Plaire en société, jouer les amoureux, dire comment tu es belle… puis vouloir changer tes tenues pour « plaire à ton mec ». Faire du sport et des balades, puis se rendre compte qu’on suit pour faire plaisir. Écouter ses plaintes sur son ex, puis l’entendre avouer seulement au bout de 3 ans de vie commune que, c’est vrai, il frappait sa femme et ses enfants. Entendre que si ses enfants ne viennent pas le voir, c’est parce qu’ils sont pris dans un conflit de loyauté. Le croire quand il dit qu’il l’avait juste prise par le bras et que ça ne méritait pas de la prison avec sursis. Ne jamais parler de sa « maladie » par crainte qu’il vous quitte ou qu’il vous frappe. L’entendre toujours et toujours parler de lui et ne pas demander comment s’est passée votre journée. Se faire jeter quand finalement vous montrez votre désaccord. Commencer alors seulement à comprendre que vous aviez affaire à un pervers narcissique qui avait besoin en permanence qu’on l’admire. Comprendre aussi que quand il vous tenait par la main dans la rue ou en balade, c’était de la « manipulation », de la « mainmise » sur vous.
Je termine là car il y en a pour un roman… la violence a été psychologique car je me suis sentie muselée de ne pas pouvoir m’exprimer sous peine de représailles diverses (pas physiques du fait de la peine de prison avec susrsis).
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