Notre voisin un porc de première catégorie
Pedophile pervers et violeur
Nous sommes arrivés en France en 1989 je n’avais que 3 ans
Mais les souvenirs d”attouchements et de viols remontent a quand j’avais 6 ans
Mon calvaire a duré jusqu a mes 12 ans
Jusqu’à ce qu’on déménage pour la ville
Quelle soulagement a l’époque
Ce n’était que le début
Je l’ignorais encore
Mais la suite n’est pas plus réjouissante
A 17 ans mes parents me marient
s’en suit une longue série de viols conjugaux
Je divorce a 20 ans
À 21 ans je rencontre un jeune homme
Au bout de 5 ans de vie commune et d’un amour sans tâche c est reparti pour un viol
Sous prétexte que je ne voulais plus coucher
Tu m’étonnes ça bouillonnait la dedans et je commençait à revivre les touts premiers attouchements de porc numero 1 et 2
Ça a duré 3 ans
J en suis devenue anorexique
Je me sépare j’avais 28 ans
Je sombre tout tout doucement dans l’alcool et les drogues que porc numéro 3 ma fait découvrir
Je survis je ne sais même plus à qui appartient ce corps
À tout le monde
A personne
Mais pas à moi
Il me dégoute
J ai envie de mourir mais je n en ai pas le courage
Alors comme la merde que je suis je me traîne comme une “traînée”
Comme disais ma mère
Sauf qu aujourd’hui elle a raison
Bonjour, tu es très courageuse et c’est bien de faire cette démarche de poster ton histoire.
Il fait absolument que tu appelles le numéro vert concernant le viol: c’est gratuit, anonyme.
La personne que tu auras au téléphone sera bienveillante et te conseillera des associations de l’endroit où tu vis. Ces associations sont facilement accessibles et gratuites, elles aussi.
Tu ne peux pas rester ainsi à porter un regard biaisé sur ton corps…c’est double-peine sinon: non seulement tu as subi l’intolérable et tu peines à porter un regard clément sur toi…
Ton corps est ton allié, il te porte, il est toi, avec vos cicatrices.
Hors de question de continuer à te détruire intérieurement : les porcs sont tes agresseurs.
Et crois-moi, eux, ils sont vraiment abjects (et c’est horrible de se dire que d’autres femmes les côtoient sans se douter que leurs compagnons sont de tels minables.)
Leurs corps à eux sont à vomir, le tien non.
C’est un survivant et il est beau et respectable.
Entoure-toi d’au moins une de ces fameuses assos de violences faites aux femmes.
Moi ça m’a énormément aidé.
Plein de courage!!
(Quant à ta mère…no comment…il semblerait qu’elle n’ait, pour sa part, pas consulté assez…car une femme n’a pas le droit de tenir de tels propos à son bébé…ce sont des propos violents et elle n’a, je suppose et espère, pas pris la mesure de ces mots qu’elle t’adressait…)