. Le code pénal réprime sévèrement le viol. Pour autant, les textes ne sont pas appliqués. Forte résistante de tous et de toutes à voir même les faits sont sous nos yeux. Je milite pour une diffusion maximale de l’information sur les violences sexuelles pour qu’on cesse de penser que les viols sont commis par des inconnus et dans des lieux ou des situations glauques. Cette information commence à circuler. On devrait la diffuser dans les écoles. Combien d’enfants sont victimes d’inceste, combien d’adolescents de leur petit copain ou d’amis tout simplement? A défaut de pouvoir réprimer ces viols que personne ne veut voir, prévenons-les!!

Merci de remplir les champs obligatoires.



malaimée
malaimée
6 années plus tôt

votre témoignage est troublant

m

je me suis également laissée manipuler pendant 14 ans

il me redonnait des rendez vous toutes les semaines j’étais complètement en addiction, j’ai arrêté d-‘y aller depuis septembre mais j’ai, du mal à m’en remettre je sais qu’il continue avec d’autres mais il continue à se pavaner étant certainement persuadé” que rien ne pourrait lui arriver

Merci de remplir les champs obligatoires.



Lydia
Lydia
6 années plus tôt
Répondre à  malaimée

Demandez la communication de votre dossier médical (par lettre LRAR). Pour comprendre avant tout.

Merci de remplir les champs obligatoires.



Catoune
6 années plus tôt
Répondre à  Lydia

Merci Lydia pour votre réponse. Mais on ne peut le demander que lorsque la thérapie est finie, non ? On peut obtenir les notes personnelles du psy ?

Merci de remplir les champs obligatoires.



Lydia
Lydia
6 années plus tôt
Répondre à  Catoune

Tout sauf les notes personnelles. Communication possible du dossier à tout moment (on peut vouloir changer de médecin). C’est un droit du patient, bien réglementé depuis la loi Kouchner du 4 mars 2002, inséré à l’article L. 1111-7 du code de la santé publique. PS: je rebondis sur votre “lorsque la thérapie est finie”: quand un psychiatre “déraille”, il met de facto (et de sa propre initiative) fin à toute démarche thérapeutique et c’est l’une de ses fautes graves, de nature civile et déontologique. La relation médecin/patient est celle d’un “contrat de soins”.

Merci de remplir les champs obligatoires.



Catoune
6 années plus tôt
Répondre à  Lydia

Merci Lydia pour ces informations !

Dommage pour les notes personnelles, c’est ce qui m’intéressait le plus !

Faites-vous référence à l’article du Code de Déontologie suivant ?

Article 47 (abrogé au 8 août 2004) En savoir plus sur cet article…
Abrogé par Décret 2004-802 2004-07-29 art. 5 A JORF 8 août 2004
Quelles que soient les circonstances, la continuité des soins aux malades doit être assurée.
Hors le cas d’urgence et celui où il manquerait à ses devoirs d’humanité, un médecin a le droit de refuser ses soins pour des raisons professionnelles ou personnelles.
S’il se dégage de sa mission, il doit alors en avertir le patient et transmettre au médecin désigné par celui-ci les informations utiles à la poursuite des soins.

Votre porc a mis fin à vos séances ? Si tel est le cas et que vous n’étiez pas en urgence médicale, il en a le droit au vu de cet article ! Ce n’est pas une faute grave !

Merci de remplir les champs obligatoires.



Lydia
Lydia
6 années plus tôt
Répondre à  Catoune

Il y a beaucoup de choses dans un dossier médical. Quant à la question de la continuité des soins en psychothérapie, voici ce que je peux dire. Premièrement, stopper net un suivi en même temps qu’on saute sur sa patiente (contre son gré et en profitant de la déstabilisation suscitée) ne constitue pas le modèle type d’une fin de suivi. Deuxièmement, il faut comprendre que le passage à l’acte sexuel au sein d’une psychothérapie représente un inceste agi et rompt une règle d’or “on peut tout dire; on ne peut rien faire”. Le “père” symbolisé par le psychiatre sautant réellement sa fille, voilà qui constitue un traumatisme pour la patiente et qui vient s’ajouter à ceux qu’elle venait soigner. Cf. par exemple “Si l’analyste passe à l’acte” de Louise de Urtubey (2006, elle-même docteur en psychopathologie clinique et psychanalyste). Ainsi, si l’on se place sur le terrain de la continuité du soin, je pense (en ce qui me concerne) qu’il n’est plus possible après un tel séisme. Même avec un autre thérapeute. Il aurait fallu que la psy n°2 (conseillée par le n°1) fasse son job et que le psy n°3 aussi, en me demandant de raconter avec précision ce qui s’était passé. Ils se sont tus et m’ont de ce fait laissée seule dans le huis-clos institué par le psy n°1 et dominé par lui. Seule avec un discours ayant pour but d’assurer son impunité (mon silence) et d’empêcher toute prise de conscience de ma part de la gravité des faits que j’ai décrits plus haut.

Merci de remplir les champs obligatoires.



Lydia
Lydia
6 années plus tôt
Répondre à  Catoune

On ne met pas fin aux séances pour violer sa patiente. Je voulais un suivi médical; j’étais là pour cela et non pour autre chose.

Merci de remplir les champs obligatoires.



Lydia
Lydia
6 années plus tôt
Répondre à  Catoune

Le dossier médical mentionne que, six mois plus tard, il m’a reçue en consultation (payée et remboursée). 6 fois en janvier/février. J’allais mal, dit le dossier. Je n’ai conservé aucun souvenir de ces consultations; il a fallu que je regarde mes livres de compte pour m’assurer que le dossier disait vrai. La psy n°2 a pris le relai après les vacances de février.

Merci de remplir les champs obligatoires.



psionic
6 années plus tôt
Répondre à  Lydia

Chères amies, il y a un article dans l’obs exactement sur le sujet de ton poste Lydia. Il est intitulé “Mon psychiatre disait que j’étais ‘une femelle intéressante'” et son auteure est Bérénice Rocfort-Giovanni. Peut-être pourras-tu trouver utile de la contacter. Courage et soutien.

Merci de remplir les champs obligatoires.



Catoune
6 années plus tôt
Répondre à  Lydia

Lydia, vous étiez toujours en état de choc post-traumatique, voilà pourquoi vous n’avez aucun souvenir de ces séances avec lui ! Vous vous êtes coupée de vos émotions car elles etaient trop violentes ! Votre cerveau vous a protégée !

Pour qu’il y ait mémorisation d’un fait, il faut que des émotions soient liées à ce fait sinon pas de souvenir du fait en question !

Quand on se dispute avec une personne, on ne se souvient pas toujours des paroles échangées, mais on se souvient avec exactitude de ce que cette personne nous a fait ressentir !

Lydia, avez-vous pris un avocat spécialisé dans ce type de viols commis par des médecins ?

Avez-vous pris contact avec des associations de viols ou le CIDFF, pour vous assister, vous conseiller ? Les rdv avec des juristes sont gratuits au CIDFF !

Avez-vous récupéré votre dossier médical auprès des 2 autres psys ? Y-a-t’il des éléments susceptibles de vous aider ?

Ce qu’il vous faudrait avoir c’est la liste de ses patientes pour savoir si certaines ont été violées elles aussi ! Pourquoi ne pas engager un détective privé pour tenter de l’obtenir, si cela est possible bien sûr ?

Je vous soutiens et j’espère que d’autres victimes se manifesteront et que vous enverrez en taule ce pourri !

Je vous souhaite beaucoup de courage! Prenez soin de vous !

Merci de remplir les champs obligatoires.



Lydia
Lydia
6 années plus tôt
Répondre à  Catoune

Je fais tout pour retrouver d’autres victimes depuis une semaine. Avant je m’étais contentée d’utiliser co-abuse et de donner le nom du psy n°1 au CFCV. Maintenant, j’ai publié le témoignage du premier passage à l’acte sexuel (sur votre site et sur d’autres) et j’attends…

Je n’ai pas pris d’avocat pour deux raisons: je ne veux pas me retrouver dans la situation de devoir “convaincre” mon avocat (j’ai assez souffert de l’incompréhension); et je suis avocate moi-même (pas spécialisée en pénal; mais j’apprends et je me suis inscrite à une formation spécialisée en victimologie pour compléter ce que j’ai compris au printemps 2016 à la lecture fortuite des travaux du Dr Salmona). Et si vous saviez le temps qu’il m’a fallu pour écrire mes plaintes, vous comprendriez pourquoi prendre un avocat est impossible: j’aurais été ruinée. En plus, dans ce type d’affaires (je suis bien placée pour le savoir en qualité d’avocat), le justiciable doit faire lui-même un énorme travail (description minutieuse des faits, recherche dans ses mails/sms livres de compte, etc…). Je l’ai fait. Et c’est en caractérisant juridiquement les faits (de viol) que je me suis placée dans la tête de l’agresseur pour réaliser comment il s’y était pris. Travail essentiel. Depuis, je “sais” comment est née ce que ce salopard appellera devant la justice (pénal et disciplinaire) une relation consentie.

Et vous avez raison, Catoune, j’ai été “protégée” par les mécanismes neuro-biologiques qui se mettent en place lors d’un psychotrauma avec trouble de stress post-traumatique. Mais j’ignorais tout cela et le psy n°1 en a profité. Cette “protection” m’a peut-être permis d’avoir mes enfants (entre 2001 et 2005). Mais, elle m’a coûté cher (trop intime, ce que j’aurais à dire de ma vie entre 2005 et 2013: conduites d’évitement sur mode “congélateur”) et s’est effondrée fin 2013. Tôt ou tard, je crois, elle aurait cessé.

Merci pour votre soutien. Et bravo pour votre engagement. Il faut absolument diffuser l’information auprès de tous: qu’est-ce qu’un viol, une agression sexuelle, un harcèlement moral/sexuel; et quels sont leurs effets sur l’organisme et la personne. Cette information permettrait à tous et toutes de mieux se défendre et, en tous les cas, d’être pris en charge beaucoup plus tôt.

Merci de remplir les champs obligatoires.



Lydia
Lydia
6 années plus tôt
Répondre à  Catoune

J’oubliais: j’ai récupéré mon dossier médical auprès du psy n°1 (mentions hallucinantes…). La psy n°2 (amie du premier) a osé ne me communiquer que le tiers de mon dossier……….. (j’ai porté plainte contre elle pour soustraction de dossier médical; quelle garce; ce qui mettrait son confrère en difficulté, elle l’a “perdu”). Quant au psy n°3, il ne notait rien et l’ayant vu récemment, je me souviens de ce que j’ai dit; et surtout j’ai écrit des sms auxquels il répondait (j’ai de très très nombreuses preuves de ce qu’il a tout fait pour m’empêcher de porter plainte). Tout cela est écoeurant. J’espère que les juges prendront de me lire…

Merci de remplir les champs obligatoires.



Catoune
6 années plus tôt
Répondre à  Lydia

Merci Lydia pour vos félicitations au sujet de mon engagement et vos remerciements pour mon soutien, cela me touche !

Je les reçois au nom de tous les intervenants et de toutes les intervenantes qui avec leur grand cœur et bénévolement prennent sur leur temps personnel pour venir en aide aux victimes et les soutenir !

Pour ce qui est de l’information sur le viol, l’agression sexuelle, le harcèlement sexuel,…, j’essaierai de mettre petit à petit des infos sur le site. J’ai déjà mis pas mal d’infos sur les PN (pervers narcissiques) : comment les reconnaître, comment les contrer, comment lutter contre eux, comment gagner en justice contre eux, comment les fuir sans laisser de traces,…

Lydia, je suis contente que vous soyez avocate, cela vous aidera à vous défendre, car vous avez des notions juridiques que bien des victimes n’ont pas !

Pour les SMS, n’oubliez pas que pour qu’ils soient recevables comme preuves, il doivent être reconstitués et retranscrits par un Huissier !

Arrêt de la chambre sociale de la cour de cassation du 23 mai 2007 (n° 06-43209) :
“Est une preuve recevable le fait de reconstituer et de retranscrire par un huissier des SMS. En effet, l’auteur des SMS ne peut pas prétendre ignorer que ceux-ci sont enregistrés sur le portable de celui à qui ils sont destinés.”

C’est bien que vous vous soyez adressée à l’Association CFCV. Est-ce qu’elle vous aide à préparer votre défense ? Quel soutien vous apporte t’elle ?

Concernant le fait de prendre un avocat, je vous comprends ! Pourquoi ne pas vous rabattre sur les conseils juridiques gratuits en ligne ?

Vous avez les sites suivants :

jurisportail.com/

conseil-juridique-gratuit.com/
Tél : 0973723454

conseilavocatgratuit.com/

Vous pouvez aussi vous rendre sur ce site : comment consulter gratuitement un avocat ?

service-public.fr/particuliers/vosdroits/F20706

Organisme d’aide à l’accès au droit :

Certaines institutions publiques orientent et renseignent le public dans ses droits. Des avocats y tiennent des consultations gratuites.
Il en existe sur tout le territoire :

les maisons de justice et du droit,
les points d’accès au droit,
les centres départementaux d’accès au droit (CDAD),
et les centres d’information pour le droit des femmes et des familles (CIDFF).

Mairie ou tribunal
Des consultations gratuites d’avocats peuvent être organisées dans :
les mairies,
les tribunaux d’instance,
les tribunaux de grande instance.

Association de consommateurs
Certains associations de consommateurs offrent à leurs adhérents des consultations gratuites avec un avocat.

Syndicat
Si vous êtes syndiqué, renseignez-vous auprès de votre syndicat en cas de problème lié au droit du travail. L’avocat du syndicat peut vous apporter gratuitement des conseils.

Barreau des avocats
Les conseils locaux de l’ordre des avocats (les barreaux) peuvent renseigner sur d’autres lieux de consultations gratuites d’avocats.

Contrat d’assurance
En plus des garanties défense-recours et protection juridique, certains contrats d’assurance peuvent prévoir les conseils gratuits d’un avocat. Vous devez vérifier les garanties de vos contrats d’assurance.

Voilà quelques infos pour obtenir des infos juridiques gratuites.

Je continuerai de chercher comment vous aider à trouver d’autres victimes de ce psy.

En attendant : courage !

Merci de remplir les champs obligatoires.



Veuillez remplir les champs obligatoires.
POSTER UN TÉMOIGNAGE ANONYME