C’était il y a plus d’un an, un vendredi soir d’hiver aux alentours de 23h – minuit. Au bistrot *******, un monsieur d’une trentaine d’années m’a mis une main aux fesses après / avant de tenter de m’embrasser. J’ai d’abord été en colère contre les personnes qui avaient été présentes. J’ai réalisé ensuite que ma réaction avait était insuffisante, que l’argument comparatif en matière de comportements masculins / féminins lui avait donné à penser que j’avais très envie de discuter avec lui. Le lendemain après-midi, il s’est assied à côté de moi. J’ai agi de sorte à mettre un terme rapidement à notre conversation. Néanmoins, ces quelques mots m’ont appris qu’il était agent immobilier. Je reste incertaine de son identité, il est parfois appelé ‘*****’ ou ‘********’ et sa présence est épisodique.
En assistant plusieurs fois à des formes de violences sexistes, à la complicité féminine qui les soutient, à leur inscription dans les intervalles d’un conflit partagé de générations, des cultures (professionnelles, constructions citadines versus provinciales), à la portée des miennes qui taisent longtemps ces agissements : j’ai le sentiment d’y rester permissive sous peine de représailles, de vengeances et d’exclusion sociale
J’ajouterai ce post en complément de plainte