c’était mon ex en 2006, je le connaissais depuis que j’avais 20 ans, il m’avait été présenté par un ami en commun quand on était à la fac, il était à Jussieu. Je l’ai recontacté à 32 ans en 2012, et après une rupture hystérique de sa part (j’ai refusé qu’il débarque à l’improviste au bout d’un mois, un peu comme six ans plus tôt…), il m’a remplacé le soir-même par une femme qu’il avait rencontré et qui ne lui plaisait pas qq mois plus tôt. Nous sommes toutes interchangeables pour ce menteur pathologique, qui se fait toujours passer pour une victime. Comme il est très beau, que son apparence est juvénile et qu’il possède des caractères comme de beaux yeux clairs, des traits réguliers, plein de cheveux bruns souvent portés longs, il attire sans problèmes les femmes qu’il trompe, manipule et abuse tout en se pensant leur victime. 6 mois après notre rupture, il a gardé le lien par mails, profitant de n’importe quelle occasion, puis me reprochant de lui répondre. Je ne comprenais rien à son comportement. Il a largué sa nouvelle copine et m’a invité à la campagne pour des “promenades champêtres”. Il n’a jamais été question de promenades mais de me mettre sous influence pour se venger: il n’arrêtait pas de parler de lui, de sa famille, et de son “projet”: imiter Unabomber. ll avait quitté Paris pour la campagne, était devenu prof de math dans un bled paumé…son imitation (consciente) de ce scientifique dégénéré, machiste et raciste a eu de quoi me faire très peur quand j’ai vu la série cette année… J’ai passé trois jours et trois nuits comme si j’avais été dans une secte à écouter ses délires toutes les nuits, car le jour il me parlait à peine; en plein syndrome de stocholm, je rejoignais un homme par amour pour lui proposer de cesser les enfantillages et de construire enfin une famille, mais la réalité sur place a été toute autre. Quand j’ai compris qu’il s’était servi de moi pour passer le temps, j’étais effondrée et sidérée. Je n’ai commencé à avoir peur que le dernier soir, quand j’ai vu son visage enfin détendu, presque heureux de m’avoir mis dans une situation psychologique intenable à des km de chez moi, sans le sous car j’étais au chômage et prise au piège par ma propre faute, puisqu’il avait même proposé de me ramener à la gare, quand je lui ai dit que nous ne dormirions pas dans la même chambre. Il m’a offert beaucoup d’alcool ce soir-là, qu’il a monté dans la chambre où j’avais trouvé refuge pour ne plus être dans la même pièce que lui. Nous nous sommes engueulés et il m’a dit que je l’avais cherché, que je l’avais “abusé sexuellement dix ans plus tôt”…c’est peu après qu’il m’a touché et fait des choses dont je ne me souvenais plus jusqu’à l’année dernière quand je l’ai revu, à deux reprises: en train de m’observer dans un café où je déjeunais avec ma supérieure hiérarchique, puis dans le métro sur la ligne 2, que je prenais ce matin-là pour aller travailler. Je ne l’avais jamais revu après ce week-end en 2013, je l’ai rappelé, il avait promis que nous nous reverrions et il m’a laissé lui laisser des messages de détresse pendant deux mois avant que je n’abandonne. J’ai cru devenir folle, je ne comprenais pas sa cruauté et puis j’ai décidé de lui pardonner…et il m’a accueilli à bras ouvert, c’est-à-dire que j’avais enfin reconnu” son statut de “plus grande victime”, mais j’avais déjà changé, c’est-à-dire que j’ai résister à ses tentatives de fusion par échange de mails et j’ai découvert une autre personne, qui m’a fait très peur par sa violence verbale. qui est allée jusqu’à me ramener la paire de tongs que je réclamais depuis un an, déchirée devant la porte de mon immeuble après m’avoir répondu un glacial “ce sera fait”.
Il a réussi à rappeler mon meilleur ami quatre ans après pour se faire inviter à son mariage où je devais être l’un des témoins. J’ai pété un câble et après 4 mois de torture, j’ai tout envoyé chier quand mon meilleur ami l’a désinvité, puis me l’a reproché, puis m’a dit qu’il était “préférable” que je ne sois plus son témoin. Non content de m’avoir fait une chose que je n’arrivais ni à décrire ni à oublier mais qui m’a donné honte et que j’arrive seulement à comprendre et intégrer dans mon expérience de vie, c’est comme s’il était revenu quatre ans après me finir psychologiquement. Ce n’est que là que j’ai compris que c’était un agresseur sexuel et que ce qu’il m’avait fait n’avait rien à voir avec la sexualité, mais tout de la violence. Je voudrais être sure qu’aucune femme ne se fasse piéger car ce qu’il a laissé dans ma tête a été pire que tout à oublier: la conviction que j’avais bien du consentir et que je le méritais, mais surtout que c’était normal, puisque mon ancien meilleur mai ne lui en voulait pas.
Une relation toxique qui fait bien souffrir et qu’il faudrait identifier très vite pour se préserver et la fuir.
Je suis désolée pour vous vous êtes tombée sur un malade. Pas la peine d’essayer de comprendre ce type d’homme car c’est peine perdue. Ce sont des fous tout simplement, ils reportent toute la culpabilité sur vous pour ne jamais se remettre en question. Moi aussi, j’en ai croisé beaucoup des hommes comme ça et ça m’a bien rendue malade. Ne faites pas comme moi, c’est lui le malade. Une relation amoureuse est basée sur le respect et la confiance. C’est fait pour nous faire du bien, pas du mal. Un homme amoureux fait tout pour que sa compagne se sente bien normalement et pour la rendre heureuse. Dès que vous voyez que ça ne va pas dans ce sens là, il faut laisser tomber et ne pas se culpabiliser. Ce n’est pas votre faute. Ne perdez pas de temps, les hommes savent ce qu’ils font.
Dès qu’un homme vous fait souffrir c’est: soit qu’il n’est pas prêt pour être avec une femme, soit qu’il veut juste coucher avec vous, soit qu’il a peur de s’engager, soit qu’il n’aime pas les femmes, soit qu’il est un coureur invétéré, soit qu’il n’a pas oublié une ex.
Ne vous prenez donc plus la tête, ça ne vient pas de vous. Oubliez vite ce triste malade manipulateur.