Il n’y a eu ni violence ni brutalité et c’est ça le pire. Une détermination froide de tirer son coup sans amour, sans sentiment, il ne me regarde même pas, “j’ai envie” qu’il dit. Après plusieurs refus de ma part, il dit ” on est mariés j’ai des droits”, je suis sidérée, le laisse faire… Des années qui viennent de passer, je ne me souvient de rien comme si je les avais passée dans un tunnel, enfermée dans l’idée que je suis nulle, que je ne vaux rien…J’ai enfouis ma honte jusqu’à oublier, j’ai perdu confiance en moi dans mon travail et puis mon travail, je m’habillais comme un sac pour passer inaperçue, je ne voulais plus être sur les photos, je me dispersais dans plein d’activités sans trouver ma place parce que je n’avais plus ma place nulle part.
Je ne voulais plus qu’il me touche, plus dormir avec lui , je n’avais plus confiance en lui puisque la personne en qui, moi, j’avais eu le plus confiance m’avais traitée comme une sous merde. Qu’elle mère ai-je été pour mes enfants toutes ces années?
Ce que j’ai enfoui pendant tant d’années m’a pété à la gueule le jour où il me dit “j’ai rencontré quelqu’un, c’est un coup de foudre, à partir de maintenant je ne serai plus là tous les soirs et certaines nuits je découcherai”? Tout est remonté à la surface, j’ai tout revu et une nouvelle fois je me suis sentie “atomisée”, éparpillée, sale et honteuse. Personne ne comprend, mes enfants prennent des distances ne voulant pas “prendre parti”. J’ai divorcé mais rien n’est résolu et il y a prescription. Je m’isole, évite le contact physique avec les autres, je perd pieds petit à petit …
il ne faut pas faire comme cela; au contraire allez chez le coiffeur, maquillez vous, faites du sport; pensez à vous c’est tout.
Ce que vous décrivez rentre parfaitement dans la définition du viol conjugual