Vous faites tous chier !!!
La non-violence de quoi ??
J’vous en foutrais d’la non-violence !!!!
Il est bien joli ce principe. Prendre tout avec des pincettes pour ne pas froisser, de qui ?
Pour ne pas froisser les pauvres bourreaux qui n’ont pas eu la chance de naître dans un milieu
favorable au développement de leur réflexion. Les pauvres chéris !!!
Ils n’y peuvent rien d’agir en faisant souffrir leur victime, qui, de ce fait, aura elle aussi la possibilité
de faire le choix d’être bourreau à son tour !!!
Youpi !!! C’est la fête !!! Plus on est de fous plus on rit !!!
Surtout, espèces de victimes exprimez vous avec tact pour ne pas choquer aussi les oreilles des
petits qui sont nés dans un environnement idéal.
Ben ouais, les p’tits chéris, la souffrance et l’horreur, ils n’y sont pas habitués, alors, surtout n’allez
pas leur dire que ça existe, ça pourrait les faire tomber de leur chaise, de leur situation dans laquelle
ils sont si bien et qu’il ne voudrait pour rien au monde voir changer !!!
Et l’indifférence, c’est un mot qui vous parle ???
Fermer les yeux sur la réalité, ça ne vous dit rien ???
Prendre connaissance que des phénomènes désagréables existent, ça vous semble complètement
impensable ???
Ouais ??? Alors on ne vit pas sur la même planète !!!
Écarquillez bien grand vos yeux pleins de paillettes qui vous floutent la réalité, car c’est l’heure pour
vous d’apprendre que sur la planète Terre, y’a des phénomènes pas sympas qui se produisent !!!
Et ouais, des événements qui ne font pas sourire et que l’on peut difficilement accepter !
Oui, c’est plus facile de les faire accepter par les victimes, ça vous évite d’avoir à faire cette
démarche, de peur que vous ne puissiez plus sourire ensuite !!!
Pauvres petits chats, parce que vous pensez que le récit d’événements non heureux va vous
empêcher de dormir !!! Ben ouais, vous risquez de souffrir à votre tour, et ça, surtout, vous
souhaitez ne jamais avoir à le supporter, à l’accepter !!!
C’est trop « face » !!!
Alors, arrêtez la lecture dès à présent !!! Partez et ne revenez plus jamais !!!
Si vous continuez à lire, dites-vous bien que les événements auxquels vous allez prendre
connaissance et bien, vous pouvez être rassurés car ce n’est pas vous qui les avez vécus…
Donc, arrêtez de faire vos chochottes !!! Apprenez à regarder la vérité en face !!!
Osez aller à la rencontre de l’autre !!! Ça suffit de prendre peur pour ce qui est pour vous inconnu
et qui n’est pas agréable !!!
Avec vos manières de chochottes, vous rendez les victimes incapables de parler convenablement car
elles prennent peur à leur tour. Elles se disent, ce que j’ai subit ce n’est pas réalisable, concevable,
réel !!! Si je parle je vais faire fuir tout le monde et je vais me retrouver seule !
Alors, nous nous mettons à construire des stratagèmes pour ne pas vous apeurer, pour vous
amadouer. Comme si on n’avait que ça à « foutre » !!!
Je ne vous dis pas la torture intellectuelle que ça nous impose d’être toujours dans l’analyse des
événements qui risquent de se produire. Être dans l’anticipation constante pour ne pas vous faire fuir
au moindre mot que nous allons prononcer. Notre cerveau se met en rumination constante pour
traiter nos moindres faits et gestes et vos moindres réactions. (Ça donne à peu près ça : « Alors, si je
dis ou fais ça, comment cela va t’il être perçu par mon interlocuteur ? » « Dois-je agir ou pas ? »).
Comment voulez-vous faire les choses de manière spontanée avec un « p’tit vélo » qui pédale
constamment dans notre tête ???? Alors, on devient des personnes lentes d’esprit, dans nos paroles
et dans nos gestes !!! Le pire, c’est qu’on se construit comme ça et tant qu’on ne parvient pas à
exprimer une bonne fois pour toute notre souffrance les événements que nous avons vécus, et bien
nous transmettons notre manière de fonctionner à nos enfants !!!!
Ça donne un super résultat, croyez moi !!! J’t’en foutrais, moi !!! Ça donne des personnes qui
n’arrive pas à se faire confiance !!! Et en plus, suite à ce qu’elles ont subi, elles font difficilement
confiance aux autres. Elles sont dans la méfiance perpétuelle !!! Cool !!! C’est la joie !!!
Bon à présent, j’vais p’têtre en venir aux faits. Si je m’en souviens suffisamment !!!! Ben ouais !!!
Avec tout le délai qu’il est nécessaire de prendre pour parler et toutes les thérapies de perlin pimpin
qu’ils faut s’cogner pour tenter de comprendre pourquoi nous souffrons ou à cause de qui !!!
Et bien, oui, parce que ça prend des proportions faramineuses de ne pas pouvoir s’exprimer
simplement !!! Nous, victimes, nous n’arrivons même plus à dire ce qui nous fait souffrir, tellement
nous avons été obligé de refouler nos émotions pour les empêcher de jaillir et apeurer notre
entourage !!! Et petit à petit, nous comprenons que nous ne souffrons pas seulement de ce que nous
avons subi au moment des faits, mais nous souffrons également de ce que nous vivons après, parce
que notre entourage n’est jamais près à nous écouter !!! Et le plus cool dans tout ça, c’est qu’une fois
que nous avons compris quoi et qui nous font souffrir et bien nous devons accepter seul de
supporter tout ça !!! En d’autres termes, nous sommes les seuls à supporter les responsabilités du
bourreau et de l’entourage qui n’a même pas été fichu d’avoir le cran de nous écouter et de nous
accompagner !!!
Et bien ouais, il ne faut surtout pas leur dire leurs 4 vérités à tous ces gens car de toute manière ils
n’en ont rien à foutre de ce que vous avez vécu !!! Ils s’en carrent comme de l’an 40 !!! Ou si,
certains feignent de s’en préoccuper pour s’donner bonne conscience et après vous renvoyer dans la
figure : « J’comprends pas pourquoi tu réagis comme ça avec nous, nous t’avons pourtant permis de
rencontrer des professionnels « formés » à t’écouter. » !!! Youpi !!! C’est la fête !!! Nous victimes,
nous demandons à ce que notre entourage écoute ce que nous avons subi, je dis bien écoute, et
n’analyse pas à sa sauce les événements !!! Au contraire nous nous retrouvons expédiés devant des
« professionnels » formés à des théories pondues par des hallucinés de 1ère qui ne voient même pas
l’importance de condamner le bourreau ou l’entourage. Moi, j’appelle ça de la passivité, je n’appelle
pas ça de l’action !!! Car, ça conduit la victime à devoir tout accepter à leur place, à endosser toutes
les responsabilités !!! Et après tout le monde s’étonne pourquoi la victime elle ne peut plus les voir
toutes ces personnes qui gravitent autour d’elle !!! « Et ? As-tu pensé à l’esprit de famille ??? »
« Quoi ? » « L’esprit de famille ??? » « Parce que vous croyez que vous, en « agissant »
passivement comme vous le faites vous avez l’esprit de famille ??? » « Tu n’as qu’à aimer ! »
« Aimer qui ? » « Aimer des personnes qui ne m’apportent même pas la preuve de leur amour !!! »
« Moi, j’vous dis d’aller tous voir ailleurs si j’y suis !!! »
Bon, j’espère qu’à présent je vais parvenir à en venir aux faits, enfin de ce que je m’en souviens !!!
Hum, hum…
« Il était une fois dans un petit village dans une région de France (ouais entre nous, faut pas que
j’sois trop précise non plus parce que sinon ça va m’revenir à la gueule et j’risque d’être accusée de
diffamation), une petite fille âgée de 2-3-4-5 ans (là, excusez-moi pour la grande précision),
prénommé Nadia (bon là, j’peux m’permettre, parce que c’est mon prénom ??? Enfin prénommez-là
comme vous voulez !!!), qui vivait dans une ferme avec son papa, sa maman et ses 2 grands frères.
Comme toutes les petites filles de ces âges, elle était très affectueuse avec son papa car il était pour
elle un héro et elle voulait être bien vue par lui parce que sans lui et bien c’est un peu compliqué à
cet âge de pouvoir manger, s’habiller, être scolarisée, etcaeteri etcaetera… (de pouvoir faire respecter
un minimum ses droits d’enfant, quoi !!!). Donc, comme je disais, elle s’appliquait à être la plus
gentille fi-fille à son papa !!! (P’tain, si elle avait su, elle aurait fait un peu plus gaffe !!!) Elle
écoutait son papa et se soumettait à tous ces désirs parce que son papa comme ça l’appelait : « Ma
petite princesse ou poussinette ». Ce sont des mots gentils dans l’oreille d’une petite fille, alors ça lui
plaisait bien de les entendre. Alors et bien son papa lui faisait faire beaucoup de choses pour
satisfaire ses moindres envies. « Nadia, dis-moi qui est le plus gentil des papas ? » – « Papa, c’est toi
le plus gentil des papas » – « Nadia, fais-moi un bisou, prend-moi par le cou dure. » (Là, il faut que
je vous explique cette expression « prend-moi par le cou dure » car je suppose qu’elle ne veut pas
dire grand chose pour vous. Et bien elle signifie : « Mets tes bras autour de mon cou et serre-moi
très fort. »). « Nadia, assis-toi sur mes genoux, mets-toi bien contre moi que je puisse sentir le
contact de ton corps contre le mien. ». Bon très souvent, dans cette position, je sentais sous mon
postérieur une « grosseur », j’me demandais bien ce que cela pouvait être. Et bien, j’ai compris après
que c’était le sexe de mon père. Parfois, il était tout dure (en érection). De ce que je me souviens,
nous étions habillés dans cette position et je ne me souviens pas qu’il y ait pu y avoir une
pénétration (oui, « pénétration » est un mot important qui permet de définir s’il y a eu viol ou pas…).
Donc, je sentais cette grosseur sous mes fesses et j’étais gênée parce que mon papa aimait se frotter
contre moi. Là, je suppose qu’il se masturbait. Parfois le matin, mon papa était vêtu d’un pantalon de
pyjama béant. C’est à dire, un pantalon usé dont le tissu était très fin et dont l’élastique de la taille ne
tenait pas. Et devinez, ce qu’il portait sous ce vêtement. Et bien, rien, car il n’avait pas de culotte !!!
Ça peut vous permettre d’imaginer le contact que je pouvais ressentir sous mes fesses quand j’étais
assise sur les genoux de mon père, surtout si je portais une robe ou un vêtement au tissu léger.
Beurk dégouttant !!! A vous faire fuir et ne pas apprécier de s’asseoir sur les genoux de son papa !!!
Et pourtant !!! Oui pourtant, son papa, lui, il adorait avoir sa fille assise sur ses genoux et de ce fait
il lui imposait à chaque occasion (à chaque repas en gros) de venir lui faire un bisou, le prendre par
le « cou dure » et s’asseoir collé-serré contre son papa chéri si gentil !!!
Bon après, j’vous détaille brièvement son mode d’éducation à la « patriarche » qui consistait à ce
qu’il s’assoit en bout de la table de repas rectangulaire, de ne plus en bouger et de se faire servir. La
moindre demande devait trouver une réponse immédiate sinon nous, ma mère, mes frères et moi,
avions à faire à sa colère très désagréable, surtout, quand il s’était enfilé 2 apéros (Pastis
généralement) et une bouteille de rouge minimum à lui tout seul. (L’alcoolisme, je crois, est une
circonstance atténuante pour les bourreaux quand ils sont jugés… Quelle chance ils ont de pouvoir
bénéficier de relaxe !!!) Au moment des repas, j’n’vous dis pas l’ambiance !!! On devait entendre à
peine une mouche voler car il regardait la T.V. et lui seul pouvait s’exprimer.
Donc là, j’en reviens à mon récit des faits.
Chaque échange de cette petite fille avec son papa devait la conduire à lui faire preuve d’affection
outre.-mesure. Souvent aussi, il lui demandait : « Dis, Nadia ? Dis-moi qui c’est le plus gentil de
tous ? » – « Papa, c’est toi le plus gentil de tous ! ». Il souhaitait que sa fille dès qu’elle le voyait lui
saute dans les bras et lui fasse plein de bisous, sur les joues, dans le cou.
Sur la bouche même, si elle voulait.
Un truc désagréable qu’il aimait faire aussi à ces moments d’embrassade, c’est de faire
tourner sa langue sous sa peau pour que je ressente de nouveau une « grosseur » à son contact.
Du zarbi dans la tête de c’papa, ne trouvez-vous pas ?
Quand j’étais contre lui ce qu’il profitait aussi c’est de passer ses mains moites, en permanence, sur
toute la surface de mon corps, zones érogènes y compris : poitrine, parties génitales, fesses…
Des mains baladeuses, moi j’appelle ça !!! Il argumentait en disant : « Mais Nadia, laisses-toi faire,
je te fais des chatouilles !!! » Et si jamais je réagissais contre et bien je n’étais plus sa petite fille
chérie, il me disait : « Tu fais de la peine à ton papa ! » « Tu le rends malheureux » « C’est ce que tu
veux ? » « Tu veux rendre triste ton papa ? »
« Tu sais ton papa, il souffre, car il n’a jamais été aimé. » « Ta mère, elle ne m’aime pas. » « C’est toi
Nadia, seule, qui peux me rendre heureux. Tu dois être très gentille avec moi. Tu dois dire que je
suis le papa le plus gentil du monde. Tu entends ça ? C’est très important qu’une fille parle ainsi à
son papa, sinon, elle le rend malheureux. »
Ce papa avait des comportements très particuliers, notamment le matin ou le soir, quand il était en
pyjama. Et bien, il se grattait aux niveaux des parties génitales d’une manière excessive (il se
masturbait, quoi), soit au travers du tissu, soit, quand il portait son pantalon de pyjama béant,
directement au contact de sa peau et cela à la vue de tous. Les spectateurs, ma mère, mes frères et
moi, nous nous empressions de tourner la tête pour éviter de voir ce spectacle. Et devinez quoi… Et
bien, il m’appelait : « Nadia, Nadia, viens me faire le baiser. Prends-moi par le cou dure ma
chérie ». Ouais, youpi !!! J’vais faire le câlin à papa complètement excité sexuellement !!!
« Au secours !!! A l’aide !!! »
Ensuite, il y avait les moments des siestes, parce que mon papa pratiquait la sieste.
Et bien ? Devinez ? Que devait faire la petite fille chérie à son papa ? Elle devait aller faire un bisou
à son papa et par le cou dure, s’il vous plaît ! Du coup, il profitait d’agripper sa petite fille et la
mettre dans son lit. Au départ, sa petite fille trouvait ça amusant d’être ainsi conviée à côtoyer son
papa dans son propre lit double d’adulte. C’était fascinant pour elle d’être ainsi proche de son papa.
Et bien lui, il profitait d’exiger d’elle qu’elle continue à le serrer par le cou dure et de se frotter à elle
pour tenter de l’embrasser dans le cou ou sur la poitrine. Au départ, la petite fille se laissait faire, et
il passait alors ses mains baladeuses sur les zones érogènes de sa petite fille et lui demandait « Tu
aimes ça ? » « Nadia, tu aimes bien que ton papa te câline comme ça ? » Et la petite fille répondait :
« Bof ! » – « Mais si Nadia, ça doit te faire du bien ! » « Dis à ton papa que tu l’aimes. » – « Papa, je
t’aime. » Et ce papa continuait à « câliner » sa fille sur toute la surface de son corps, passant ses
mains sous ses vêtements. Allant même jusqu’à les passer dans sa culotte et introduire ses doigts
dans les trous. « Nadia, tu peux enlever le t-shirt de papa ? » « Nadia, grattes le dos de papa. » « Tu
sais, papa il aime ça. Câline-lui le torse. » Et là, il profitait « d’écrabouiller » sa fille de tout son
poids et lui imposait des bisous dans le cou. « Nadia, tu peux enlever ta culotte ? » Et que faisait
Nadia ? Elle enlevait sa culotte. « Nadia, tu peux enlever la culotte de papa ? »
– « Non, je n’ai pas envie ! »
« Mais si, donne-moi ta main, je vais te montrer. » Et là, il me tenait fermement ma main et
m’imposait de lui caresser son sexe par dessus le tissu, puis de passer ma main dans sa culotte et de
le masturber. « Nadia, mets mon sexe contre le tient et frotte-le ». Ouah, c’est l’extase !!!
D’apprendre à faire ça si petite, c’est quelque chose d’extraordinaire, ne trouvez-vous pas ?
« Nadia, tu es la plus gentille des petites filles du monde ! »
Et en plus, je bénéficie de la reconnaissance de mon père. Y’a de quoi être fière !!!!
Il lui arrivait de venir me border dans mon lit de bébé que j’ai conservé jusqu’à l’âge de 7-8 ans. Et
c’était pour lui l’occasion de me « câliner », d’user de ses mains moites baladeuses, quoi !
Bon si on passe aux trucs les plus écoeurants que j’ai eu à vivre enfant et bien, c’est quand j’ai fait la
sieste dans le lit parental avec ma mère et mon père présents et que ce dernier, profitant de ma
naïveté, là, selon moi j’étais à l’âge le plus jeune, m’a demandé en douce de prendre son sexe et de
le frotter contre mes fesses.
Attendez ! Ne partez pas !!! Il y a eu aussi la fois où à la fin de la sieste, il s’est masturbé et m’a
montré son éjaculation au dessus d’un pot de chambre rempli d’excréments.
Ah oui, j’ai oublié de vous dire qu’à la maison nous avons eu des toilettes « modernes » que lorsque
j’ai atteints ma 13ème année, soit en 1992. Jusque là nous faisions dans des seaux avec couvercles
présents dans la chambre des parents entre le lit et l’armoire ou dans le grenier face à la chambre
commune des enfants. Remplis au 1/3 d’eau et d’1 verre de lessive en poudre (pour atténuer l’odeur).
Hum miam !!!
Et le jour où j’ai réagit que là, le type il avait un pète au casque.
C’était en 1988, quand le pauvre, atteint d’une tuberculose ganglionnaire (vous l’aurez compris, nous
ne vivions pas, pour l’époque, dans le grand luxe), ayant subi l’ablation d’un ganglion au niveau du
cou (tient, le cou on en entend parler sous tous les angles…) et de ce fait bandé, affaibli et alité, il
m’a demandé de venir le masser.
Je devais donc, lors de sa sieste, commencer par lui gratter le dos en soulevant le haut de son
pyjama et passer ma main contre son torse. Ensuite, je devais descendre contre son ventre
jusqu’à atteindre ses parties génitales et là il m’a demandé de saisir son sexe. J’ai refusé. Il a insisté
en évoquant sa souffrance « patin couffin » et m’a saisi la main. Je me suis débattue, il m’a
fermement saisi le poignet et m’a obligé à le masturber et m’a demandé d’y faire des bisous. « J’ai
pleuré et je suis partie ». A ce moment là, j’ai été trouver ma mère qui était en compagnie de mon
frère le plus âgé, 13 ans, et je leur ai expliqué que papa m’avait obligé à lui masser son sexe.
Ma mère a été outrée, mon frère est resté quoi. Ma mère s’est mise en colère après mon père, je ne
me souviens pas exactement de ses propos. Je crois qu’ils devaient être du genre : « Mais il est
malade ce type ! Faire subir ça à sa fille ! Il est complètement taré ! ».
Au final, j’ai compris que ma mère était de mon côté, mais malheureusement, il n’y a pas eu de
suites officielles données pour permettre de me protéger de mon agresseur.
Toutefois, les siestes avec le padre ont été bannies.
Malheureusement, mes relations avec lui sont restées compliquées jusqu’à l’âge de 16 ans. Je devais
toujours faire preuve, auprès de mon père, d’une grande attention, tentant lorsque m’a poitrine à
commencer à paraître, d’y balader ses mains, où sur mes fesses. Exigeant de ma part le bisou, le
bisou !… sur la joue. Profitant de trajets en voiture, où assise à ses côtés, il me posait la main sur la
cuisse, la caressait et me demandait de faire de même avec la sienne.
J’en étais venu à, ayant enfin aménager dans la maison principale rénovée, fermer la porte de ma
chambre à clé pour l’empêcher de me border (âgée de 13 ans, c’était un peu tard aussi faut dire !!!),
de venir me faire un bisou car sinon il profitait de l’occasion pour me faire ses « chatouilles ». Si
jamais je les refusais, il se mettait très en colère.
J’estime que la passivité de mon entourage m’a empêcher de réagir mieux que ça pour me protéger
moi-même, car, à l’âge de 17 ans, j’ai eu l’occasion, au lycée d’avoir l’exemple d’une camarade qui
venait de porter plainte contre un oncle. Moi, ne faisant plus, depuis l’âge de 8 ans la sieste avec
mon père, j’ai estimé que je n’étais pas dans la même situation qu’elle qui venait de subir de manière
récente un viol. J’ai pensé de manière sincère que mes parents m’aimaient et que je ne vivais pas une
situation si dramatique que ça.
Toutefois, dès que j’ai eu l’occasion de quitter le domicile familial, et bien, je l’ai fait.
A 18 ans, j’ai rencontré mon époux actuel, âgé de 6 ans de plus que moi, originaire du Sud de la
France et apprécié de ma famille. Mon 2ème flirt (puisque le 1er, à l’âge de 17 ans n’a duré qu’1
mois durant lequel nous étions déjà passé à l’acte sexuel. Comme quoi, mon éducation sexuelle me
faisait être une fille facile. Mais ma condition d’aide agricole sur l’exploitation familiale ne me
permettait pas d’en tenter d’autre. Peut-être heureusement ??). J’ai alors reporté sur lui tous mes
espoirs d’être enfin protégée. Lui ayant fait une maîtrise en droit (malheureusement, après coup,
publique), et étant fils d’une psychologue clinicienne.
Après avoir obtenu mon B.T.S., je l’ai rejoint en 1999 et nous nous sommes mariés en 2001. En
2002, j’ai eu mon 1er enfant, un fils. J’étais un peu rassurée de son genre sexué car j’avais la hantise
d’avoir une fille, de part les relations qu’auraient pu avoir mon père avec elle. Toutefois, j’ai souffert
de l’éloignement familial à cet époque, ayant tout quitté et je me suis retrouvée après
l’accouchement au bord de la dépression. Ayant, dès les 1ères relations sexuelles avec mon mari,
annoncé mon histoire (seulement la bande annonce pour laisser du suspens…), et informé ma bellemère.
Je me suis laissée conseiller un spécialiste pour entamer une thérapie (la 1ère !). Ce fut un
psychiatre, car remboursé par la SECU, qui me demanda dès le départ de porter plainte. Il me
prescrivit du Stablon, pour pallier mon état dépressif.
Mon isolement affectif me fit me tourner vers mon mari et ma belle-mère pour m’accompagner dans
ma démarche. Cette dernière, professionnelle expérimentée sur la « question », avec qui j’avais eu
l’occasion d’évoquer auparavant le sujet, ne trouva pas pertinent d’après ce que je dégageais, n’étant
parvenu qu’à évoquer avec elle la masturbation qui m’avait fait réagir, d’entamer une telle procédure
judiciaire vu l’affection que, selon elle, je portais à ma famille. Et puis, il y avait des cas plus graves
que moi. « L’important, c’est que tu aimes ton mari. » « Surtout, ne te tournes pas vers les
associations de victimes car elles ne font qu’entretenir leur position de victime. »
Alors, je n’ai pas poursuivi avec ce psychiatre, je suis passé à une thérapeute, (non psychologue
clinicienne. Détail important selon ma belle-mère), recommandée par ma belle-mère, formée aux
thérapies cognitivo-comportementales, non remboursée par la SECU. (De l’ordre de 45€ la séance).
J’ai assister avec cette dame à une dizaine de consultations. J’ai apprécier le pragmatisme de la
méthode qui consistait à s’exercer à reconnaître ses émotions. Malheureusement, nous avons très
peu aborder ma problématique réelle.
Du coup, mon mal-être, toujours présent, je suis passée, en 2007, à la naissance de ma fille, à
consulter une psychologue clinicienne, non remboursée par la SECU, recommandée par ma bellemère.
(De l’ordre de 49€ la séance). Etant donné la position familiale, je dis bien familiale, car
seule, j’étais vraiment pommée, plutôt que d’être amenée à porter plainte, j’ai été conseillée de
prendre des distances avec mon père ainsi qu’avec ma mère.
Un point que j’ai considéré important durant ces 20 séances, c’est que mon père a été qualifié par
cette professionnelle, d’individu à la personnalité perverse. Ce qui veut dire, en autre, qu’à
l’extérieur du foyer familial, il était très bien perçu par les gens et qu’au sein du foyer, c’était un
tyran !!!
J’ai, en autre, rédigé un courrier de demande d’explications à mon père sur ses actes auquel il n’a
jamais répondu. J’ai également échangé avec lui quelques e-mails pour lui évoquer ma souffrance. Il
a dû me répondre qu’il me comprenait, mais ça n’a jamais été plus loin. Il préférait évoquer sa
souffrance personnelle de ma prise de distance avec lui.
Pas étonnant étant donné sa personnalité d’individu incapable de se remettre en question !!!
Conclusion, la mise à distance de ma famille a été bénéfique car je suis parvenue à évoluer.
Bien qu’ayant des difficultés dans l’expression orale, je me suis efforcée d’être appliquée dans les
différentes activités professionnelles que j’ai pu pratiquer. Je suis restée, en autre, 5 ans en poste en
tant qu’assistante qualité. Par contre là, comme ailleurs, l’application que je portais à mon travail
devait, pour moi, être reconnue et je supportais difficilement qu’elle ne le soit pas. Bien qu’ouverte
au travail en équipe, j’occupais toujours une position d’employée soumise aux souhaits de mes
collègues, réagissant aux moindres de leurs demandes et parvenant avec difficultés à exprimer mon
propre point de vue. (Comportement similaire à celui dans ma vie privée, d’ailleurs !!!).
Malgré tout ça, démissionnant de mon poste de manière légitime pour suivre mon conjoint, je me
suis reconvertie professionnellement dans les professions para-médicales, réussissant, en 2011, dès
la 1ère année d’essai, le concours d’entrée en école d’infirmière.
Cette année fut particulière, car j’entamais ma formation, découvrais un univers complètement
nouveau pour moi et dû apprendre le décès brutal de mon père.
Cet événement me fit penser au fond de moi : « Zut ! Le chameau ! Il est parti avant que j’ai pu, de
manière autonome, porter plainte ! »
Malheureusement, cela limita ma disponibilité psychique pour suivre une scolarité pleinement et de
part, la rudesse humaine de la profession médicale, je me suis retrouvée en situation de « blocage »
inexplicable pour pouvoir achever mes études. Bien qu’au fond de moi, je savais d’où venait ce
blocage, je n’ai pas eu assez de ressources pour me défendre et empêcher mon exclusion définitive
de l’école, devant me contenter d’exercer en qualité d’aide-soignante (excellente selon mes
formateurs) ou de tenter l’aventure dans une autre école. Toutefois, la consultation d’un
documentaire sur les conséquences de l’inceste sur les victimes et leur entourage « Longtemps
après » m’a permis de comprendre les conséquences de l’inceste.
Posté dansCercle familial
J’ai mal pour toi, pour toutes ces petites-filles abimées, de tout coeur avec toi.
Merci
Tu mérite le Paradis pauvre petite fille nous pensons très fort à toi et à ce drame, à ces drames, ces gens ne sont pas de votre famille, ce sont des diables, il n’est pas des tiens. Dans mon enfance aussi, j’ai eu deux petites voisines qui ont eus des abus d ‘inceste de la par de leurs peres..une a failli se suicider, je l’ai rencontrer juste avant et juste après, elle s’est taillé les veines en pleurant, je lui est bien parlée et expliquée que non, ce n’est pas à elle de souffrir, c’est lui qui doit payé, et qu’on est là, pour elle, qu’elle n’est pas seule, et qu’elle doit le signaler, partir de cette maison à tout jamais, entamer des procédures et je la rassurer, mn pere etait ds la police…elle me disais que sa mere n’est pas au courant, jai telephoner à sa mere et lui est explique, sa mere a ensuite fait une plainte , le pere ne disais rien et semblais juste peinée.. il l’ui faisais des atouchements mais je ne pense pas le viol en lui meme, c’etait tape aux fesses, smack sur la bouche ou des choses comme cela peu etre autres choses je n’ai pas demander les détails mais qu’elle soit en securité ailleurs, sa a mis du temps et elle est parti avec sa maman ds une autre maison, lui restez la, longtemps je pensais qu’il allait faire des représailles.. il avait un fusil a pompe chez lui, ..pratiquait le tir, frappait ses enfants d ‘ailleurs aimer le Hard rock, un fan de Iron Maiden, et de la mort…bref, l’autre petite a eu un cas simillaire a Nadia, son pere alccolisée la prennait sur les genoux et pareiles, mais sa s ‘est passer une fois ou deux… elle était tres choquer , lui ds la maison etait des fois gentils des fois très mechant… bref…il existe tant de cas similaires ou des enfants souffrent pendant es années et des années, sans se declarer, declarer vous petits enfants, en allant faire une course, aller vous refugiez chez une gentille commerçantes et demandez à appelez la Police..la gendarmerie ou les pompiers, le numero que vous connaissez mais ne donnez pas vos adresses, ni noms pour le moments, dite que quelqu’un vous a fait du mal dans votre famille, et que vous ne voulez plus y retourner;.. attendez les secours qu’ils arrivent en securité ou il y a du monde….avec des gens correctes autours, sans dire pourquoi…car on ne sais jamais, le destin fait comme on le voit que d ‘un malheur peu en surgir un autre aussi horrible, et le comble serait de se faire agresser en plus par un autres adulte… qui voit la faiblesse et la detresse de l’enfant…
LA deuxieme petite voisine, a porter plainte, et toute sa famille lui a tourner le dos plus ou moins d ‘apres ce que j’ai compris, et le pere disais qu’il ne se souviens pas du tout de cela… bref…elle a beaucoup souffert et traumatisée..flash back, ..
Sachez qu’il faut en aucun cas restez avec sa famille, des la premiere fois, dite vous il n’est pas de votre famille mais un ennemi, pire qu’un criminel, donc il faut vite partir, et si vous n’enregistrez rien, vu les circonstances des faits, sur un telephone, il faut directement allé à l’hôpital faire faire des prélèvements intimes, avec le depot de plaintes, pr que il y est des preuves, une enfants ne sait pas cela, mais qu’elle soit en securité est la priorité..
Après il fut demenager très loin t tout oublier, refaire sa vie, n’y pensez plus, construire une vie nouvelle…avec des gens bien, et ne as donnez vite sa confiance, se mefier de tout le monde..restez toujours en arriere…car les gens sont très traitres pour certains et se donnent des apparences parfaites alors que ce sont des pires pervers..
Bon courage.
J’espere que l’Etat vous donne une Prime d ‘argent pour surmonter tout cela, ce genre de cas mérite vraiment d ‘etre soutenu, et par cela, vous pourriez achetez les traitements naturels par exemple ou des thérapies d ‘EMDR, ou tout autres conforts pour votre maison, vous le méritez énormément, je suis affligés par des histoires comme cela répugnante mais il doit en avoir tellement..
Je comprends que mes mots sont dures sur ces criminel Astarfolhha, le Jugement est ailleurs et non sur mes mots.. ce n’est pas à moi de dire de tels choses, … mais je le pense en partie en laissant un pourcentage d ‘espérance de repentance de ces gens… pour qui peu être certains ont été grandement violé ou aurait vécu des faits semblable qui aurait affecté leurs interieur…et les pousse à faire cela, on ne connais pas bien le conscient et l’inconscient en biologie. Sur le long terme, j’aimerais une explication mais il semble que des êtres sont maléfiques et fous mauvais sans qu’on explique la raison, non ?.. alors je corrige mon commentaire malgré tout, et je dis que je ne juge pas ces gens, ce n’est pas à moi de le faire, je suis très croyante, et toute Ame goutera le fruit de ses actions… mais la Repentance est en accès à tous…avant la mort, et voilà, , il doit exister des personnes malades psychologiquement, qui un jour peu être se sauveront du feu de l’Enfer..il y a un cas d ‘une enfant qui servait de sacrifice humaine il parait, une histoire très forte, dans une église dans une pays du Nord, ou dessous l’Eglise il avait fait une secte satanique, et ds la maison familiale depuis qu’elle était petite, il violait cette enfant pour la donner au Mal, au Diable, tout les membres de la famille avait leurs rôles, cette enfant par la suite, a compris le mal, et a réussi a comprendre qu’il fallait pas faire cela, elle a pas voulu continuer cette chaine qui se faisait depuis des années…de père à enfants….elle a témoigner..je ne sais plus ou est cette histoire… ce n’est pas pr rien qu’en Arabie Saoudite c’est la peine de mort pour ces gens et j’en suis ravi.
Il y a des moyens de nos jours de fournir des preuves, si c ‘est récurrent, en filmant avec des mini camera, ou même en essayant de prévoir si il y a des risques..
Merci
Bonjour je viens de lire votre témoignage entièrement m’étant parfaitement reconnue dans sa première partie pour ce qui est du refus environnant d’entendre qui oblige à vivre seule avec la chose subie, et ensuite j’ai lu entièrement votre récit proprement dit en me disant : et il y en a qui se plaignent parce que quelqu’un leur a adressé la parole dans la rue… Vous avez l’air très équilibrée malgré tout ce que vous avez vécu, ce que vous avez raconté est vraiment dégueulasse et le chantage affectif sur une enfant dégueulasse aussi, bravo à vous de vous exprimer aussi bien et bon courage et beaucoup de sérénité pour votre vie désormais.