Lors de l’été 2002, j’ai rencontré cet homme alors que je me présentais à un travail.
En fait, je me suis trompée de bâtiment et je suis tombée nez à nez avec lui. Je l’ai de suite trouvé agréable, beau garçon et je ne me suis pas méfiée.
Il m’a invitée chez lui un samedi soir.
Je l’ai trouvé, très rapidement, trop pressant ; et afin de pouvoir partir au plus vite, je lui ai dit que je ne pouvais pas aller plus loin car j’avais toujours mon ex en tête.
Il m’a alors plaqué sur le sol, a grimpé sur moi tout en maintenant fortement mes bras écartés, puis s’est frotté à moi durant quelques secondes, et enfin a éjaculé sur mon visage.
Il est grand, assez fort, et je suis restée pétrifiée. Je n’ai rien pu faire.
Ensuite, il s’est écarté, s’est assis tranquillement, et j’en ai profité pour m’enfuir.
Je n’ai pas porté plainte mais j’aurais du. Je pense aux autres filles ou femmes qui ont croisé ou croiseront sa route.
Si cela arrivait maintenant, je porterais plainte immédiatement.
Ce que j’ai fais à l’époque est de rentrer et de me laver le visage pendant très longtemps.
Le lendemain, j’ai quand même vu un psy en urgence ; celui m’a répondu que je n’avais pas de preuves et que c’était peine perdue.
Je ne comprends pas, concernant cet agresseur, comment on peut en arriver là.
Je me demande une chose : “Avait-il prémédité son acte dans le cas où j’allais dire non ?”. Car ses gestes étaient rapides, précis. En tout cas, pour moi, éjaculer de force sur le visage d’une femme prévaut d’un individu dangereux et particulièrement misogyne.
J’ai dit : “Non”. Et un homme qui fait ce qu’il a fait après un refus catégorique, devrait être en prison ou, au moins, en hôpital psychiatrique.
Ce qu’il vous a fait est très grave! Vous avez raison d’être en colère! C’est scandaleux je trouve et vous n’y êtes pour rien.