Balancé déjà il y a 8 ans alors que j’étais enceinte de ma fille mais l’affaire reste classée sans suite… Traumatisée par l’après, aussi à cause des réactions des proches et de lui, d’elle aussi, ma mère qui continue de nier, se taire et me juger… Lui, mon père, venant s’allonger le dimanche après-midi pour vanter mon travail, demander un massage, me caresser les cuisses, le sexe. Lui, qui à 6 ans me faisait faire de la gymnastique sans culotte pour voir mon sexe. Lui, qui me pénétra de son doigt un dimanche après-midi et dit : «on arrête maintenant». Lui, et elle qui ont tout fait pour me salir, m’écraser, me décourager dans mes élans, pour garder une main mise sur moi… Elle qui, inconsciemment ou non a participé, en restant faire du ménage les dimanche après midi. Moi, qui aie essayé de pardonner… connerie… Moi qui n’ai fait que de rentrer des hommes ou femmes pervers(es) profitant de ma fragilité émotionnelle, et de ce vécu. Moi qui mesure combien tout cela a créé comme brisures dans ma vie brinquebalante (instabilité d’emplois, de relations, manque de confiance dans mes actes…..). Moi qui voudrait demander à tout le monde de : ne pas me regarder comme une victime malgré tout, d’écouter, de me soutenir, de ne pas m’inculper, juger, de m’accompagner dans la douceur à votre manière, de penser à vos petites filles, de ne pas avoir peur de parler.
courage, je suis passée par là, la parole libère et les cinglé.es ce sont eux, ayez confiance en vous et construisez des relations en vous respectant vous en premier lieux, pensez à vous et fuyez ce qui vous détruit!