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Mon porc de Londres

Dans l’isolement d’une chambre, sur un lit superposé, tout commença. Il mettait ma tête sur son torse, il me demandait d’enlever mon t-shirt. Je n’avais pas encore de poitrine. Il me faisait d’énormes suçons dans le cou, il me roulait de grosses pelles, sa langue n’arrêtait pas de tournoyer dans ma bouche. Comme une petite fille de 6 ans lambda, je ne comprenais pas ce qu’il se passait, j’étais timide, je n’osais rien dire, je restais muette.
Bonjour,
Cette année je vais avoir 19 ans.
Par le passé, j’ai eu envie de me faire souffrir, je me suis tailladée avec des lames : de rasoir, de compas, de ciseaux. J’en ai les cicatrices, visibles, mais sans doute que les pires sont celles qu’on ne voit pas.
Je vais vous raconter mon histoire, mais tout d’abord, sachez qu’on avait réussi à me faire croire que c’était moi la coupable, lui la victime, et cela a contribué aux traumas que j’ai aujourd’hui et à la déchéance que j’ai vécu par le passé.
Mon porc avait des complices. Ils se reconnaitront. Ils se prétendent, encore aujourd’hui, père, mère, tante, grand-mère… mais au fond, le sont-ils vraiment ? À cela je vous laisse juge.
Je n’avais même pas perdu encore toutes mes dents que j’allais connaître déjà mon premier viol, les premiers attouchements, le premier chapitre d’un cauchemar qui allait durer plusieurs années.
Des vacances chez la grand-mère jusqu’à la porcherie, à Londres. Chaque rencontre avec cet individu était un prétexte pour lui pour profiter de mon corps à sa guise. Toujours plus. Toujours plus loin.
Il jouait avec ma chatte, glissait ses doigts et s’amusait avec. Il descendait sa tête pour me la lécher puis me demandait d’embrasser son sexe, de le lécher. J’étais une petite fille de 7 ans.
Ça ne lui suffisait jamais, il en voulait encore et encore.
La famille voyait, mes parents voyaient. Il y avait des traces évidentes de ses exactions. Mais rien. Aucun adulte n’est venu y mettre son véto. M’éloigner de ce pervers. Rien. Personne. Nada.
Seule. J’étais seule et à sa merci, dans la naïveté de l’enfance, désarmée et ne sachant pas vraiment ce qu’il m’arrivait.
J’ai 2 sœurs. L’une d’entre elle, qui avait à cette époque 5 ans, a aussi subit les attaques de cet individu. Je les ai surpris plusieurs fois. Elle aussi a subi ses attouchements. Je me souviens d’un jour, à Londres, au domicile du porc je suis allée voir ma sœur et je lui ai dit : viens, on va dire stop. Car cette fois-ci je n’en pouvais plus, je commençais à vouloir sortir de ma coquille. Je l’avais encore vu toucher ma sœur alors que juste avant il m’avait touché moi. Il nous faisait tourner comme si nous étions ses putes.
Bref. J’ai pris mon courage à deux mains et je suis allée lui dire stop. Main dans la main avec ma petite sœur. Cela arrêta son manège dégueulasse le temps du séjour.
Vacances à la neige. Nouveau viol. Il me plaqua contre le sol et se mis à se frotter contre moi, essayant d’enfoncer sa queue.
12 ans, mes seins s’étaient formés. Il en était obsédé, j’avais beau dire stop il continuait de me peloter. Je vous passe les moqueries devant mes autres cousins, actifs, pour qui entrer dans mon intimité devenait un jeu. Leur poupée ? Rien de mieux pour salir une fille dans son âme et son intimité. Et où étaient les adultes ?
Complice ?
Certainement.
Qu’un seul père ou qu’une seule mère digne viennent me dire qu’il pourrait vivre après ça, en ayant rien fait, rien vengé, encore aujourd’hui. Que la honte vous dévore.
13 ans, au bord du gouffre, j’en parle enfin à quelqu’un : l’infirmière du collège. Cette dernière, et je l’en remercie encore, avertie le procureur de la république.
Ma sœur et moi avons été interrogés par la protection des mineurs. Je me souviens encore de ma mère : « Attention à ce que tu dis, ton cousin risque gros et sa vie risque d’être gâché …».
Il ne fallait pas tout dire, pas donner tous les détails. J’allais, selon elle, causer du tord à toute la famille si je parlais. Encore une fois j’étais seule, mais en plus cette fois j’étais la coupable. Et moi maman? Et mes souffrances ? soufflaient mon cœur le son d’un air que personne ne voulait écouter.
Ont suivi des examens gynécologiques. Un enfer. On te plote de partout. On te met dans une position d’accouchement, on t’enfonce une sonde caméra dans le vagin. Les besoins de l’enquête j’imagine.
L’entretien avec une psy. Devant la pression qu’on exerçait sur moi, j’ai juste répondu que tout allait bien.
Durant, la famille et l’avocat du cousin tirèrent les ficelles pour convaincre que j’étais celle qui demandait et qui avait commencé.
Ma mère est même venue me demander si c’était vrai. Ne croyant pas sa fille. Ou du moins ce qu’il en restait.
Finalement, devant tant de volontariat à rendre justice à ma sœur et à moi #ironie, mais aussi pour éviter à cet individu de nuire davantage, l’affaire fut classée sans suite.
Les années suivantes furent un mélange de conséquences de mes traumas : tendances à me faire mal, déprimes et aucune estime de moi. Perdue, dans l’abime, apprenant à vivre et sourire dotée d’un masque. Mes premières expériences avec des garçons furent déplorables, je me laissais tomber comme on m’avait toujours laissé tomber.
Depuis peu, j’ai trouvé quelqu’un sur qui compter, j’ai trouvé l’amour, le vrai. Et c’est cela, cette énergie, qui me porte vers vous aujourd’hui. Vous, qui avez peut-être subit ce genre de choses. Ou qui les subissez encore. Ne vous laissez pas faire !
Il arrive certaines nuits où je réveille mon homme en criant de terreur. Dans mes cauchemars je peux encore voir ce porc et ce qu’il m’a fait subir. Mais je sais qu’il viendra un jour, une nuit, où tout cela sera chassé de mon être.

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masique
5 années plus tôt

bonjours ma puce!

Ton histoire… m’as scotché, je n’en revient pas. C’est immonde, c’est inhumain. de la par de ce porc de te faire subire cela, c’est tout simplement effroyable. Mais ce qui me choque le plus c’est tes parents, ta famille, qui ne font rien, qui le protège. Comment des parents peuvent ‘il faire cela??

Tu as le droit, et même tu dois porter plainte contre ce porc, c’est tout simplement ignoble ce qu’il t’a fait. Porter plainte pourra sans doute t’aider a commencer une reconstructions, et sauver d’autres victimes potentielles!

Tu peux aussi aller voir un professionnel qui pourra t’aider a avancer et a faire de ce cauchemars une histoire passée. des centres existent un peu partout, qui pourrons t’aiguiller et t’aider! je connais le cidff qui, pour y être allé personnellement, est très bien. des psychologues seront la pour t’aider et des juristes pourrons t’aiguiller pour une possible plainte.

Bon courage ma puce, n’hésite pas si tu as besoin de conseil ou des question!

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