Je travaille dans une petite boite dans le secteur des étude en sciences humaines. Il y a environ 4 ou 5 ans, mon supérieur hiérarchique qui a démissionné depuis, m’a un jour, sur le ton d’une « mauvaise » plaisanterie, donné une tape « amicale » avec son bloc-note sur les fesses. Sous le choc, mon réflexe premier a été de me retourner brutalement vers lui, mes yeux écarquillés par la sidération de son geste, je lui ai rendu sur le bras par lequel il avait fauté une tape à mon tour, lui ai demandé ce « qu’il faisait là ? » et suis partie aussitôt regagner mon bureau, le corps, et la surface de mes fesses en particulier, encore chaudes de la salissure de son geste plus que déplacé. J’ai signalé cela à la psychologue du travail, qui n’a rien trouvé de mieux à me dire qu’il fallait laisser passer, et que malheureusement, je ne pouvais rien faire.
Aujourd’hui, mon seul regret est que plutôt qu’une simple tape sur le bras, c’est un véritable coup de poing dans la figure que j’aurais dû lui flanquer, coup de poing qui n’aurait cependant même pas été à la hauteur de l’humiliation et de l’atteinte à mon intégrité qu’il m’a fait subir à ce moment-là. Cet homme est un minable. Je garde la tête haute.
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