C’était en 2015 dans un restaurant d’une grande enseigne,
J’étais manager et lui aussi. J’avais déjà signalé à la direction qu’il me harcelait. Entre les mains aux fesses, les allusions, les textos, les insultes, je ne savais plus quoi faire. Puis c’est arrivé… dans la réserve je suis descendue quelques minutes qui m’auront parues une éternité. Il m’a coincée contre un coin, j’ai portant pleuré, j’ai dis non, puis soudain plus rien n’a voulu sortir de ma bouche, je suis restée sidérée, spectatrice de mon agression.
J’ai eu peur de déposer plainte car je ne voulais pas jeter la honte autour de moi, je me suis sentie tellement coupable, bête, sale dépossédée de mon propre corps.
J’ai sombré dans la dépression puis fait une tentative de suicide puis une autre, j’ai été hospitalisé en psychiatrique pendant des mois. Je me suis décidé à déposer plainte. D’abord dans le commissariat de paris 17. Et mes craintes étaient justifiées je me suis faite engueulée de ne pas être venue avant, critiquée, mise en doute. Après j’ai atterrie à la police judiciaire du 14e la ca à été mieux.
Mais ma vie d’avant n’existe plus, j’ai peur toute seule, je fais des insomnies, des crises d’angoisses. J’ai peur des portes qui claquent.
Mes amis m’ont abandonnés, ma famille n’est pas au courant je suis au chômage et ma santé est en péril.
Je donnerais tout pour retourner à ce jour précis et ne pas aller travailler.
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Courage je suis sous traitement depuis plus de 15 ans a cause qu une personne aussi
Dans la première société où j’ai travaillé cela a surtout le mobbing exercé par une femme sur moi qui m’a affecté et qui m’affecte encore après plus de trente années écoulées. J’en ai encore un pincement de coeur… Que voulez-vous quand pendant huit ans l’air que je respirais en travaillant au bureau me brûlait la poitrine, non pas qu’il était pollué mais à cause de cette pression du mobbing. Je devenais fou… J’ai fini par quitter l’entreprise et cela a été une délivrance pour moi.