ALEXANDER
C’était un gars un peu paumé que mes parents avaient rencontré dans une église. Mes parents l’ont invité à passer un week-end à la maison. Il ne cessait de me dire que j’étais belle, qu’il voulait m’épouser, ce type me faisait vraiment peur et quand j’en parlais à ma mère, elle rigolait. Durant tout le week-end il n’a pas cessé de vouloir se retrouver seul avec moi, mais j’avais compris son petit manège, je faisais tout pour être toujours en présence de quelqu’un d’autre à mes côtés. Pendant de longues semaines, il me téléphonait tous les jours pour me dire qu’il m’aimait, que j’étais belle et qu’il voulait m’épouser. Un jour cela a cessé, je pense que mes parents ont du finir par se rendre compte qu’il y avait un soucis et ont du lui dire quelque chose.
Il avait entre 30 et 40 ans, j’en avais 8.
HERVÉ
Il était dans ma classe depuis la maternelle, mais ne m’avait quasiment jamais adressé la parole. C’était un garçon de nature plutôt discrète et assez bon élève. À cette époque là, nous étions en 6ème. Hervé me propose de passer un samedi après-midi chez lui pour jouer à des jeux vidéos, j’étais vraiment très surprise par son invitation, mais ai évidemment accepté car mes parents ne voulaient pas de jeux vidéos à la maison. Je me suis donc rendue chez lui, il était visiblement seul à la maison. Arrivés dans sa chambre, celui-ci referme la porte derrière moi… à clef. À cet instant même, je savais exactement que nous n’allions pas jouer aux jeux vidéos. Il me montre un préservatif et me dit «on va faire l’amour». Puis il me demande de regarder ce qu’il y a sur son lit et je vois 30 francs et me dit : « Je te paye ». J’étais tétanisée, je me suis dit que de toute façon j’étais coincée, enfermée et tout ce qu’il fallait faire c’était s’exécuter. Heureusement il n’avait aucun connaissance en la matière ! Il s’est allongé nu sur moi (nue aussi), a commencé à frotter son sexe sur le mien, n’arrivait à rien pénétrer, bref cela a été bref. «Je n’y arrive pas» me dit-il.
Nous avions 12 ans.
X
Mes parents m’avaient mis en colonie de vacances (chrétienne) pour 3 semaines. J’étais tombée très amoureuse d’un garçon. Le meilleur ami de ce garçon était très séducteur, mais il voyait qu’avec moi cela ne prenait pas. Un soir il décide de m’inviter dans sa tente pour discuter avec moi. Je ne sais pas pourquoi j’ai accepté cette invitation, mais étant très curieuse de nature j’ai accepté. Nous discutons de choses et d’autres, de tout et de rien. Couché dans son sac de couchage, il me demande de mettre ma main sous celui-ci car il y avait soit-disant une «surprise». Je me suis retrouvée à tenir son sexe entre mes doigts. J’étais tétanisée, comme dans mon récit précédant, je n’avais même pas idée de hurler ou de partir en courant. Il m’a montrer comment je devais remuer son sexe, je me suis exécutée, puis arriva le moment de l’éjaculation, je ne savais absolument pas ce que c’était, j’ai été effarée d’avoir entre mes mains une texture dégoulinante, gluante, qui venait de je ne sais où et je me souviens lui avoir dit « mais qu’est-ce que c’est que ce truc ? C’est gluant ! ». Le lendemain et ce jusque la fin du séjour, de nombreux garçons de la colonie que je croisais me regardaient en rigolant et en criant « C’est gluant ! ».
Il avait 14 ans, moi 13.
VANARO
Il était vraiment beau ! Il ressemblait à Aladin et j’étais folle de lui. Nous nous étions rencontrés à un groupe de jeunes chrétiens (décidément !). Ma chambre de l’époque se trouvait dans le grenier de mon immeuble, j’avais donc la liberté de faire venir n’importe qui, n’importe quand. Nous nous fréquentions depuis quelques semaines. Un jour, sur mon lit, nous nous embrassions gentillement, tendrement, puis je vois qu’à un moment son comportement change. Il me caresse la poitrine, mon sexe, je me sens gênée, mais je me dis qu’on s’aime et que sans doute c’est normal. Il me déshabille, il se déshabille. Je me dis bon eh bien voilà je vais faire l’amour, je me pose 1000 questions dans ma tête, « est-ce que je suis prête pour cela ? », « est-ce que ma première fois va bien se passer ? ». Arrive le moment où il me pénètre. C’est extrêmement douloureux. Puis il s’agite comme un fou, ça fait toujours plus mal, je n’ose rien dire. Il continue, mais là la douleur devient insupportable et je vois une marre de sang s’étendre sur mes draps. Alors je finis par lui dire que j’ai mal, que je voudrais qu’il arrête, mais il fait comme s’il ne m’entendait pas, il continue à gigoter comme une machine où il n’y a pas de bouton off. Je lui répète « J’ai mal ! J’ai mal ! ». Il finit par me dire « T’inquiètes pas, j’ai bientôt fini ». Les denières minutes sont interminables, je n’en peux plus, j’ai le sentiment qu’on me bat, qu’on me torture. Quand enfin il fini sa petite affaire, je me sens comme trahie, à cet instant là, je ne l’aime plus.
Il avait 15 ans, j’en avais 14
(J’ai fait l’amour pour la seconde fois de ma vie 5 ans plus tard, je n’ai pas connu de rapport sexuel sans douleur avant mes 30 ans).
X
J’étais allée avec des copines sur la grande place du centre ville pour voir la finale de la coupe d’Europe de football sur écran géant. La France marque un but, c’est l’euphorie, la foule est en délire, ça hurle de joie, ça se bouscule. Il y a un groupe de jeunes qui se forment autour de moi. L’un d’entre eux qui était derrière moi passe sa main entre mes jambes et me serre le sexe par dessus le pantalon, secoue sa main brutalement tout en hurlant de rire et s’en va.
J’avais 16 ans
PATRICK !!!
Je l’ai rencontré dans un café, j’ai immédiatement flashé sur lui. Bien plus âgé que moi, il avait selon moi bien roulé sa bosse, avait confiance en lui et était plein de sagesse. Je me sentais en sécurité avec lui. Les deux premiers mois étaient magiques. Un homme plein d’attentions, me faisait régulièrement des surprises, je n’étais pas habitués à ça. Mais de temps en temps il avait parfois des paroles blessantes. J’essayais de ne pas y prêter trop d’attention car il pouvait être si adorable ! Au fil des semaines, les remarques et comportements désolbigeants commencaient à être trop récurrents. Au bout de 4 mois enfin, j’ai décidé de mettre un terme à notre relation car je ne pouvais pas aimer un homme qui me traite de la sorte. J’ai tâché de lui annoncer la couleur le plus gentillement du monde. Monsieur n’a pas souhaité entendre parler de séparation et a fait de ma vie un enfer pendant 6 longs mois. En résumé : il était partout ! J’ai du changer de numéro de téléphone car il devait m’appeler une bonne centaine de fois par jour. Il m’écrivait des lettre à n’en pas finir. Il m’avait aussi laissé une vidéo de lui derrière des barreaux et en me présentant des excuses. Il appelait mon boulot également. Il m’attendait à la sortie de chez moi, à la sortie du bureau, à la sortie du supermarché. Je voyais tous les jours sa voiture faire des rondes où que j’aille. Il m’insultait et me menaçait régulièrement, je ne pouvais plus supporter la vision de son visage, entendre sa voix. Je l’ai surpris à plusieurs réprises écouter derrière la porte de mon appartement. J’ai même fini par m’installer chez ma mère quelques temps, mais il m’attendait là-bas aussi. J’ai fait une dépression et grâce à celle-ci j’ai pu porter plainte et heureusement il a cessé immédiatement après sa convocation à la gendramerie.
Il avait 45 ans et moi 27.
Très très drôle les premières fois!
Comme quoi, la foi ne transforme pas un porc en loup