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Porc du dimanche s’invite le mercredi

C’était en 1980, j’avais 12 ans, nous habitions un chouette deux pièce dans le 19e, vers les buttes chaumont le top pour faire nos jeux d’enfants avec les copains. Déjà les porcs y pullulaient, qui nous montraient leur bite, leur cul en faisant des “pssst” afin d’attirer notre attention. Pour c’était habituel, et pas grave, on leur caillassait le fion parfois avec succès ou se les agonissait d’insanités diverses, ou nous courrions en nous marrant. Pour nous c’était plus une nuisance objet de moquerie qu’un traumatisme. Ce n’est pas mon sujet, mais c’était courant, endémique, la gamme des pervers exhib de tous ages, tous vieux pour nous gosses de 10 ans.
Mon sujet c’est ce porc que ma mère rencontra alors qu’elle cherchait du boulot à l’ANPE du coin. Un porc qui l’aborda, elle répondit positivement car ma mère était une jeune femme gentille et douce d’environ 30 ans. On l’invite, et on le reçoit, on découvre un point commun: elle née au Sénégal début années 50, lui sénégalais alors en France. Cela discute on fait connaissance, il semble sympa ce gars, correct quoi, reçu par nous trois, ma mère et son petit ami de l’époque, moi. On offre le thé, on discute, je fais mes trucs.
Le mercredi le gars se pointe, je suis là avec maman, vu qu’elle a pas de boulot, et qu’elle a un gosse il sait qu’elle sera là. C’est l’époque où il n’y a pas de code, comme on l’a invité, il sait où se pointer. En outre, il y avait une petite imprimerie dans l’arrière-cour, donc porte ouverte presque tout le temps. J’étais en train de monter un jeu Héraklios, paru dans le génialissime J&S (hélas défunt mais numérisé ici:
http://www.abandonware-magazines.org/affiche_mag.php?mag=185
si vous avez des enfants, vous y trouverez des jeux sympas et super).
J’étais content qu’on reçoive de la visite, j’entends que c’est notre invité de dimanche dernier, l’appartement est doté d’un long couloir longeant la cage d’escalier, étant tout au bout dans ma chambre je n’entends pas ce qui se dit alors je continue tranquille mes trucs. Le ton semble monter un peu, je ne m’inquiète pas, ma mère sait tenir les mecs en usant de sa voix douce mais ferme , tout va bien. Le ton monte, je l’entends fermement lui dire de partir, qu’elle ne veut pas qu’il passe comme cela, qu’il s’incruste, et qu’elle veut qu’il se casse, maintenant.
Puis elle crie, remonte le couloir en courant, le porc au train, et crie à nouveau, arrive dans le salon, puis se mets à crier “au secours!”, c’est le printemps, la fenêtre du salon est ouverte, je reste surpris comme un con, ils luttent, il la prend, elle part dans ma chambre, je suis tétanisé, je commence à chialer, le porc la talonne traverse la chambre derrière elle. C’est une impasse: au fond de la chambre il y a un cagibi où nous mettions tous les trucs en trop, un gros bazar. Elle ouvre la porte, dernière protection illusoire, crie, il la saisit, et ferme la porte. Me voilà comme un con, pleurant, sur ma chaise. Que faire ?
Je suis petit, je peux pas affronter ce grand porc, alors je cours, je sors de l’appart, dévale les escaliers, je vais chez la concierge, Maria est là, avec sa fille, je leur explique la situation, elles remonte, deux enfants et une femme très douce aussi, tout ce qu’il faut pour maîtriser le porc quoi . On arrive à la porte moi, Maria, et sa fille. Maria ouvre la porte, le porc tenait ma mère, il lui avait enlevé ses vêtements sauf un tshirt et son slip, le porc est en slip, encore avec sa chemise, il nous voit. On lui dit d’arrêter, de partir, il laisse lâche ma mère, il flippe, débande surtout puisqu’il y a du monde dont deux gosses, remet son froc, puis se casse fissa ce porc. On aide ma mère à se rhabiller, elle pleure, Maria et sa fille repartent une fois que ma mère dit que ça ira, elle est complètement bouleversée, moi aussi, elle s’assoie sur le petit canapé du salon, devant la tenture indienne façon hippie, flower power contre homo porcus, je prends la main de ma mère, je passe l’après-midi à la consoler. C’est fini.
Le soir, je me rappelle plus, on en a discuté, maman nous a donné quelques précisions, dans le cagibi, le porc lui a dit qu’il la violerait, normal, alors elle a négocié, d’accord mais après tu t’en vas. Il a précisé, après, ce ne sera pas fini… Je ne me souviens plus du reste. Je crois qu’on a refoulé tous les deux. Depuis ce jour, je sais ce que c’est que d’entendre les cris de détresse féminine, les voix féminines terrifiées par l’angoisse de la mort qui vient, de la destruction par le porc qui force, le porc qui va déposer sa semence immonde en se branlant dans le corps féminin tout en détruisant l’âme qui l’habite, le corps meurtrit par l’intrusion des mains du porc.
A toi le porc du dimanche qui s’invite le mercredi jour de congé des gosses, toute ma conchiure, tout le mépris pour ton insignifiance criminelle de grosse merde. Maudits soyez-vous tous, porcs, immondices de l’humanité, fins de partouzes, chiures de bidets, taches de draps-qui-s’en-souviennent, cartes de France ratées, souillures de rideaux de douches moisis. Oui vous tous, ces porcs qui rôdez de toutes conditions, origines, couleurs, seuls ou en bandes de petites bites de porcs imbues de leur connerie , friqués, fauchés, glands, chômistes, chichonneurs, toxes, pseudo artisticules, panconnards, pédoporcs, esclavagistes, putanifieurs, pornocrates acéphales, ploutocrates sniffeurs, souvent tout cela ensemble d’ailleurs, mais toujours libéraux-nihilistes, vous, les destructeurs du beau, propagateurs de l’avilissement du féminin, vous qui faites de ce monde un cloaque à votre image de vomichiures, je vous maudits à jamais, éternellement, LEOLAM !
A toi chemin pour me montrer la voie, ton infortune vécue la même année étant infiniment pire encore,
A toi Anna pour obtenir justice pour toutes les mutilées de l’âme de notre beau pays de la drague pur porc,
A toi Henda pour terrasser la bête immonde barbue,
A toi Christelle pour témoigner avec Henda,
A toi Umma pour nous montrer l’art délicat du découpage du porc au katana,
A vous toutes, dames meurtries dans leur corps et leur âme qui pleurez en silence, oubliées pour toujours,
A vous toutes les poupées déglinguées prostituées par les porcs d’une agence il y a 20 ans, vies brisées de jeunes femmes aimant le beau, à jamais transformées en lépreuses de l’âme,
A toi Christine de Pizan pour nous montrer combien ta cité des dames reste encore à construire 600 ans plus tard, Christine, poétesse seulette, philosophe humaniste, qui déjà luttait contre les porcs intellectuels de son temps, étrange actualité de la controverse du roman de la rose, si tu savais, ils sont encore bien pire !
A vous toutes, je marcherai avec vous, toujours.
Shmel.

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Intimite
Intimite
6 années plus tôt

J’apprécie la richesse de votre vocabulaire descriptif qui traduit l’innommable ! Mais deux femmes douces ont dénoué ce rapport de force. Union pour condamner la barbarie.

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clemence
clemence
6 années plus tôt

merci

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elle
elle
6 années plus tôt

“Oui vous tous, ces porcs qui rôdez de toutes conditions, origines, couleurs, seuls ou en bandes “friqués, fauchés, glands, chômistes, chichonneurs, toxes, pseudo artisticules, panconnards, pédoporcs, esclavagistes, putanifieurs, pornocrates acéphales, ploutocrates sniffeurs, souvent tout cela ensemble d’ailleurs, mais toujours libéraux-nihilistes, vous, les destructeurs du beau, propagateurs de l’avilissement du féminin” TRèS BIEN VU. RIEN A AJOUTER. MERCI.

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landalouze
landalouze
6 années plus tôt

merci et bravo pour cette imagination prosaïque débordante, on a besoin du soutien des hommes, de ceux qui se revendique anti-cochon…Mais aussi de ceux qui aujourd’hui prennent enfin la pleine conscience de ce que subissent leurs mères, leurs sœurs, leurs épouses, leurs filles et petites filles, toutes les femmes de ces sociétés machistes concues par et pour les hommes !

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