Ne plus être en contact avec l’agresseur et ses complices
Paroles de psychiatres, psychotraumatologues, victimologues : pour tenter des guérir des violences, il faut impérativement ne plus être en contact avec les auteur-ices de violences et leurs complices (presque totue la famille en général, y compirs les autres victimes).
Couper les ponts avec sa famille est vital pour ne plus subir leur emprise ni se retrouver dissocié-e à chaque contact, ne serait-ce que téléphonique et pour ne plus “stresser” avant, pendant et après les contacts.
Mieux vaut être seul-e que mal accompagné-e. On retrouve sa capacité à penser et agir, analyser les violences, sortir de la culpabilité.
Non, toustes les enfants n’aiment pas leurs “parents”. Etre dépendant-e pendant les premières années, être atatché-e de façon insécure ou désorganisé-e, ce n’est pas du tout aimer.
Il serait illogique d’aimer son bourreau. C’est impossible.
Bonsoir , un grand merci pour vos commentaires que je partage pleinement. Il faut savoir s’extraire d’environnement nocif, malsain pour se reconstruire car malheureusement certains entourages “normalisent” trop des comportements odieux, inadmissibles et pervers.
Merci encore.
Bonjour
Oui il faudrait couper les ponts avec sa famille, quand elle est l’auteur de violences, mais nous sommes face à un tabou social. Ces mêmes psychiatres ou psychologues diront ou laisseront entendre que les enfants doivent aimer leurs parents quoiqu’il arrive , et notamment les filles “forcément” mettent leur père sur un piédestal.
La remise en question des parents est refusée aux enfants toute leur enfance. La société n’admet pas que l’on rejette ses parents. Aussi il est très difficile de s’extraire, c’est s’isoler de l’ensemble de la société. Il faut déjà une bonne affirmation de soi pour pouvoir le faire, ce dont manquent les personnes maltraitées justement.