Métro parisien

Bonjour,
J’ai hésité avant de vous envoyer ce message, tout cela étant « normal » dans les années 50-60.
Je devais prendre le métro parisien pour me rendre au collège. Ma mère pensait que cette école était mieux que celle qui se trouvait à 50 mètres de chez moi. A 11 ans en 6ème je devais donc monter dans le métro dans une station très fréquentée, le wagon était déjà surchargé. Mais je devais descendre à une station déserte. Je me mettais près de la porte car je n’aurais pas pu descendre en étant au fond et accéder à la sortie avant que le métro ne redémarre.
Tous les matins dès la montée le même homme, qui connaissait mes habitudes se collait face à moi avec son imper ouvert pour cacher son manège. Il se frottait sur moi tout le trajet. Les gens n’étaient pas dupes mais personne n’a jamais rien dit. Ce manège a duré 6 ans. J’en ai parlé à ma mère qui m’a dit « si ça avait duré plus longtemps tu aurais été tachée sur tes vêtements » !
Ensuite en sortant du métro je devais passer devant un exhibitionniste dans le couloir désert, qui secouait son zizi tout mou. Tous les jours aussi mais personne n’a jamais rien dit non plus sinon ça n’aurait pas duré plusieurs années. Ma mère m’a dit « prends une autre sortie » Mais l’autre sortie m’obligeait à passer devant une terrasse de café où je me faisais siffler. Alors j’ai continué à passer devant ce malade. Evidemment je ne comprenais pas ce que faisaient ces hommes.
Je n’étais pas coquette, plutôt très quelconque mais ce beau monde aime la chair fraîche.
D’autres « anecdotes » que j’ai vécues n’apporteraient rien de plus, suivie depuis la gare en banlieue jusque dans mon jardin… J’en passe.
Comme toutes les femmes.

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